Pavel Valentenko suspendu
Hockey vendredi, 31 oct. 2008. 15:09 samedi, 21 déc. 2024. 23:11
MONTRÉAL - Le Canadien de Montréal a suspendu Pavel Valentenko sans salaire, vendredi, après que l'espoir russe eut quitté les Bulldogs de Hamilton, le club-école du Tricolore dans la Ligue américaine, et signé un contrat de trois ans avec le Dynamo de Moscou.
Valentenko en était à la deuxième année de son entente de trois ans avec l'organisation du Canadien, mais il a choisi de se joindre au Dynamo après avoir été conseillé de le faire par sa famille, a affirmé l'agent du joueur Rolland Hedges depuis Ottawa.
La direction du Canadien n'a pas commenté la nouvelle, mais un porte-parole de la LNH a indiqué que la ligue avait amorcé les discussions à ce sujet avec la Fédération internationale de hockey sur glace. Valentenko aura également besoin de la permission de la Fédération russe de hockey avant de commencer à jouer pour le Dynamo dans la Ligue continentale de hockey, selon Hedges.
La LNH n'a toujours pas d'entente officielle avec la Fédération russe en ce qui concerne le transfert des joueurs et les deux parties demeurent en litige en ce qui concerne l'embauche de l'attaquant Alexander Radulov par le club Salavat Ufa.
Hedges a expliqué que Valentenko ne voulait pas retourner en Russie, mais sa famille au grand complet dépend de lui financièrement et il n'était pas en mesure de la soutenir à l'aide d'un simple salaire de la Ligue américaine.
En comptant son boni de signature et son salaire de 62 500 $, il touchait environ 150 000 $ avec Hamilton, avant impôts. Sans révéler son salaire en Russie, Hedges a affirmé qu'il empocherait "beaucoup plus" et ce, sans payer d'impôts.
"Son objectif était de jouer dans la LNH mais financièrement, jouer dans la Ligue américaine ne suffisait pas, a dit Hedges. Il était bouleversé de devoir agir ainsi.
"Il est venu ici pour accéder à la LNH. Il ne s'est pas enfui chez lui. Il devait le faire. Il sait qu'il n'aurait pas dû faire ce qu'il a fait au point de vue contractuel, mais il fallait qu'il le fasse. Ce n'est pas la même chose que Radulov."
Hedges a déclaré que Valentenko soutient financièrement sa famille depuis l'âge de 15 ans et qu'il a accepté une diminution salariale dans l'espoir de vivre son rêve de jouer dans la LNH quand il a signé un contrat avec le Canadien avant la saison 2007-08.
Après avoir disputé toute la saison dernière et les quatre premiers matchs de la présente campagne avec les Bulldogs, on lui a permis de retourner en Russie afin qu'il puisse s'occuper d'une affaire familiale. Il a affirmé qu'il n'avait pas l'intention de signer un autre contrat.
"Il avait l'intention d'aller chez lui pour voir ses parents et voir ce qu'il pouvait faire, a indiqué Hedges. Quand il est arrivé chez lui, son père avait déjà conclu une entente (avec le Dynamo).
"Et si vous voyiez ce qu'on lui a offert, vous comprendriez.
"La seule chose avec laquelle nous sommes en désaccord, c'est qu'il avait un contrat et nous voulons que nos joueurs respectent leur contrat, a ajouté Hedges. Mais je comprends pourquoi il a fait ce qu'il a fait."
Le Canadien conserve les droits sur Valentenko en vue d'un éventuel retour dans la LNH.
Valentenko en était à la deuxième année de son entente de trois ans avec l'organisation du Canadien, mais il a choisi de se joindre au Dynamo après avoir été conseillé de le faire par sa famille, a affirmé l'agent du joueur Rolland Hedges depuis Ottawa.
La direction du Canadien n'a pas commenté la nouvelle, mais un porte-parole de la LNH a indiqué que la ligue avait amorcé les discussions à ce sujet avec la Fédération internationale de hockey sur glace. Valentenko aura également besoin de la permission de la Fédération russe de hockey avant de commencer à jouer pour le Dynamo dans la Ligue continentale de hockey, selon Hedges.
La LNH n'a toujours pas d'entente officielle avec la Fédération russe en ce qui concerne le transfert des joueurs et les deux parties demeurent en litige en ce qui concerne l'embauche de l'attaquant Alexander Radulov par le club Salavat Ufa.
Hedges a expliqué que Valentenko ne voulait pas retourner en Russie, mais sa famille au grand complet dépend de lui financièrement et il n'était pas en mesure de la soutenir à l'aide d'un simple salaire de la Ligue américaine.
En comptant son boni de signature et son salaire de 62 500 $, il touchait environ 150 000 $ avec Hamilton, avant impôts. Sans révéler son salaire en Russie, Hedges a affirmé qu'il empocherait "beaucoup plus" et ce, sans payer d'impôts.
"Son objectif était de jouer dans la LNH mais financièrement, jouer dans la Ligue américaine ne suffisait pas, a dit Hedges. Il était bouleversé de devoir agir ainsi.
"Il est venu ici pour accéder à la LNH. Il ne s'est pas enfui chez lui. Il devait le faire. Il sait qu'il n'aurait pas dû faire ce qu'il a fait au point de vue contractuel, mais il fallait qu'il le fasse. Ce n'est pas la même chose que Radulov."
Hedges a déclaré que Valentenko soutient financièrement sa famille depuis l'âge de 15 ans et qu'il a accepté une diminution salariale dans l'espoir de vivre son rêve de jouer dans la LNH quand il a signé un contrat avec le Canadien avant la saison 2007-08.
Après avoir disputé toute la saison dernière et les quatre premiers matchs de la présente campagne avec les Bulldogs, on lui a permis de retourner en Russie afin qu'il puisse s'occuper d'une affaire familiale. Il a affirmé qu'il n'avait pas l'intention de signer un autre contrat.
"Il avait l'intention d'aller chez lui pour voir ses parents et voir ce qu'il pouvait faire, a indiqué Hedges. Quand il est arrivé chez lui, son père avait déjà conclu une entente (avec le Dynamo).
"Et si vous voyiez ce qu'on lui a offert, vous comprendriez.
"La seule chose avec laquelle nous sommes en désaccord, c'est qu'il avait un contrat et nous voulons que nos joueurs respectent leur contrat, a ajouté Hedges. Mais je comprends pourquoi il a fait ce qu'il a fait."
Le Canadien conserve les droits sur Valentenko en vue d'un éventuel retour dans la LNH.