LONDRES, Royaume-Uni - La légende de l'athlétisme britannique Mo Farah a affirmé qu'il était prêt à subir de nouveaux contrôles antidopage « n'importe quand, n'importe où » et à ce que ces échantillons soient testés à nouveau, dans des propos rapportés par les médias britanniques dimanche.

« Je ne suis au courant d'aucune demande. Mais, comme je l'ai déjà dit à de nombreuses reprises, je serais heureux d'être contrôlé à nouveau et que mes échantillons soient analysés ou réanalysés maintenant ou à l'avenir, par n'importe quelle organisation », a déclaré l'athlète de 33 ans qui a remporté le 5 000 mètres et le 10 000 mètres aux Jeux olympiques de Londres et de Rio.

Farah avait affirmé le week-end dernier être « un athlète propre » après la mise en cause par le Sunday Times de son entraîneur Alberto Salazar, accusé d'utiliser des produits pour améliorer les performances de ses athlètes.

L'Agence antidopage américaine (Usada) avait confirmé avoir compilé un dossier sur Salazar, suite à un signalement l'accusant d'avoir recours à des substances pour améliorer les performances de ses athlètes.

Selon l'édition du Daily Mail de samedi, l'Usada estime que l'agence dispose d'assez d'éléments pour demander une nouvelle analyse des échantillons des athlètes du groupe de Salazar, le Nike Oregon Project.

L'Agence antidopage britannique (Ukad) a affirmé travaillé main dans la main avec l'Usada. Elle a aussi précisé dans un communiqué que ce serait à elle que reviendrait la tâche de nouvelles ananlyses, le Britannique Farah restant sous sa juridiction même en s'entraînant au États-Unis.

Le Sunday Times a rapporté dimanche dernier qu'un rapport de l'Usada, obtenu par le groupe de hackers Fancy Bears, affirmait que Salazar abusait de médicaments sur ordonnance et faisait des expérimentations avec des infusions d'un complément expérimental à base de l'acide aminé L-carnitine.

Le journal a affirmé avoir vu des documents montrant que Salazar avait administré par voie intraveineuse des infusions à Mo Farah et une demi-douzaine de coureurs américains et que l'Usada avait conclu que les traitements des Américains avaient « presque certainement » enfreint les règles antidopage.