Kovalev peut compter sur son père
Hockey mercredi, 9 avr. 2008. 20:31 jeudi, 21 nov. 2024. 19:30
MONTRÉAL - Alex Kovalev a été le coeur et l'âme du Canadien cette saison. Kovalev devra à nouveau inspirer ses coéquipiers face aux Bruins de Boston, surtout en l'absence du capitaine Saku Koivu.
Kovalev ne sera pas seul toutefois. Il pourra profiter du soutien et des encouragements de son père Slava qu'il a finalement convaincu de venir le retrouver le temps des séries.
"Il ne voulait pas. Il se disait trop âgé (68 ans), que les voyages le fatiguaient beaucoup. J'ai dû mettre cinq mois à le convaincre", racontait Kovalev mercredi à la veille du premier affrontement de cette série quart de finale de l'Association Est. "Aujourd'hui, il est très très heureux d'être venu.
"Je lui avais dit que c'était très différent de New York et Pittsburgh, de poursuivre le Russe. Je lui ai dit qu'il devait voir ça. Maintenant qu'il est ici, il ne veut plus partir. Il est plus excité que je le suis moi-même. Il a bien l'intention de rester tant et aussi longtemps que nous serons des séries."
Kovalev a apprécié que son père soit présent pour les deux derniers matchs du Canadien au Centre Bell. Surtout celui de samedi contre Toronto, où il a reçu la coupe Molson et une ovation monstre de la part du public.
Des conseils
M. Kovalev connaît bien le jeu de son fils. Il ne se gêne d'ailleurs pas pour lui donner des conseils. Et le critiquer.
"Je regardais la télé aujourd'hui et il est venu me voir en me dessinant des jeux. Il me demandait pourquoi je fais ceci ou cela. J'avoue que, des fois, ça me tombe sur les nerfs."
M. Kovalev n'a jamais dirigé son fils même s'il a travaillé dans les arénas toute sa vie.
"Il m'entraînait durant l'été. J'étais en piste et il avait son chrono. Je m'exerçais aussi à lancer des rondelles faites d'acier.
"Mais j'avoue que j'avais la tête dure, je n'écoutais pas toujours ses conseils. J'écoutais seulement si ça donnait des résultats."
Du hockey différent
Kovalev se dit confiant en ce début des séries.
"J'ai aimé la façon dont on a terminé la saison. Cela nous a donné confiance, a-t-il dit. Mais il ne faut pas être trop confiant. Le hockey des séries est bien différent. Même si on a dominé les Bruins (8-0-0) en saison, on va devoir se préparer deux fois plus fort."
Kovalev croit que Claude Julien voudra venger ses Bruins.
"Julien est un grand entraîneur. Il sait comment motiver ses joueurs. On va assurément affronter un club bien différent."
Retour de Ryder
Si Koivu ne pourra entreprendre la série, le Canadien va miser sur le retour de Michael Ryder dont la présence a été confirmée par Guy Carbonneau. Mike Komisarek pourrait aussi affronter les Bruins s'il obtient le feu vert des médecins. Francis Bouillon se dit rétabli à 85 pour cent d'une blessure à la cheville droite. Il se dit prêt à jouer.
Kovalev ne sera pas seul toutefois. Il pourra profiter du soutien et des encouragements de son père Slava qu'il a finalement convaincu de venir le retrouver le temps des séries.
"Il ne voulait pas. Il se disait trop âgé (68 ans), que les voyages le fatiguaient beaucoup. J'ai dû mettre cinq mois à le convaincre", racontait Kovalev mercredi à la veille du premier affrontement de cette série quart de finale de l'Association Est. "Aujourd'hui, il est très très heureux d'être venu.
"Je lui avais dit que c'était très différent de New York et Pittsburgh, de poursuivre le Russe. Je lui ai dit qu'il devait voir ça. Maintenant qu'il est ici, il ne veut plus partir. Il est plus excité que je le suis moi-même. Il a bien l'intention de rester tant et aussi longtemps que nous serons des séries."
Kovalev a apprécié que son père soit présent pour les deux derniers matchs du Canadien au Centre Bell. Surtout celui de samedi contre Toronto, où il a reçu la coupe Molson et une ovation monstre de la part du public.
Des conseils
M. Kovalev connaît bien le jeu de son fils. Il ne se gêne d'ailleurs pas pour lui donner des conseils. Et le critiquer.
"Je regardais la télé aujourd'hui et il est venu me voir en me dessinant des jeux. Il me demandait pourquoi je fais ceci ou cela. J'avoue que, des fois, ça me tombe sur les nerfs."
M. Kovalev n'a jamais dirigé son fils même s'il a travaillé dans les arénas toute sa vie.
"Il m'entraînait durant l'été. J'étais en piste et il avait son chrono. Je m'exerçais aussi à lancer des rondelles faites d'acier.
"Mais j'avoue que j'avais la tête dure, je n'écoutais pas toujours ses conseils. J'écoutais seulement si ça donnait des résultats."
Du hockey différent
Kovalev se dit confiant en ce début des séries.
"J'ai aimé la façon dont on a terminé la saison. Cela nous a donné confiance, a-t-il dit. Mais il ne faut pas être trop confiant. Le hockey des séries est bien différent. Même si on a dominé les Bruins (8-0-0) en saison, on va devoir se préparer deux fois plus fort."
Kovalev croit que Claude Julien voudra venger ses Bruins.
"Julien est un grand entraîneur. Il sait comment motiver ses joueurs. On va assurément affronter un club bien différent."
Retour de Ryder
Si Koivu ne pourra entreprendre la série, le Canadien va miser sur le retour de Michael Ryder dont la présence a été confirmée par Guy Carbonneau. Mike Komisarek pourrait aussi affronter les Bruins s'il obtient le feu vert des médecins. Francis Bouillon se dit rétabli à 85 pour cent d'une blessure à la cheville droite. Il se dit prêt à jouer.