Temple : Bonds et cie sur les bulletins
Baseball mardi, 27 nov. 2012. 20:38 mercredi, 11 déc. 2024. 06:52
NEW YORK, États-Unis - Les décideurs se livreront au plus animé débat quant à l'admission de joueurs au Temple de la renommée du baseball depuis celui qui a entouré Pete Rose: Est-ce que Barry Bonds, Roger Clemens et Sammy Sosa ont leur place à Cooperstown, malgré de fortes allégations de dopage qui viennent entacher leurs ronflantes statistiques?
Le scrutin d'une durée d'un mois aura des allures de référendum portant sur l'époque des stéréoïdes anabolisants. Le bulletin de vote a été publié mercredi, et les noms des Bonds, Clemens et Sosa y figurent pour la première fois.
Bonds est le meilleur frappeur de circuits de l'histoire, avec 762, et il a remporté sept titres de joueur par excellence. Clemens a mis la main à sept reprises sur le trophée Cy Young et il vient au neuvième rang chez les lanceurs de l'histoire, avec 354 victoires. Sosa occupe le huitième rang des frappeurs de circuits, avec 609.
Plus de 600 membres de l'Association des chroniqueurs de baseball d'Amérique apposeront leur vote sur le bulletin qui inclut 37 noms.
Les candidats doivent recevoir 75 pour cent de votes afin d'être intronisés au Temple. Les résultats seront dévoilés le 9 janvier.
Craig Biggio, Mike Piazza et Curt Schilling font aussi partie des 24 candidats qui en sont à leur première année d'admissibilité. Jack Morris, Jeff Bagwell et Tim Raines figurent parmi les vétérans à la recherche de la reconnaissance ultime.
Si le passé est garant de l'avenir, on peut conclure que les chances ne favorisent pas du tout les Bonds, Clemens et Sosa. Mark McGwire et Rafael Palmeiro montrent également tous deux des statistiques dignes de Cooperstown, mais des exploits assombris par le dopage les prive d'une élection jusqu'à maintenant.
«On voyait venir ce scrutin depuis plusieurs années, en sachant qu'il serait controversé ainsi qu'une source de division sans précédent», écrit dans un courriel Larry Stone du quotidien The Seattle Times.
«J'espère qu'on commencera à y voir un peu plus clair en regard du statut des joueurs admissibles au Temple de la renommée qui sont liés au scandale du dopage. Mais j'en doute.»
Peu importe, ce scrutin fera assurément grandement jaser. La dernière fois que de vives discussions semblables ont eu lieu a été à l'occasion de l'exclusion à vie de Pete Rose. Le plus prolifique frappeur de coups sûrs de l'histoire a accepté sa sanction en 1989, après qu'une enquête eut révélé qu'il avait parié sur des matchs des Reds de Cincinnati, tout en étant le gérant de l'équipe.
Le scrutin d'une durée d'un mois aura des allures de référendum portant sur l'époque des stéréoïdes anabolisants. Le bulletin de vote a été publié mercredi, et les noms des Bonds, Clemens et Sosa y figurent pour la première fois.
Bonds est le meilleur frappeur de circuits de l'histoire, avec 762, et il a remporté sept titres de joueur par excellence. Clemens a mis la main à sept reprises sur le trophée Cy Young et il vient au neuvième rang chez les lanceurs de l'histoire, avec 354 victoires. Sosa occupe le huitième rang des frappeurs de circuits, avec 609.
Plus de 600 membres de l'Association des chroniqueurs de baseball d'Amérique apposeront leur vote sur le bulletin qui inclut 37 noms.
Les candidats doivent recevoir 75 pour cent de votes afin d'être intronisés au Temple. Les résultats seront dévoilés le 9 janvier.
Craig Biggio, Mike Piazza et Curt Schilling font aussi partie des 24 candidats qui en sont à leur première année d'admissibilité. Jack Morris, Jeff Bagwell et Tim Raines figurent parmi les vétérans à la recherche de la reconnaissance ultime.
Si le passé est garant de l'avenir, on peut conclure que les chances ne favorisent pas du tout les Bonds, Clemens et Sosa. Mark McGwire et Rafael Palmeiro montrent également tous deux des statistiques dignes de Cooperstown, mais des exploits assombris par le dopage les prive d'une élection jusqu'à maintenant.
«On voyait venir ce scrutin depuis plusieurs années, en sachant qu'il serait controversé ainsi qu'une source de division sans précédent», écrit dans un courriel Larry Stone du quotidien The Seattle Times.
«J'espère qu'on commencera à y voir un peu plus clair en regard du statut des joueurs admissibles au Temple de la renommée qui sont liés au scandale du dopage. Mais j'en doute.»
Peu importe, ce scrutin fera assurément grandement jaser. La dernière fois que de vives discussions semblables ont eu lieu a été à l'occasion de l'exclusion à vie de Pete Rose. Le plus prolifique frappeur de coups sûrs de l'histoire a accepté sa sanction en 1989, après qu'une enquête eut révélé qu'il avait parié sur des matchs des Reds de Cincinnati, tout en étant le gérant de l'équipe.