Normal, avec une jeune équipe
Hockey vendredi, 14 mars 2008. 16:29 dimanche, 24 nov. 2024. 06:56
Je n'ai aucun problème avec les nombreux changements apportés par Guy Carbonneau. Avec une équipe jeune entre les mains, un entraîneur doit effectuer des modifications lorsque ça ne fonctionne pas à son goût.
Toutefois, j'admets que je suis surpris que Maxim Lapierre écope dans cette vague de changements. Mais l'entraîneur exige que les joueurs jouent d'une certaine façon et c'est tout à fait normal.
Peu importe qui est l'entraîneur, s'il trouve qu'un jeune ne démontre pas l'énergie qu'il désire, il faut qu'il bouge; il n'a pas le choix!
À un certain moment, il faut que tu prépares tes jeunes pour le futur afin de les amener à gagner une coupe Stanley un jour. Plusieurs sacrifices sont nécessaires pour y arriver.
C'est inévitable, il faut que tu « casses » une équipe de jeunes.
Les joueurs, dont Lapierre, vont tirer de bonnes leçons de ces décisions de Carbo. L'entraîneur du Canadien ne peut pas « casser » un vétéran en le retirant de la formation pour une partie, mais c'est différent avec un jeune joueur.
En ce moment, Maxim Lapierre apprend beaucoup et il jouait bien dernièrement. Carbo veut sans doute s'assurer qu'il donne son plein rendement à toutes les parties.
Une chose qui est évidente c'est que Guy Carbonneau dirige de la même façon dont il jouait. Comme joueur, il se présentait à chaque match et son style ne changera pas derrière un banc, croyez-moi!
De la même manière que tous les amateurs, je m'explique mal comment le Canadien a pu offrir une performance décevante face aux Sénateurs et ce, seulement deux jours après un match étincelant face aux Devils.
Ces situations demeurent la réalité la plus difficile à comprendre pour entraîneur. Mais il ne faut pas oublier qu'avec une équipe aussi jeune, chaque match représente une surprise.
D'ailleurs, je suis certain que Carbo a été surpris par la superbe prestation de son équipe face aux Devils. Il ne devait pas s'attendre à un tel scénario particulièrement au retour d'un voyage exigeant de quatre parties.
Voilà pourquoi un entraîneur doit réagir rapidement lorsque certains joueurs n'offrent pas le rendement espéré.
Le dernier droit de la saison
La lutte est tellement serrée que ce sera difficile pour le Canadien de terminer la saison en première place de l'Association Est. Mais, comme vous le savez, le Tricolore ne devait pas aspirer à cette position. Tout ce qui arrive d'ici la fin de la saison est donc un boni à mes yeux. Le Canadien a surpris tellement d'observateurs.
À ce moment, l'important est de continuer sur la lancée pour tenter d'obtenir l'avantage de la patinoire en séries éliminatoires.
Si le Canadien confirme sa place en séries rapidement, je présume que Jaroslav Halak verra un peu plus d'action pour finir la saison ce qui permettrait de reposer Carey Price. Carbo a la chance de miser sur deux gardiens qui peuvent le faire gagner, ce qui est tout un avantage.
Dans une chronique précédente, Benoît Brunet a rappelé avec justesse que nous avions connu une fin de saison difficile en 1993. Nous avions été en mesure de renverser la vapeur grâce aux vétérans de l'équipe et la maturité de nos joueurs.
Le succès d'une équipe repose sur sa maturité et voilà le plus gros défi auquel est confronté un entraîneur de la LNH.
Guy Carbonneau savait dans quel bateau il s'embarquait. Pour le moment, il a réussi avec brio et il doit continuer son travail. Il est essentiel que les joueurs soient conscients que leur entraîneur n'accepte aucune demi-mesure. Avec ces changements, le message est clair.
Toutefois, j'admets que je suis surpris que Maxim Lapierre écope dans cette vague de changements. Mais l'entraîneur exige que les joueurs jouent d'une certaine façon et c'est tout à fait normal.
Peu importe qui est l'entraîneur, s'il trouve qu'un jeune ne démontre pas l'énergie qu'il désire, il faut qu'il bouge; il n'a pas le choix!
À un certain moment, il faut que tu prépares tes jeunes pour le futur afin de les amener à gagner une coupe Stanley un jour. Plusieurs sacrifices sont nécessaires pour y arriver.
C'est inévitable, il faut que tu « casses » une équipe de jeunes.
Les joueurs, dont Lapierre, vont tirer de bonnes leçons de ces décisions de Carbo. L'entraîneur du Canadien ne peut pas « casser » un vétéran en le retirant de la formation pour une partie, mais c'est différent avec un jeune joueur.
En ce moment, Maxim Lapierre apprend beaucoup et il jouait bien dernièrement. Carbo veut sans doute s'assurer qu'il donne son plein rendement à toutes les parties.
Une chose qui est évidente c'est que Guy Carbonneau dirige de la même façon dont il jouait. Comme joueur, il se présentait à chaque match et son style ne changera pas derrière un banc, croyez-moi!
De la même manière que tous les amateurs, je m'explique mal comment le Canadien a pu offrir une performance décevante face aux Sénateurs et ce, seulement deux jours après un match étincelant face aux Devils.
Ces situations demeurent la réalité la plus difficile à comprendre pour entraîneur. Mais il ne faut pas oublier qu'avec une équipe aussi jeune, chaque match représente une surprise.
D'ailleurs, je suis certain que Carbo a été surpris par la superbe prestation de son équipe face aux Devils. Il ne devait pas s'attendre à un tel scénario particulièrement au retour d'un voyage exigeant de quatre parties.
Voilà pourquoi un entraîneur doit réagir rapidement lorsque certains joueurs n'offrent pas le rendement espéré.
Le dernier droit de la saison
La lutte est tellement serrée que ce sera difficile pour le Canadien de terminer la saison en première place de l'Association Est. Mais, comme vous le savez, le Tricolore ne devait pas aspirer à cette position. Tout ce qui arrive d'ici la fin de la saison est donc un boni à mes yeux. Le Canadien a surpris tellement d'observateurs.
À ce moment, l'important est de continuer sur la lancée pour tenter d'obtenir l'avantage de la patinoire en séries éliminatoires.
Si le Canadien confirme sa place en séries rapidement, je présume que Jaroslav Halak verra un peu plus d'action pour finir la saison ce qui permettrait de reposer Carey Price. Carbo a la chance de miser sur deux gardiens qui peuvent le faire gagner, ce qui est tout un avantage.
Dans une chronique précédente, Benoît Brunet a rappelé avec justesse que nous avions connu une fin de saison difficile en 1993. Nous avions été en mesure de renverser la vapeur grâce aux vétérans de l'équipe et la maturité de nos joueurs.
Le succès d'une équipe repose sur sa maturité et voilà le plus gros défi auquel est confronté un entraîneur de la LNH.
Guy Carbonneau savait dans quel bateau il s'embarquait. Pour le moment, il a réussi avec brio et il doit continuer son travail. Il est essentiel que les joueurs soient conscients que leur entraîneur n'accepte aucune demi-mesure. Avec ces changements, le message est clair.