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RÉSULTATS

L'action la plus dramatique de l'histoire des Capitales, selon Patrick Scalabrini

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Le gérant des Capitales de Québec Patrick Scalabrini est encore transporté par la conquête de ce troisième championnat consécutif moins de trois jours après le circuit dramatique d'Anthony Quirion qui a éliminé les Wild Things de Washington en quatre parties, samedi dans la Vieille Capitale.

 Scalabrini célèbre son huitième championnat depuis qu'il dirige les Capitales en 2010.

Le gérant, qui était de passage au 5 à 7 de RDS lundi, admet que son équipe a réalisé toute une remontée pour enlever les grands honneurs alors que son équipe ne connaissait  pas une grande rencontre. « On était à peine dans la partie pendant presque tout le match. C'était 6-1 et on ne jouait pas très bien, étant dominé par leur partant. Soudainement, on a été capable de gratter deux points contre leur enclos de relève en huitième. Puis dans les gradins, la foule s'est mise à faire du bruit et on a senti le vent tourner.»

Il a vécu une fin de match dramatique alors que son équipe et les partisans vivaient des montagnes russes d'émotions. « En neuvième, on a réussi à mettre des coureurs sur les buts, mais encore là, l'écart était élevé. C'était difficile. On a réussi à gratter un point, et à deux reprises, on s'est retrouvé en situation de deux retraits et deux prises contre nous. On est passé tout près de perdre ce match et de se rendre dans un match ultime où tout peut arriver. La magie a opéré avec Anthony Quirion. C'est l'action la plus dramatique de l'histoire des Capitales. »

Année après année, les Capitales parviennent  à être compétitifs. Selon Scalabrini, la recette du succès de son club fonctionne toujours. « Notre recette est gagnante et on a plus de facilité à attirer les bons joueurs pour toutes les raisons que l'on connait. Le stade est magnifique, nous avons les meilleurs partisans du baseball indépendant et la ville est magnifique. Tous les ingrédients y sont pour attirer les joueurs de qualité. Nous sommes aussi une superbe organisation qui prend soin des joueurs. »

Dès que les joueurs se pointent au printemps, ils sont rapidement placés dans le bain d'une équipe conquérante. « Dès le jour un du camp, nous parlons déjà du championnat. C'est le standard que l'on explique à nos joueurs dès le premier jour. C'est aussi une raison pour laquelle les gars veulent venir ici parce qu'ils savent que nous aurons une chance de gagner. »

Les partisans des Capitales peuvent se rassurer, du moins à moyen terme, Scalabrini prévoit rester à la barre de l'équipe, du moins le temps que ses enfants grandissent. « Je ne dis pas qu'un jour, je n'évaluerai pas la situation et que je n'aurai pas le goût de vivre, comme lorsque j'étais joueur, dans les ligues mineures et gravir les  échelons et peut-être un jour réaliser mon rêve d'enfant de me rendre dans les ligues majeures. »