Price redirige les éloges
Boston Bruins mercredi, 16 avr. 2008. 20:11 jeudi, 21 nov. 2024. 18:51
MONTREAL - Carey Price s'explique mal qu'on s'emballe au sujet des succès qu'il connaît en séries éliminatoires. Le jeune gardien du Canadien estime que son rendement ne fait que refléter la performance de ses coéquipiers devant lui.
"Je crois fermement à la théorie selon laquelle les gardiens sont aussi bons que les équipes pour lesquelles ils évoluent", a affirmé Price, mercredi, en présence d'un imposant contingent de journalistes.
"Les statistiques des gardiens sont directement liées au rendement de leur équipe, a-t-il expliqué. Depuis que je joue dans les rangs juniors, j'ai observé que les gardiens au sein de bonnes équipes ont de meilleures statistiques. Les gardiens qui font partie d'équipes moins compétitives en montrent de moins bonnes."
Price s'explique donc mal qu'on fasse un plat des performances qu'il livre depuis le début de la série contre les Bruins de Boston. Il souhaiterait que cessent les nombreuses comparaisons et les liens historiques que les observateurs font entre Ken Dryden, Patrick Roy et lui.
"Je suis simplement ici pour jouer au hockey. Je me fous de tout le reste", a-t-il mentionné, sur le ton monocorde qui le caractérise.
"Les seules fois que je pense à ça (la tradition d'excellence des gardiens du Canadien), c'est quand vous me posez des questions", a-t-il indiqué, en admettant ne pas être un grand féru d'histoire du hockey.
Il a tenté de dissiper les liens qu'on établit entre Roy et lui en affirmant que "jamais au grand jamais il ne va se comparer à Patrick Roy".
"Il est 'lui' et je suis 'moi'. On est deux personnes totalement différentes", a-t-il tranché.
Price, qui est âgé de 20 ans, possède effectivement une personnalité fort différente, si ce n'est qu'il n'est pas superstitieux comme l'était l'ancien numéro 33.
"Je n'ai aucun intérêt là-dedans, a-t-il laissé savoir. Je ne crois pas réellement au facteur chance. Toutes les choses arrivent pour une raison, selon moi."
Comme Crosby et Ovechkin
L'entraîneur Guy Carbonneau, qui a eu Patrick Roy comme coéquipier, ne peut s'empêcher de voir des ressemblances avec Price.
"Carey se retrouve dans sa bulle et il y reste. Patrick (Roy) était comme ça. S'il est nerveux, rien n'y paraît.
"On savait qu'il était bon pour l'avoir vu à l'oeuvre la saison dernière, a poursuivi l'entraîneur. Il a accompli de beaux exploits. Le calibre est plus relevé dans la Ligue nationale, mais il est aussi bon que quiconque à sa position. Il est plaisant à regarder jouer."
Carbonneau lui a fait un beau compliment en disant de Price qu'il est un des jeunes joueurs vedettes de la LNH, au même titre que les Sidney Crosby, Evgeni Malkin et Alexander Ovechkin.
"La ligue a fait un virage jeunesse. Ces jeunes ne veulent pas attendre leur tour pour s'illustrer. Ils veulent se retrouver sous les feux de la rampe tout de suite."
S'il ne rate jamais l'occasion de donner le mérite à ses coéquipiers, le grand gardien a néanmoins admis traverser une excellente séquence sur le plan personnel.
"Quand ça se produit, vous faites en sorte que ça dure. J'essaie de faire de mon mieux."
L'expérience qu'il vit lui rappelle celle qu'il a connu dans l'uniforme de l'quipe-école des Bulldogs de Hamilton, la saison dernière.
"C'est sensiblement pareil, seul le calibre de jeu est différent."
"Je crois fermement à la théorie selon laquelle les gardiens sont aussi bons que les équipes pour lesquelles ils évoluent", a affirmé Price, mercredi, en présence d'un imposant contingent de journalistes.
"Les statistiques des gardiens sont directement liées au rendement de leur équipe, a-t-il expliqué. Depuis que je joue dans les rangs juniors, j'ai observé que les gardiens au sein de bonnes équipes ont de meilleures statistiques. Les gardiens qui font partie d'équipes moins compétitives en montrent de moins bonnes."
Price s'explique donc mal qu'on fasse un plat des performances qu'il livre depuis le début de la série contre les Bruins de Boston. Il souhaiterait que cessent les nombreuses comparaisons et les liens historiques que les observateurs font entre Ken Dryden, Patrick Roy et lui.
"Je suis simplement ici pour jouer au hockey. Je me fous de tout le reste", a-t-il mentionné, sur le ton monocorde qui le caractérise.
"Les seules fois que je pense à ça (la tradition d'excellence des gardiens du Canadien), c'est quand vous me posez des questions", a-t-il indiqué, en admettant ne pas être un grand féru d'histoire du hockey.
Il a tenté de dissiper les liens qu'on établit entre Roy et lui en affirmant que "jamais au grand jamais il ne va se comparer à Patrick Roy".
"Il est 'lui' et je suis 'moi'. On est deux personnes totalement différentes", a-t-il tranché.
Price, qui est âgé de 20 ans, possède effectivement une personnalité fort différente, si ce n'est qu'il n'est pas superstitieux comme l'était l'ancien numéro 33.
"Je n'ai aucun intérêt là-dedans, a-t-il laissé savoir. Je ne crois pas réellement au facteur chance. Toutes les choses arrivent pour une raison, selon moi."
Comme Crosby et Ovechkin
L'entraîneur Guy Carbonneau, qui a eu Patrick Roy comme coéquipier, ne peut s'empêcher de voir des ressemblances avec Price.
"Carey se retrouve dans sa bulle et il y reste. Patrick (Roy) était comme ça. S'il est nerveux, rien n'y paraît.
"On savait qu'il était bon pour l'avoir vu à l'oeuvre la saison dernière, a poursuivi l'entraîneur. Il a accompli de beaux exploits. Le calibre est plus relevé dans la Ligue nationale, mais il est aussi bon que quiconque à sa position. Il est plaisant à regarder jouer."
Carbonneau lui a fait un beau compliment en disant de Price qu'il est un des jeunes joueurs vedettes de la LNH, au même titre que les Sidney Crosby, Evgeni Malkin et Alexander Ovechkin.
"La ligue a fait un virage jeunesse. Ces jeunes ne veulent pas attendre leur tour pour s'illustrer. Ils veulent se retrouver sous les feux de la rampe tout de suite."
S'il ne rate jamais l'occasion de donner le mérite à ses coéquipiers, le grand gardien a néanmoins admis traverser une excellente séquence sur le plan personnel.
"Quand ça se produit, vous faites en sorte que ça dure. J'essaie de faire de mon mieux."
L'expérience qu'il vit lui rappelle celle qu'il a connu dans l'uniforme de l'quipe-école des Bulldogs de Hamilton, la saison dernière.
"C'est sensiblement pareil, seul le calibre de jeu est différent."