Je vise une finale à Minneapolis
Amateurs lundi, 27 mars 2006. 17:33 mercredi, 11 déc. 2024. 23:59
Dans ma chronique de la semaine dernière, je mentionnais que l'objectif de l'équipe canadienne au Championnat du monde de patinage de vitesse courte piste par équipe, qui s'est tenu à l'Aréna Maurice-Richard en fin de semaine, était de terminer au deuxième rang. Mais nous avons pris la troisième place.
Je pense que ça s'est joué au relais. Tania (Vicent) et moi avons fait une erreur au relais qui nous a probablement coûté cette épreuve. Je ne peux pas dire ce qui serait arrivé si nous n'avions pas fait cette erreur mais je suis déçue de ce côté-là.
Toutes les filles ont fait de belles courses, c'est le côté positif. Mais quand on fait un bilan, la troisième place me déçoit un peu.
Pour ma part, j'ai bien fait au 1000 mètres. Il y a eu deux personnes qui ont chuté mais je connaissais une bonne course jusque là. Au 500 mètres, qui est ma force, ça n'a pas tellement bien été. Nous étions quatre sur la ligne, c'est mon entraîneur qui m'a placé là, et j'ai eu un petit accrochage avec la patineuse italienne au départ.
Personnellement, je n'ai pas fait de super courses en fin de semaine. Mais je sais que je suis capable de faire des meilleures course sur 500 mètres et au 1000 mètres, j'ai bien fait. En regardant de cet angle, je sais que je peux faire des bonnes courses le week-end prochain alors que se tiendront le championnat du monde individuel à Minneapolis, aux États-Unis.
Mon objectif là-bas est de faire une finale individuelle. J'aimerais ça avoir un bon classement, moi qui en serai à une première participation au championnat du monde individuel. Au relais, on sait qu'on est capable de faire un top 2 et on va se battre pour la première place avec les Coréennes ou les Chinoises.
Le championnat du monde individuel constitue la dernière épreuve de la saison. Par la suite, nous avons un mois complet de repos. On est libre de faire ce qu'on veut mais il faut tout de même rester actif. Par la suite, l'entraînement reprend lentement à l'extérieur puis en juin, on devrait commencer sur la glace.
Exigeant
L'entraîneur Guy Thibault a déclaré dans les médias en fin de semaine que le calendrier était chargé, particulièrement lors des années olympiques.
Pour ma part, il n'y a pas beaucoup plus de compétitions qu'une année normale mais on a tout de même passé un mois en Italie et la saison est très longue.
Nous avons commencé notre entraînement sur glace un mois plus tôt, en mai. On a donc un mois de plus à l'entraînement et la saison se termine à peu près à la même date cette année.
Il fallait avoir trois « peak » cette saison, qu'on atteigne notre forme maximale à trois moments et on ne compte même pas les championnats mondiaux. Ça aussi ça été difficile. Les trois points forts de la saison ont été en septembre avec les sélections olympiques au niveau canadien. Ensuite, les troisième et quatrième épreuves de la coupe du monde qui comptaient également pour les qualifications olympiques mais au niveau international, puis il y a eu les Jeux olympiques.
Quand il n'y a pas de Jeux, le championnat du monde devient la priorité tout comme la sélection au niveau canadien.
Quand les athlètes se préparent pour atteindre un sommet, ils poussent beaucoup plus à l'entraînement et de sept à dix jours avant la compétition, il faut baisser le rythme de l'entraînement pour récupérer.
Quand j'arrive à un point, environ deux semaines avant la compétition, je me dis que je vais être incapable de performer tellement je suis épuisée mentalement et physiquement. C'est la même chose pour toutes les patineuses. Mais ça se replace avec les entraînements plus légers. Actuellement, je m'entraîne environ 25 heures par semaine à raison de deux séances par jour.
L'entraînement porte sur l'endurance et la vitesse et nous alternons entre le système aérobique et le système anaérobique à chaque jour. Par exemple, si nous faisons de la vitesse une journée, le lendemain, nous allons axer sur la vitesse moyenne mais sur de plus longues distances.
Mais aux Jeux, nous avions des entraînements plus spécifiques selon nos épreuves.
À bientôt !
Anouk
Visitez mon site Internet : http://v117.vweb.citenet.net/anouk/
*Propos recueillis par RDS.ca
Je pense que ça s'est joué au relais. Tania (Vicent) et moi avons fait une erreur au relais qui nous a probablement coûté cette épreuve. Je ne peux pas dire ce qui serait arrivé si nous n'avions pas fait cette erreur mais je suis déçue de ce côté-là.
Toutes les filles ont fait de belles courses, c'est le côté positif. Mais quand on fait un bilan, la troisième place me déçoit un peu.
Pour ma part, j'ai bien fait au 1000 mètres. Il y a eu deux personnes qui ont chuté mais je connaissais une bonne course jusque là. Au 500 mètres, qui est ma force, ça n'a pas tellement bien été. Nous étions quatre sur la ligne, c'est mon entraîneur qui m'a placé là, et j'ai eu un petit accrochage avec la patineuse italienne au départ.
Personnellement, je n'ai pas fait de super courses en fin de semaine. Mais je sais que je suis capable de faire des meilleures course sur 500 mètres et au 1000 mètres, j'ai bien fait. En regardant de cet angle, je sais que je peux faire des bonnes courses le week-end prochain alors que se tiendront le championnat du monde individuel à Minneapolis, aux États-Unis.
Mon objectif là-bas est de faire une finale individuelle. J'aimerais ça avoir un bon classement, moi qui en serai à une première participation au championnat du monde individuel. Au relais, on sait qu'on est capable de faire un top 2 et on va se battre pour la première place avec les Coréennes ou les Chinoises.
Le championnat du monde individuel constitue la dernière épreuve de la saison. Par la suite, nous avons un mois complet de repos. On est libre de faire ce qu'on veut mais il faut tout de même rester actif. Par la suite, l'entraînement reprend lentement à l'extérieur puis en juin, on devrait commencer sur la glace.
Exigeant
L'entraîneur Guy Thibault a déclaré dans les médias en fin de semaine que le calendrier était chargé, particulièrement lors des années olympiques.
Pour ma part, il n'y a pas beaucoup plus de compétitions qu'une année normale mais on a tout de même passé un mois en Italie et la saison est très longue.
Nous avons commencé notre entraînement sur glace un mois plus tôt, en mai. On a donc un mois de plus à l'entraînement et la saison se termine à peu près à la même date cette année.
Il fallait avoir trois « peak » cette saison, qu'on atteigne notre forme maximale à trois moments et on ne compte même pas les championnats mondiaux. Ça aussi ça été difficile. Les trois points forts de la saison ont été en septembre avec les sélections olympiques au niveau canadien. Ensuite, les troisième et quatrième épreuves de la coupe du monde qui comptaient également pour les qualifications olympiques mais au niveau international, puis il y a eu les Jeux olympiques.
Quand il n'y a pas de Jeux, le championnat du monde devient la priorité tout comme la sélection au niveau canadien.
Quand les athlètes se préparent pour atteindre un sommet, ils poussent beaucoup plus à l'entraînement et de sept à dix jours avant la compétition, il faut baisser le rythme de l'entraînement pour récupérer.
Quand j'arrive à un point, environ deux semaines avant la compétition, je me dis que je vais être incapable de performer tellement je suis épuisée mentalement et physiquement. C'est la même chose pour toutes les patineuses. Mais ça se replace avec les entraînements plus légers. Actuellement, je m'entraîne environ 25 heures par semaine à raison de deux séances par jour.
L'entraînement porte sur l'endurance et la vitesse et nous alternons entre le système aérobique et le système anaérobique à chaque jour. Par exemple, si nous faisons de la vitesse une journée, le lendemain, nous allons axer sur la vitesse moyenne mais sur de plus longues distances.
Mais aux Jeux, nous avions des entraînements plus spécifiques selon nos épreuves.
À bientôt !
Anouk
Visitez mon site Internet : http://v117.vweb.citenet.net/anouk/
*Propos recueillis par RDS.ca