D'inconnu à coqueluche
Hockey mercredi, 1 mars 2006. 18:28 samedi, 23 nov. 2024. 06:57
SUNRISE (PC) - Cristobal Huet est davantage reconnu au Québec qu'en France. À Grenoble, sa ville natale, le gardien du Canadien peut déambuler dans les rues sans créer d'attroupement.
À Montréal, la situation est bien différente. En l'espace de quelques semaines, Huet est devenu la coqueluche des partisans de l'équipe. Sa brillante performance face aux Islanders de New York, mardi soir, devrait contribuer à sa popularité naissante.
Les débuts de Huet à Montréal n'avaient pourtant rien de prometteur. On se souvient que le Canadien a oublié de le présenter à la foule lors du match inaugural même s'il avait son chandail sur le dos. Un manque de communication, avait-on dit alors.
«Ça ne m'a pas blessé, assure-t-il aujourd'hui. J'étais arrivé la veille et je m'étais promené dans les estrades pour signer des autographes. Ce n'était pas grave.»
Les séries
Durant la pause olympique, Huet est retourné chez lui dans un certain anonymat.
«À l'aréna, les jeunes étaient contents de me voir, dit-il avec sa modestie coutumière. Mais dans la ville, il n'y a pas d'effervescence sur mon passage. Je demeure encore inconnu du grand public», ajoute-t-il d'un petit sourire timide.
Les choses pourraient changer s'il parvient à conduire le Canadien aux séries.
«Je peux représenter un espoir pour les jeunes, dit-il. En ce moment, je suis la vitrine du hockey français. Mais ce que je veux, c'est toucher tous les jeunes. Pas seulement les hockeyeurs.»
Contre les Islanders, Huet a concédé trois buts sur 35 lancers. Le Canadien menait déjà 5-1 lorsque Miroslav Satan a marqué deux fois pour réduire l'écart.
«Ces buts en troisième période m'ont frustré. Ils ont relancé les Islanders», a-t-il expliqué après la rencontre en affichant la détermination d'un fier compétiteur.
Dans le plan de match
Bob Gainey ne veut pas paraître étonné par les succès de son gardien. L'entraîneur du Canadien fait quand même valoir que ses homologues vont commencer à prendre des notes.
«Nous avons besoin de performances comme celles là, dit Gainey. Huet ressemble au gardien qu'il était avant la pause olympique. Il semble très à l'aise devant son filet. Je crois bien que les autres clubs vont maintenant être prêts à l'affronter. Ils vont devoir en tenir compte dans leur plan de match.»
Huet a participé à 18 rencontres. Il présente un dossier de 7-5-3, une moyenne de 2,40 et un taux d'arrêts de ,925. Son taux d'efficacité n'est pas officiel car il n'a pas joué suffisamment de matchs. Mais dans les faits, il est ex aequo avec Dominik Hasek au deuxième rang derrière le meneur Henrik Lundqvist (,927).
Gainey reconnaît que le genou de Huet l'a inquiété lors du camp d'entraînement.
«On avait un bon dossier sur lui. On le savait capable de bien jouer. Mais après sa blessure, on a eu un doute. Il s'agissait d'une blessure sérieuse, surtout pour un gardien.
«Heureusement, il s'est bien rétabli. C'est un bel exemple pour nous tous.»
À Montréal, la situation est bien différente. En l'espace de quelques semaines, Huet est devenu la coqueluche des partisans de l'équipe. Sa brillante performance face aux Islanders de New York, mardi soir, devrait contribuer à sa popularité naissante.
Les débuts de Huet à Montréal n'avaient pourtant rien de prometteur. On se souvient que le Canadien a oublié de le présenter à la foule lors du match inaugural même s'il avait son chandail sur le dos. Un manque de communication, avait-on dit alors.
«Ça ne m'a pas blessé, assure-t-il aujourd'hui. J'étais arrivé la veille et je m'étais promené dans les estrades pour signer des autographes. Ce n'était pas grave.»
Les séries
Durant la pause olympique, Huet est retourné chez lui dans un certain anonymat.
«À l'aréna, les jeunes étaient contents de me voir, dit-il avec sa modestie coutumière. Mais dans la ville, il n'y a pas d'effervescence sur mon passage. Je demeure encore inconnu du grand public», ajoute-t-il d'un petit sourire timide.
Les choses pourraient changer s'il parvient à conduire le Canadien aux séries.
«Je peux représenter un espoir pour les jeunes, dit-il. En ce moment, je suis la vitrine du hockey français. Mais ce que je veux, c'est toucher tous les jeunes. Pas seulement les hockeyeurs.»
Contre les Islanders, Huet a concédé trois buts sur 35 lancers. Le Canadien menait déjà 5-1 lorsque Miroslav Satan a marqué deux fois pour réduire l'écart.
«Ces buts en troisième période m'ont frustré. Ils ont relancé les Islanders», a-t-il expliqué après la rencontre en affichant la détermination d'un fier compétiteur.
Dans le plan de match
Bob Gainey ne veut pas paraître étonné par les succès de son gardien. L'entraîneur du Canadien fait quand même valoir que ses homologues vont commencer à prendre des notes.
«Nous avons besoin de performances comme celles là, dit Gainey. Huet ressemble au gardien qu'il était avant la pause olympique. Il semble très à l'aise devant son filet. Je crois bien que les autres clubs vont maintenant être prêts à l'affronter. Ils vont devoir en tenir compte dans leur plan de match.»
Huet a participé à 18 rencontres. Il présente un dossier de 7-5-3, une moyenne de 2,40 et un taux d'arrêts de ,925. Son taux d'efficacité n'est pas officiel car il n'a pas joué suffisamment de matchs. Mais dans les faits, il est ex aequo avec Dominik Hasek au deuxième rang derrière le meneur Henrik Lundqvist (,927).
Gainey reconnaît que le genou de Huet l'a inquiété lors du camp d'entraînement.
«On avait un bon dossier sur lui. On le savait capable de bien jouer. Mais après sa blessure, on a eu un doute. Il s'agissait d'une blessure sérieuse, surtout pour un gardien.
«Heureusement, il s'est bien rétabli. C'est un bel exemple pour nous tous.»