Smith, le commandant
Montréal Alouettes mercredi, 16 avr. 2014. 17:50 dimanche, 22 déc. 2024. 08:25À sa première saison avec les Alouettes, Troy Smith n’a eu que très peu de temps pour se familiariser avec une nouvelle ligue, une nouvelle ville, de nouveaux coéquipiers, et surtout, un nouveau système de jeu.
Le contexte est tout autre aujourd’hui.
Anthony Calvillo maintenant à la retraite, Smith a hérité du poste de quart-arrière numéro un des Alouettes et c’est dans ces dispositions qu’il s’est présenté au mini-camp d’entraînement de l’équipe qui s’est ouvert cette semaine à Vero Beach en Floride.
« J’ai pu profiter des deux derniers jours pour apprendre à le connaître et je peux vous dire une chose, il est le commandant dans ce vestiaire. Il est très respecté. Peu de gens ont la chance d’apprécier sa présence dans le vestiaire ou la salle vidéo », a confié le nouvel entraîneur-chef de l’équipe, Tom Higgins, au jour 2 du mini-camp.
Embauché à l’origine le 14 août 2013 par la formation montréalaise, ce n’est que le 19 octobre contre les Tiger-Cats de Hamilton qu’il a finalement obtenu son premier départ avec les Alouettes.
« Sur le terrain, il a les habiletés pour être encore meilleur qu’il l’a été l’an dernier car n’oublions pas qu’il n’a jamais eu de mini-camp ou de camp d’entraînement officiel en 2013 pour se familiariser avec un système de jeu basé sur ce qu’il fait de mieux. Je m’attends donc à une saison extraordinaire de sa part », anticipe Higgins.
Un London, c’est un London
S’il en est un autre qui espère faire mieux cette année, c’est bien le receveur Brandon London.
Après n’avoir réussi que 22 attrapés pour des gains de 299 verges et trois touchés, le volubile no 14 convient qu’il se doit de rebondir.
« Non seulement je n’ai pas répondu à mes attentes, je n’ai pas répondu à celles de mes coéquipiers. Je les ai laissé tomber », reconnaît-il.
London tâchera donc de renouer avec le succès qu’il a connu en 2012, alors qu’il avait capté 44 passes pour des avancées totales de 848 verges et trois touchés. Pour ce faire, il devra cependant rivaliser avec des coéquipiers tout aussi talentueux.
Non seulement Jamel Richardson a retrouvé la santé, S.J. Green et Duron Carter sont de retour. C’est sans compter le coloré Chad Johnson qui tente de se faire une place au sein de la formation après avoir fait carrière dans la NFL.
« Dès mon retour à Los Angeles au terme de la dernière saison, je me suis remis au boulot. […] Il y a beaucoup de compétition au sein de ce groupe de receveurs, mais c’est justement la compétition qui amène le meilleur d’un London. Ça tombe bien, je suis un London. »