Même 24 caméras n'ont pas clarifié le du vol de but de Jazz Chisholm

Malgré la présence de 24 caméras, les responsables des révisions vidéo des Ligues majeures de baseball n'ont pas trouvé une image précise permettant de déterminer si le gant de Michael Massey a touché au pied gauche de Jazz Chisholm fils avant que celui-ci ne touche le coin du deuxième coussin.

La décision initiale de l'arbitre Lance Barrett, qui a jugé Chisholm sauf, a été maintenue confirmant le larcin. Alex Verdugo a suivi avec un simple bon pour un point qui a donné l'avance pour de bon aux Yankees de New York, chemin faisant vers une victoire de 6-5 contre les Royals de Kansas City lors du premier match de leur série de section de la Ligue américaine, samedi soir.

« Ils ont simplement dit qu'il n'y avait rien de clair et convaincant pour renverser (la décision originale), et que s'il avait été déclaré retiré, cette décision aurait été maintenue aussi », a précisé le gérant des Royals Matt Quatraro dimanche.

Le score était de 5-5 lorsque Chisholm a cogné un simple contre Michael Lorenzen à titre de premier frappeur en septième manche.

Chisholm a couru vers le deuxième coussin au moment Anthony Volpe a fendu l'air sur une troisième prise, et lorsque Chisholm a glissé au deuxième but, son pied gauche a frotté la terre à quelques centimètres du coussin au point où il s'est soudainement relevé.

Massey, le joueur de deuxième but des Royals, a sauté dans les airs pour saisir le relais du receveur Salvador Perez et a descendu son gant au moment où Chisholm s'approchait du coussin. Le gant a touché le côté avant gauche du soulier de Chisholm au moment où le côté arrière gauche du soulier atteignait le coussin.

Après avoir discuté au téléphone avec Bill Duplissea, coordonnateur des reprises vidéo avec les Royals qui se trouvait dans une salle remplie d'écrans, Quatraro a demandé une reprise vidéo.

Chris Conroy, l'officiel en fonction au Centre des opérations vidéo situé au Rockefeller Center, a passé environ deux minutes à scruter une série de vidéos en forme de rectangles sur un grand écran situé à quelques centimètres de lui.

Informé de la décision de Conroy, Barrett a annoncé la la foule au Yankee Stadium : « Après révision, la décision sur le terrain est maintenue. Le coureur est sauf. »

Depuis l'abri des joueurs des Royals, Quatraro, les bras croisés, a hoché la tête.

« Après avoir regardé tous les angles pertinents, l'officiel responsable des reprises vidéo n'a pas pu déterminer de façon définitive que le joueur défensif a touché au coureur avant que le coureur ne touche au deuxième coussin », ont expliqué les autorités du baseball majeur dans un communiqué.

« De plus, l'officiel responsable des reprises vidéo n'a pas pas pu déterminer de manière définitive que le coureur n'a pas été capable de maintenir le contact avec le coussin au moment où le joueur défensif l'a touché avec son gant. »

Les règles entourant les révisions vidéo au baseball majeur stipulent que l'officiel posté au centre de contrôle a trois options: confirmer la décision, la renverser, ou «maintenir la décision prise sur le terrain en l'absence de preuves claires et convaincantes pour la changer».

« C'est un peu comme un système judiciaire, exact? Ça doit être clair et convaincant, et qu'est-ce que cela signifie? » a questionné Quatraro.

« Clairement, nous disons qu'il y avait des preuves pour la renverser. Mais nous parlons d'une fraction de pouce à grande vitesse et tout le reste. Je comprends à quel point c'est difficile pour toutes les personnes impliquées. »

Massey a regardé le ralenti sur le tableau indicateur du champ centre et a maintenu «qu'on pouvait voir de l'espace entre son talon et le coin du coussin».

Massey a revu les images après le dernier retrait.

« C'est frustrant parce que la vidéo que j'ai vue m'a semblé assez convaincante », a déclaré Massey.

« À mon avis, c'est l'une de ces choses, si c'est quelque chose qui ne va pas être renversé, alors je ne sais pas vraiment ce qui est clair et convaincant et je ne suis pas vraiment sûr de l'utilité du système si une décision comme celle-là n'est pas renversée. Nous lui avons touché. Nous pouvions voir un contact clair. Nous pouvions voir de l'espace entre son pied et le coussin. »

Mais pour Conroy, ce n'était pas assez clair pour changer la décision.

« Il y a un peu de terre qui gêne », a déclaré Massey. « Nous jouons un sport imparfait. C'est à l'extérieur, il y a du vent, de la pluie, de la terre. »