Savard explique son retrait à RDS
Hockey mercredi, 3 juin 2009. 09:28 samedi, 21 déc. 2024. 20:37
En entrevue à RDS, Serge Savard a confirmé qu'il préférait se tenir sur les lignes de côté maintenant que la famille Molson a démontré un intérêt pour acheter le Canadien.
"J'ai toujours fait partie de la grande famille Molson et aussi tôt qu'elle a annoncé ses couleurs, j'ai contacté ses membres pour leur dire que mon groupe était prêt à faire une offre éventuellement, mais qu'on n'avait pas le goût d'aller se battre contre eux", confie Savard.
Savard laisse donc la place aux membres de la famille Molson, mais ces derniers ont d'autres compétiteurs pour l'achat du Canadien.
"Si j'étais à la place de Pierre-Karl Péladeau, probablement que je penserais comme lui. Si j'étais à la place de BCE, je penserais différemment aussi. Mais moi, je suis là pour le hockey", a poursuivi Savard.
Une chose est claire dans l'esprit de Serge Savard : il n'a jamais voulu acheter le Canadien pour en devenir le président ou pour revenir comme directeur général.
"Si l'avenir veut que nous soyons les heureux gagnants, je ne dis pas que je n'aurai pas, en tant que l'un des propriétaires, un certain rôle à jouer dans les opérations hockey, spécifie Savard. Mais je n'ai jamais eu l'intention de redevenir actif, autant dans la chaise de directeur général que dans celle de président."
Depuis déjà plusieurs semaines, les gens spéculent sur le montant qu'il faudra débourser pour acheter le Canadien. Certains parlent de 500 ou même 600 millions de dollars, une somme astronomique.
"Si c'est analysé à froid par des conseillers financiers, ils vous diront peut-être que ça ne vaut pas ce prix-là. Mais ça peut valoir plus cher pour certaines personnes."
L'embauche de Jacques Martin comme entraîneur chef plus tôt cette semaine en a surpris plusieurs. Selon Savard, Bob Gainey a posé le bon geste.
"Mettez-vous dans la peau de Gainey, demande le Sénateur. Il est obligé d'opérer malgré le contexte particulier, de continuer jusqu'à ce que le nouveau propriétaire arrive. Et si jamais un nouveau propriétaire arrivait à la veille du repêchage, il ne serait pas en position de dire quoi faire à Gainey, qui a préparé son repêchage pendant toute l'année."
"C'est comme quand quelqu'un met sa maison à vendre. L'acheteur ne peut pas dire quoi faire au propriétaire dans sa maison avec qu'elle ne soit vendue", conclut Savard.
*D'après une entrevue réalisée par Marc Labrecque et un reportage de Michel Laprise.
"J'ai toujours fait partie de la grande famille Molson et aussi tôt qu'elle a annoncé ses couleurs, j'ai contacté ses membres pour leur dire que mon groupe était prêt à faire une offre éventuellement, mais qu'on n'avait pas le goût d'aller se battre contre eux", confie Savard.
Savard laisse donc la place aux membres de la famille Molson, mais ces derniers ont d'autres compétiteurs pour l'achat du Canadien.
"Si j'étais à la place de Pierre-Karl Péladeau, probablement que je penserais comme lui. Si j'étais à la place de BCE, je penserais différemment aussi. Mais moi, je suis là pour le hockey", a poursuivi Savard.
Une chose est claire dans l'esprit de Serge Savard : il n'a jamais voulu acheter le Canadien pour en devenir le président ou pour revenir comme directeur général.
"Si l'avenir veut que nous soyons les heureux gagnants, je ne dis pas que je n'aurai pas, en tant que l'un des propriétaires, un certain rôle à jouer dans les opérations hockey, spécifie Savard. Mais je n'ai jamais eu l'intention de redevenir actif, autant dans la chaise de directeur général que dans celle de président."
Depuis déjà plusieurs semaines, les gens spéculent sur le montant qu'il faudra débourser pour acheter le Canadien. Certains parlent de 500 ou même 600 millions de dollars, une somme astronomique.
"Si c'est analysé à froid par des conseillers financiers, ils vous diront peut-être que ça ne vaut pas ce prix-là. Mais ça peut valoir plus cher pour certaines personnes."
L'embauche de Jacques Martin comme entraîneur chef plus tôt cette semaine en a surpris plusieurs. Selon Savard, Bob Gainey a posé le bon geste.
"Mettez-vous dans la peau de Gainey, demande le Sénateur. Il est obligé d'opérer malgré le contexte particulier, de continuer jusqu'à ce que le nouveau propriétaire arrive. Et si jamais un nouveau propriétaire arrivait à la veille du repêchage, il ne serait pas en position de dire quoi faire à Gainey, qui a préparé son repêchage pendant toute l'année."
"C'est comme quand quelqu'un met sa maison à vendre. L'acheteur ne peut pas dire quoi faire au propriétaire dans sa maison avec qu'elle ne soit vendue", conclut Savard.
*D'après une entrevue réalisée par Marc Labrecque et un reportage de Michel Laprise.