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Alek Manoah ne veut pas se sentir inutile pendant sa réadaptation

Alek Manoah Alek Manoah - PC
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Après qu'une série de blessures ait retardé son début de saison, une autre y a mis fin après seulement cinq départs. Le lanceur des Blue Jays Alek Manoah compte bien se servir de cette période de réadaptation pour retrouver sa forme des beaux jours.

Au Scott Mitchell Show, Manoah a décrit au journaliste la blessure au coude qui l'a contraint à être opéré.

« Vous ne savez jamais ce qu'est une grosse blessure tant que vous n'en subissez pas une. Je n'ai jamais eu à sortir au milieu d'un match. D'habitude, je me dis que je peux tolérer et me rendre à une quatrième, cinquième, sixième manche. »

Le représentant torontois connaissait une belle entame contre les White Sox de Chicago le 29 mai avec trois retraits en une manche et deux tiers. C'était avant que l'entraîneur John Schneider ne vienne à sa rencontre après qu'il ait lancé une balle à une vélocité sous la moyenne. Après une brève discussion, l'athlète de 26 ans a été retiré du monticule.

« À ce moment-là, je me suis dit que j'en avais traversé des épreuves, mais que je ne passerais pas à travers cette fois.

« [L'arrêt-court des Jays] Bo Bichette était derrière moi [quand Schneider est allé le voir] et il disait "Sortez-le, sortez-le, il va se faire encore plus mal". »

Deux jours plus tard, Manoah était placé sur la liste des blessés pour 15 jours, puis il a été opéré le 17 juin. La réadaptation prendra environ un an, a-t-il confirmé. Il rappelle que chacun vit ce processus de façon différente, et il a abordé le sujet avec des coéquipiers qui ont subi des interventions similaires, comme Chad Green, Chris Bassitt et Jordan Romano.

Le droitier souhaite se servir de ce congé forcé de manière constructive.

« Le plus difficile, c'est de trouver comment ne pas être inutile. Physiquement, je le suis, car je ne peux pas lancer, je ne peux pas jouer. Mais je peux servir de mentor aux plus jeunes, aider les lanceurs lors des rencontres d'équipe », d'expliquer Manoah.

« C'est une grosse partie de ma carrière, un processus de 13 mois. Ça pourrait aller dans un sens comme dans l'autre, alors je dois tout faire pour m'assurer d'aller dans la bonne direction. »