Le grand retour du Roy
Hockey jeudi, 11 sept. 2008. 09:28 lundi, 25 nov. 2024. 14:47
Le Canadien a confirmé jeudi après-midi que le chandail numéro 33 de Patrick Roy sera retiré le samedi 22 novembre prochain, alors que les Bruins de Boston seront les visiteurs au Centre Bell.
Le propriétaire Georges Gillet a déclaré qu'il était très heureux d'accueillir à nouveau Patrick dans la grande famille du Canadien.
"Il n'y aucun doute que le chandail de Patrick mérite d'aller rejoindre les autres grands noms du Canadien," a dit le président de l'équipe, Pierre Boivin.
Le président du Canadien a par ailleurs annoncé la création de `l'Anneau d'honneur', qui rendra hommage aux bâtisseurs du club. Le Canadien fêtera cette saison son 100e anniversaire.
Roy a remporté deux coupes Stanley avec le Canadien, en 1986 et en 1993. Il a disputé 551 parties en saison régulière avec le club montréalais, entre 1985 et 1995, récolant 289 victoires et 29 jeux blancs.
Il a ajouté deux conquêtes de la coupe Stanley après avoir été échangé à l'Avalanche du Colorado à cause d'une dispute avec l'entraîneur-chef du Canadien de l'époque, Mario Tremblay.
Le Canadien de Montréal a déjà retiré deux chandails de gardiens de but: le numéro 1 de Jacques Plante, et le numéro 29 de Ken Dryden.
Les autres numéros qui avaient déjà été retirés par l'organisation montréalaise sont le no 2 de Doug Harvey, le no 4 de Jean Béliveau, le no 5 de Bernard Geoffrion, le no 7 de Howie Morenz, le no 9 de Maurice Richard, le no 10 de Guy Lafleur, le no 12 de Dickie Moore et Yvan Cournoyer, le no 16 de Henri Richard, le no 18 de Serge Savard, le no 19 de Larry Robinson et le no 23 de Bob Gainey.
Quelque chose de fantastique
"Revenir dans la famille du Canadien à l'aube de son centenaire est un très grand honneur," a dit Roy.
"J'espérais un jour revêtir à nouveau le chandail du Canadien. C'est ici que tout a commencé et je suis Québécois."
Le mot réconciliation n'a pas le même sens pour l'ancien gardien du Tricolore. "Mon départ a peut-être été différent de ce que j'aurais souhaité. Je ne peux toutefois rien y changer. Aujourd'hui, c'est une opportunité de tourner la page."
Roy a déjà vu son numéro 33 retiré au Colorado mais l'honneur qui l'attend le 22 novembre aura une autre saveur à ses yeux. "C'est ici que tout a commencé. Je ne suis pas sûr que je serais allé au Colorado si je n'avais pas vécu mes années à Montréal."
"J'ai été très fier de mes dix années passées ici où j'ai appris à devenir un gagnant."
"Le rapprochement qui va se faire avec le Canadien est important pour moi. En dépit du fait de voir mon chandail retiré, je sais que j'ai eu la chance de jouer avec des coéquipiers extraordinaires. Ça s'avère un moment important dans ma vie."
"Je remercie Serge Savard qui m'a donné la chance de jouer dans la LNH avec le Canadien et de réaliser mon rêve."
"C'est déjà un honneur d'être parmi les 44 membres du Canadien qui sont au Temple de la renommée. C'est un honneur d'être aux côtés de Jacques Plante et Ken Dryden, deux gardiens légendaires"
"J'ai été content de voir que le Canadien forme toujours une famille extraordinaire lors d'un souper avec messieurs Gillet et Boivin. J'ai dit à monsieur Boivin qu'il était temps pour moi de passer à autre chose."
"J'ai immédiatement pensé à mes coéquipiers avec lesquels j'ai joué comme Carbo, Bob Gainey."
"En décembre 1995, si j'avais l'impression d'abandonner le Canadien, j'avais aussi l'impression d'avoir été abandonné. Aujourd'hui, je suis très heureux de regagner la grande famille du Canadien. Le 22 novembre sera une journée spéciale de retrouver les partisans au centre de la glace avec le chandail du Canadien. Ce sera émouvant."
"J'espérais un jour revêtir à nouveau le chandail du Canadien. C'est ici que tout a commencé et je suis Québécois. Dans le fond, c'est ici que ça devait finir."
"J'avais hâte au jour où ça arriverait mais je comprenais la position du Canadien. Je sais que l'organisation va peut-être subir les critiques. D'autres joueurs aussi mériteraient un tel honneur. Moi, je suis très heureux de faire partie de ce groupe sélect."
Les réactions
"Patrick a été reconnu à sa juste valeur avec l'Avalanche et ça sera maintenant le cas avec le Canadien. Ça complète la boucle de sa brillante carrière. En tant que son ancien entraîneur au Colorado et l'ayant vu jouer avec le Canadien, je considère que c'est un honneur pleinement mérité et je suis très fier pour lui", a souligné Bob Hartley.
"C'est un honneur fort mérité", a déclaré l'ancien président du Canadien, Ronald Corey. "Il a connu l'une des carrières les plus riches dans le hockey et il a été l'un des très grands gardiens de l'histoire de la Ligue nationale, sinon le meilleur."
"Je suis très heureux pour Patrick. Dans mon livre à moi, on parle du meilleur gardien de l'histoire de la Ligue nationale. Si Patrick m'invite à sa cérémonie, c'est certain que je vais y assister car j'ai toujours eu énormément de respect pour l'homme et pour le joueur", a affirmé Stéphane Richer qui a été coéquipier de Roy avec les Bisons de Granby (LHJMQ), le Canadien de Sherbrooke (LAH) et le Canadien de Montréal (LNH).
Le président de l'Avalanche du Colorado Pierre Lacroix estime qu'il s'agit d'un honneur qui lui revenait. "C'est évidemment un honneur pleinement mérité pour Patrick. De voir son numéro 33 retiré à Montréal où sa grande carrière a commencé, c'est vraiment spécial. Pour moi, c'est aussi l'occasion de se souvenir de l'héritage qu'il laisse derrière lui. Je sais que les amateurs de hockey du Québec apprécient sa contribution et vont se souvenir de ses débuts quand il portait l'uniforme du Canadien."
"Je ne suis pas surpris du tout parce que Patrick a marqué l'histoire du Canadien, a dit l'ancien capitaine Vincent Damphousse. Il a gagné la coupe Stanley en 1986 et en 1993. Il a été le meilleur gardien de mon époque. Martin Brodeur va sûrement battre son record de victoires mais je pense que Patrick a influencé une génération de gardiens avec son style papillon."
Le propriétaire Georges Gillet a déclaré qu'il était très heureux d'accueillir à nouveau Patrick dans la grande famille du Canadien.
"Il n'y aucun doute que le chandail de Patrick mérite d'aller rejoindre les autres grands noms du Canadien," a dit le président de l'équipe, Pierre Boivin.
Le président du Canadien a par ailleurs annoncé la création de `l'Anneau d'honneur', qui rendra hommage aux bâtisseurs du club. Le Canadien fêtera cette saison son 100e anniversaire.
Roy a remporté deux coupes Stanley avec le Canadien, en 1986 et en 1993. Il a disputé 551 parties en saison régulière avec le club montréalais, entre 1985 et 1995, récolant 289 victoires et 29 jeux blancs.
Il a ajouté deux conquêtes de la coupe Stanley après avoir été échangé à l'Avalanche du Colorado à cause d'une dispute avec l'entraîneur-chef du Canadien de l'époque, Mario Tremblay.
Le Canadien de Montréal a déjà retiré deux chandails de gardiens de but: le numéro 1 de Jacques Plante, et le numéro 29 de Ken Dryden.
Les autres numéros qui avaient déjà été retirés par l'organisation montréalaise sont le no 2 de Doug Harvey, le no 4 de Jean Béliveau, le no 5 de Bernard Geoffrion, le no 7 de Howie Morenz, le no 9 de Maurice Richard, le no 10 de Guy Lafleur, le no 12 de Dickie Moore et Yvan Cournoyer, le no 16 de Henri Richard, le no 18 de Serge Savard, le no 19 de Larry Robinson et le no 23 de Bob Gainey.
Quelque chose de fantastique
"Revenir dans la famille du Canadien à l'aube de son centenaire est un très grand honneur," a dit Roy.
"J'espérais un jour revêtir à nouveau le chandail du Canadien. C'est ici que tout a commencé et je suis Québécois."
Le mot réconciliation n'a pas le même sens pour l'ancien gardien du Tricolore. "Mon départ a peut-être été différent de ce que j'aurais souhaité. Je ne peux toutefois rien y changer. Aujourd'hui, c'est une opportunité de tourner la page."
Roy a déjà vu son numéro 33 retiré au Colorado mais l'honneur qui l'attend le 22 novembre aura une autre saveur à ses yeux. "C'est ici que tout a commencé. Je ne suis pas sûr que je serais allé au Colorado si je n'avais pas vécu mes années à Montréal."
"J'ai été très fier de mes dix années passées ici où j'ai appris à devenir un gagnant."
"Le rapprochement qui va se faire avec le Canadien est important pour moi. En dépit du fait de voir mon chandail retiré, je sais que j'ai eu la chance de jouer avec des coéquipiers extraordinaires. Ça s'avère un moment important dans ma vie."
"Je remercie Serge Savard qui m'a donné la chance de jouer dans la LNH avec le Canadien et de réaliser mon rêve."
"C'est déjà un honneur d'être parmi les 44 membres du Canadien qui sont au Temple de la renommée. C'est un honneur d'être aux côtés de Jacques Plante et Ken Dryden, deux gardiens légendaires"
"J'ai été content de voir que le Canadien forme toujours une famille extraordinaire lors d'un souper avec messieurs Gillet et Boivin. J'ai dit à monsieur Boivin qu'il était temps pour moi de passer à autre chose."
"J'ai immédiatement pensé à mes coéquipiers avec lesquels j'ai joué comme Carbo, Bob Gainey."
"En décembre 1995, si j'avais l'impression d'abandonner le Canadien, j'avais aussi l'impression d'avoir été abandonné. Aujourd'hui, je suis très heureux de regagner la grande famille du Canadien. Le 22 novembre sera une journée spéciale de retrouver les partisans au centre de la glace avec le chandail du Canadien. Ce sera émouvant."
"J'espérais un jour revêtir à nouveau le chandail du Canadien. C'est ici que tout a commencé et je suis Québécois. Dans le fond, c'est ici que ça devait finir."
"J'avais hâte au jour où ça arriverait mais je comprenais la position du Canadien. Je sais que l'organisation va peut-être subir les critiques. D'autres joueurs aussi mériteraient un tel honneur. Moi, je suis très heureux de faire partie de ce groupe sélect."
Les réactions
"Patrick a été reconnu à sa juste valeur avec l'Avalanche et ça sera maintenant le cas avec le Canadien. Ça complète la boucle de sa brillante carrière. En tant que son ancien entraîneur au Colorado et l'ayant vu jouer avec le Canadien, je considère que c'est un honneur pleinement mérité et je suis très fier pour lui", a souligné Bob Hartley.
"C'est un honneur fort mérité", a déclaré l'ancien président du Canadien, Ronald Corey. "Il a connu l'une des carrières les plus riches dans le hockey et il a été l'un des très grands gardiens de l'histoire de la Ligue nationale, sinon le meilleur."
"Je suis très heureux pour Patrick. Dans mon livre à moi, on parle du meilleur gardien de l'histoire de la Ligue nationale. Si Patrick m'invite à sa cérémonie, c'est certain que je vais y assister car j'ai toujours eu énormément de respect pour l'homme et pour le joueur", a affirmé Stéphane Richer qui a été coéquipier de Roy avec les Bisons de Granby (LHJMQ), le Canadien de Sherbrooke (LAH) et le Canadien de Montréal (LNH).
Le président de l'Avalanche du Colorado Pierre Lacroix estime qu'il s'agit d'un honneur qui lui revenait. "C'est évidemment un honneur pleinement mérité pour Patrick. De voir son numéro 33 retiré à Montréal où sa grande carrière a commencé, c'est vraiment spécial. Pour moi, c'est aussi l'occasion de se souvenir de l'héritage qu'il laisse derrière lui. Je sais que les amateurs de hockey du Québec apprécient sa contribution et vont se souvenir de ses débuts quand il portait l'uniforme du Canadien."
"Je ne suis pas surpris du tout parce que Patrick a marqué l'histoire du Canadien, a dit l'ancien capitaine Vincent Damphousse. Il a gagné la coupe Stanley en 1986 et en 1993. Il a été le meilleur gardien de mon époque. Martin Brodeur va sûrement battre son record de victoires mais je pense que Patrick a influencé une génération de gardiens avec son style papillon."