Marie-Ève Drolet en Coupe du monde
Amateurs jeudi, 22 janv. 2009. 11:13 dimanche, 22 déc. 2024. 17:25
MONTRÉAL - Marie-Ève Drolet est officiellement de retour au sein de l'équipe nationale de patinage de vitesse courte piste. L'athlète de Saguenay, fraîchement sortie de sa retraite, aura l'occasion de participer à une étape de la Coupe du monde à Sofia en Bulgarie, du 6 au 8 février.
"Ce sera intéressant de me mesurer à l'élite mondiale et de m'habituer à l'action d'une course internationale, a dit Drolet, qui vient de prendre part aux championnats canadiens. L'objectif, c'est Vancouver. Ça fait seulement quatre mois que j'ai recommencé à patiner, et il me reste entre six et sept mois à m'entraîner avant la sélection olympique. Je vais être prête."
Drolet a terminé quatrième deux fois aux championnats canadiens, la fin de semaine dernière, à l'Aréna Maurice-Richard à Montréal. Elle a participé à deux finales sur trois, ce qui a été suffisant pour convaincre le comité de la Haute Performance de Patinage de Vitesse Canada de lui offrir cette invitation.
"Ça va m'aider à affronter à nouveau les Canadiennes, a soutenu la patineuse de 26 ans, qui était à l'écart de la compétition depuis sept ans. J'ai constaté que j'étais forte physiquement mais que j'ai encore des failles sur le plan stratégique. Il faut que je sois plus stable lorsque les filles me bousculent."
L'ex-patineuse de vitesse courte piste Isabelle Charest voit d'un bon oeil ce retour à la compétition.
"Marie-Ève, c'est un talent brut assez fort, a dit Charest. Elle a démontré qu'elle est en forme. C'est difficile pour elle d'avoir le sens de la course après tant d'années. Elle doit redécouvrir ce réflexe qui a fait partie de son succès avant sa retraite. Je pense qu'elle est un bon atout pour Vancouver."
Drolet a vite constaté qu'elle devrait se montrer plus coriace pour arriver à ses fins.
"Je trouve que je patine mieux qu'avant, mais il faut que mon cerveau s'habitue au style des autres patineuses. Elles sont plus agressives qu'avant", a remarqué la médaillée de bronze au relais 3000 m aux Jeux de Salt Lake City.
"J'ai toujours de grosses attentes et je me mets autant de pression qu'avant. Il y a des patineuses qui m'ont dit que j'étais leur idole. C'est drôle car quand j'ai arrêté, j'étais la plus jeune. Maintenant à mon retour, je suis la plus vieille."
La nouvelle recrue a tout de même été un peu étonnée par sa capacité à retrouver son rythme.
" C'est vraiment impressionnant comment le corps humain arrive à s'adapter. On aurait dit que mes muscles avaient en mémoire les mouvements. Je me suis améliorée rapidement, a précisé Drolet. Je me suis toujours dit, la place où j'ai toujours eu le plus de confiance en moi, c'est sur la glace. En rechaussant mes patins, je suis revenue avec ce feeling là et c'est un beau feeling."
La patineuse, qui poursuivra son entraînement à Calgary, ne veut plus s'éloigner de la patinoire.
"Je vais patiner encore longtemps même si je ne fais pas les Jeux. Ca me tient en forme et ça m'a manqué. Je tiens à garder cet équilibre dans ma vie."
"Ce sera intéressant de me mesurer à l'élite mondiale et de m'habituer à l'action d'une course internationale, a dit Drolet, qui vient de prendre part aux championnats canadiens. L'objectif, c'est Vancouver. Ça fait seulement quatre mois que j'ai recommencé à patiner, et il me reste entre six et sept mois à m'entraîner avant la sélection olympique. Je vais être prête."
Drolet a terminé quatrième deux fois aux championnats canadiens, la fin de semaine dernière, à l'Aréna Maurice-Richard à Montréal. Elle a participé à deux finales sur trois, ce qui a été suffisant pour convaincre le comité de la Haute Performance de Patinage de Vitesse Canada de lui offrir cette invitation.
"Ça va m'aider à affronter à nouveau les Canadiennes, a soutenu la patineuse de 26 ans, qui était à l'écart de la compétition depuis sept ans. J'ai constaté que j'étais forte physiquement mais que j'ai encore des failles sur le plan stratégique. Il faut que je sois plus stable lorsque les filles me bousculent."
L'ex-patineuse de vitesse courte piste Isabelle Charest voit d'un bon oeil ce retour à la compétition.
"Marie-Ève, c'est un talent brut assez fort, a dit Charest. Elle a démontré qu'elle est en forme. C'est difficile pour elle d'avoir le sens de la course après tant d'années. Elle doit redécouvrir ce réflexe qui a fait partie de son succès avant sa retraite. Je pense qu'elle est un bon atout pour Vancouver."
Drolet a vite constaté qu'elle devrait se montrer plus coriace pour arriver à ses fins.
"Je trouve que je patine mieux qu'avant, mais il faut que mon cerveau s'habitue au style des autres patineuses. Elles sont plus agressives qu'avant", a remarqué la médaillée de bronze au relais 3000 m aux Jeux de Salt Lake City.
"J'ai toujours de grosses attentes et je me mets autant de pression qu'avant. Il y a des patineuses qui m'ont dit que j'étais leur idole. C'est drôle car quand j'ai arrêté, j'étais la plus jeune. Maintenant à mon retour, je suis la plus vieille."
La nouvelle recrue a tout de même été un peu étonnée par sa capacité à retrouver son rythme.
" C'est vraiment impressionnant comment le corps humain arrive à s'adapter. On aurait dit que mes muscles avaient en mémoire les mouvements. Je me suis améliorée rapidement, a précisé Drolet. Je me suis toujours dit, la place où j'ai toujours eu le plus de confiance en moi, c'est sur la glace. En rechaussant mes patins, je suis revenue avec ce feeling là et c'est un beau feeling."
La patineuse, qui poursuivra son entraînement à Calgary, ne veut plus s'éloigner de la patinoire.
"Je vais patiner encore longtemps même si je ne fais pas les Jeux. Ca me tient en forme et ça m'a manqué. Je tiens à garder cet équilibre dans ma vie."