L'agressivité, une arme à double tranchant pour les Raptors
Avant le début de la saison, les Raptors de Toronto affirmaient haut et fort qu'ils voulaient jouer avec robustesse, avec rapidité et avec agressivité. Mais après neuf matchs, ce style de jeu est devenu une arme à double tranchant pour la formation de Toronto.
Malgré une fiche de 2-7, les Raptors mènent la NBA avec 30,6 mentions d'assistance par match et montrent le huitième meilleur rendement offensif du circuit avec 118 points marqués en moyenne.
Les Raptors ont aussi alloué 124,7 points par match, au dernier rang de la ligue, mais a perdu cinq de ses six derniers matchs par six points ou moins.
Leur jeu de transition suffoquant en défense est à l'origine de revirements 19,5 % du temps, au sommet de la NBA, mais ils ont été victimes de 16,8 revirements par match lorsqu'ils ont la possession du ballon, la troisième pire moyenne de la ligue.
« Il faut continuer à jouer comme ça et trouver des solutions », a dit R.J. Barrett, notant que les Raptors menaient après trois quarts avant de perdre 122-107 contre les Kings à Sacramento, mercredi, et qu'ils avaient eu une avance de 15 points contre les Nuggets avant de s'incliner 121-119, lundi à Denver.
« On fait les bonnes choses, on doit juste apprendre à maintenir le rythme pendant 48 minutes. Quand vous avez une nouvelle équipe avec beaucoup de jeunes joueurs, c'est un processus d'apprentissage pour nous tous. »
Toronto s'est largement appuyé sur ses recrues ou ses joueurs de deuxième année en raison des blessures à Scottie Barnes (fracture à une orbite) et à Immanuel Quickley (contusion pelvienne). Les vétérans réservistes Kelly Olynyk (tension lombaire) et Bruce Brown (arthroscopie au genou).
« Ceux qui jouent s'habituent à jouer avec leurs coéquipiers, et de cette façon, on pourra prendre notre envol quand Scottie, Quickley et tout le monde seront de retour, a dit Gradey Dick après la défaite contre les Nuggets. [L'entraîneur-chef Darko Rajakovic] nous a dit qu'il ne donnait pas d'importance aux victoires morales, donc je pense qu'on adopte cette mentalité, alors on ne peut pas être heureux de passer proche. »
« Avec l'équipe qu'on a, on a besoin de savoir qu'on joue bien, mais ultimement, on doit savoir comment mettre la touche finale. »