Brisebois est attendu à bras ouverts
Hockey mardi, 7 août 2007. 18:31 dimanche, 22 déc. 2024. 00:43
L'entraîneur-chef du Canadien, Guy Carbonneau, et quelques anciens membres de l'organisation se réjouissent du retour de Patrice Brisebois à Montréal.
Carbonneau croit que les départs de Sheldon Souray, Radek Bonk et Mike Johnson ont créé un vide chez le Canadien. Son équipe avait donc besoin d'autres joueurs d'expérience, notamment à la ligne bleue, et Brisebois correspondait à ce que l'on recherchait.
"On veut donner la chance aux jeunes et si quelqu'un se bat pour gagner son poste, on verra, mais présentement, il a une longueur d'avance", a confié Carbonneau.
"Tu as besoin de profondeur au sein d'une équipe, tu as besoin de vétérans, approuve Guy Lafleur. Je pense que c'est une bonne chose pour le Canadien de Montréal."
Vincent Damphousse connaît bien Patrice Brisebois puisque les deux joueurs ont évolué ensemble à Montréal pendant quelques saisons. Leur association a d'ailleurs été marquée par la conquête de la coupe Stanley en 1993. À quelques semaine du début de la saison 2007-2008, Damphousse a un souhait.
"J'espère que la foule va bien l'accueillir, parce que c'est un test pour les gens de Montréal, croit Damphousse. Si on veut attirer des joueurs de premier plan, il faut montrer qu'on applaudit et qu'on est content de voir les joueurs qui veulent jouer ici."
"Tu ne peux pas empêcher les gens de huer ou de faire quoi que ce soit. Ils paient pour voir un spectacle et s'attendent à un minimum de performance. Patrice sait dans quoi il s'embarque, il l'a déjà vécu dans le passé", nuance Lafleur.
"Je pense que les gens devraient être contents pour lui, affirme Carbonneau. On dit toujours que les Québécois ne veulent pas revenir chez eux. Je pense que nous devrions être fiers que même après la sortie à laquelle il a eu droit, il veut revenir ici et ça devrait être un bon atout pour nous."
"Moi je vais l'applaudir et j'espère qu'il va bien faire", conclut Damphousse.
Brisebois a disputé 904 matchs en saison régulière depuis le début de sa carrière, ce qui lui confère le troisième rang de l'édition actuelle du Canadien derrière Alex Kovalev et Bryan Smolinski.
Un entraîneur optimiste
Depuis le début de la chasse aux joueurs autonomes, le Canadien est parvenu à attirer quatre joueurs dans ses rangs.
Outre Patrice Brisebois, l'équipe s'est entendue avec un autre défenseur, Roman Hamrlik, et deux attaquants, Bryan Smolinski et Tom Kostopoulos.
Plusieurs croient que le Canadien ne s'est pas vraiment amélioré et qu'il sera encore exclu des séries la saison prochaine.
"Je ne pense pas que ce soit une excuse, mais si on n'avait pas eu le mois et demi de gastro qui a vraiment affecté notre club, on aurait fait les séries la saison dernière, croit Carbonneauu. Peut-être pas facilement, mais avec une avance de quatre ou cinq points. Il y a des équipes qui se sont améliorées, c'est certain, dans notre conférence, mais d'autres se sont affaiblies. Je pense que nous sommes encore dans le milieu de peloton. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Des fois ça prend un, deux ou trois joueurs qui connaissent des saisons exceptionnelles pour avoir un changement."
Il a appris sa leçon
Carbonneau entreprendra sa deuxième saison à la barre du Canadien.
Il avait acquis de l'expérience comme adjoint à Michel Therrien et Bob Gainey, mais la saison dernière lui aura permis d'en apprendre davantage sur le métier d'entraîneur-chef.
"La façon dont je vais diriger mes joueurs sur le banc, dans la chambre, il y aura beaucoup plus de communication. Je suis une personne renfermée, j'aime régler les problèmes seul. Parfois, ça a fonctionné quand j'étais joueur et j'ai appris que ça fonctionne moins bien maintenant, alors je vais être plus ouvert. Je ne dirais pas que l'on n'implique pas les joueurs, on leur parle constamment, mais je pense que je suis capable d'en faire plus."
Carbonneau croit que les départs de Sheldon Souray, Radek Bonk et Mike Johnson ont créé un vide chez le Canadien. Son équipe avait donc besoin d'autres joueurs d'expérience, notamment à la ligne bleue, et Brisebois correspondait à ce que l'on recherchait.
"On veut donner la chance aux jeunes et si quelqu'un se bat pour gagner son poste, on verra, mais présentement, il a une longueur d'avance", a confié Carbonneau.
"Tu as besoin de profondeur au sein d'une équipe, tu as besoin de vétérans, approuve Guy Lafleur. Je pense que c'est une bonne chose pour le Canadien de Montréal."
Vincent Damphousse connaît bien Patrice Brisebois puisque les deux joueurs ont évolué ensemble à Montréal pendant quelques saisons. Leur association a d'ailleurs été marquée par la conquête de la coupe Stanley en 1993. À quelques semaine du début de la saison 2007-2008, Damphousse a un souhait.
"J'espère que la foule va bien l'accueillir, parce que c'est un test pour les gens de Montréal, croit Damphousse. Si on veut attirer des joueurs de premier plan, il faut montrer qu'on applaudit et qu'on est content de voir les joueurs qui veulent jouer ici."
"Tu ne peux pas empêcher les gens de huer ou de faire quoi que ce soit. Ils paient pour voir un spectacle et s'attendent à un minimum de performance. Patrice sait dans quoi il s'embarque, il l'a déjà vécu dans le passé", nuance Lafleur.
"Je pense que les gens devraient être contents pour lui, affirme Carbonneau. On dit toujours que les Québécois ne veulent pas revenir chez eux. Je pense que nous devrions être fiers que même après la sortie à laquelle il a eu droit, il veut revenir ici et ça devrait être un bon atout pour nous."
"Moi je vais l'applaudir et j'espère qu'il va bien faire", conclut Damphousse.
Brisebois a disputé 904 matchs en saison régulière depuis le début de sa carrière, ce qui lui confère le troisième rang de l'édition actuelle du Canadien derrière Alex Kovalev et Bryan Smolinski.
Un entraîneur optimiste
Depuis le début de la chasse aux joueurs autonomes, le Canadien est parvenu à attirer quatre joueurs dans ses rangs.
Outre Patrice Brisebois, l'équipe s'est entendue avec un autre défenseur, Roman Hamrlik, et deux attaquants, Bryan Smolinski et Tom Kostopoulos.
Plusieurs croient que le Canadien ne s'est pas vraiment amélioré et qu'il sera encore exclu des séries la saison prochaine.
"Je ne pense pas que ce soit une excuse, mais si on n'avait pas eu le mois et demi de gastro qui a vraiment affecté notre club, on aurait fait les séries la saison dernière, croit Carbonneauu. Peut-être pas facilement, mais avec une avance de quatre ou cinq points. Il y a des équipes qui se sont améliorées, c'est certain, dans notre conférence, mais d'autres se sont affaiblies. Je pense que nous sommes encore dans le milieu de peloton. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Des fois ça prend un, deux ou trois joueurs qui connaissent des saisons exceptionnelles pour avoir un changement."
Il a appris sa leçon
Carbonneau entreprendra sa deuxième saison à la barre du Canadien.
Il avait acquis de l'expérience comme adjoint à Michel Therrien et Bob Gainey, mais la saison dernière lui aura permis d'en apprendre davantage sur le métier d'entraîneur-chef.
"La façon dont je vais diriger mes joueurs sur le banc, dans la chambre, il y aura beaucoup plus de communication. Je suis une personne renfermée, j'aime régler les problèmes seul. Parfois, ça a fonctionné quand j'étais joueur et j'ai appris que ça fonctionne moins bien maintenant, alors je vais être plus ouvert. Je ne dirais pas que l'on n'implique pas les joueurs, on leur parle constamment, mais je pense que je suis capable d'en faire plus."