PORT ST. LUCIE, Fla. - Mike Piazza est de retour avec les Mets de New York, agissant comme instructeur au camp d'entraînement.

« C'est un plaisir pour moi, a dit l'ex-joueur vedette, sélectionné à 12 reprises au sein des équipes d'étoiles. Je suis privilégié d'avoir l'occasion de le faire à temps partiel. Je ne sais pas ce que l'avenir réserve, je profite seulement de l'instant présent. C'est plaisant d'être de retour en uniforme et autour du vestiaire. Et je sens que j'ai beaucoup à partager. »

L'ex-joueur étoile travaille en compagnie de Travis d'Arnaud et les autres receveurs de l'équipe.

« Évidemment, j'ai perdu beaucoup de mes capacités de l'époque où je jouais, mais si je peux partager mon expérience avec certains de ces jeunes joueurs et peut-être les aider à faire avancer leur carrière, c'est très gratifiant. »

Piazza, âgé de 45 ans, a maintenu une moyenne de .308 avec 427 circuits et 1355 points produits en 16 ans de carrière avec les Dodgers de Los Angeles, les Marlins de la Floride, les Mets, les Padres de San Diego et les Athletics d'Oakland.

Il a recueilli 62,2 pour cent des votes au scrutin du Temple de la renommée du baseball au mois de janvier, 49 de moins que les 75 pour cent requis pour son admission.

Piazza oeuvrait avec l'équipe nationale italienne comme instructeur des frappeurs et il a reçu l'invitation des Mets en septembre.

« Je ne suis pas un instructeur agressif, a-t-il dit. De par la façon dont on m'a enseigné, je vois ça davantage comme parler de l'art de frapper, de l'approche à adopter au marbre, d'obtenir un bon lancer. C'est assez simple. Ce n'est pas très technique, ce n'est pas de cette façon que j'ai appris. »

D'Arnaud, qui a grandi à Lakewood, en Californie, était un partisan des Dodgers et Piazza était son idole.

« C'est un rêve, a avoué d'Arnaud. J'aimais sa façon de frapper et de diriger les lanceurs. J'ai essayé d'imiter son style quand j'étais jeune. »

Piazza dit d'Arnaud qu'il possède tous les atouts nécessaires.

« La priorité pour lui, c'est de rester en santé et d'être constant. Vous n'avez pas toujours besoin de frapper le coup sûr décisif, si vous faite bien votre travail derrière le marbre, que vous bloquez un lancer avec le point égalisateur ou victorieux au troisième coussin. »