Crosby ramène le Canadien sur terre
Pittsburgh Penguins mardi, 27 oct. 2009. 17:03 mercredi, 24 avr. 2024. 06:31
Éric Leblanc
Le Canadien affrontait un adversaire beaucoup plus coriace et ce fut facile de le constater alors que les Penguins de Pittsburgh l'ont aisément emporté au compte de 6 à 1 grâce à un certain Sidney Crosby.
Le jeune capitaine des Penguins attendait le Canadien de pied ferme et il a complété son troisième tour du chapeau dans la LNH dès la deuxième période face à Jaroslav Halak qui disputait un cinquième match consécutif.
«Jaroslav nous a même gardés dans le match en deuxième période. Sans lui, le pointage aurait pu être différent», a commenté Martin qui a admis que son équipe n'était pas encore à la hauteur d'une équipe aussi puissante que les Penguins.
«Cette équipe profite de ses chances de marquer et nous en avons trop accordées», a avoué avec déception Hal Gill.
Relégué au bout du banc lors des quatre derniers matchs, Carey Price a pris la relève en troisième période et il a accordé les deux derniers buts du match à Alex Goligoski et Chris Kunitz.
Les champions de la coupe Stanley ont le don de faire payer leurs adversaires quand ils commettent des erreurs et c'est exactement ce qui s'est produit pendant cette rencontre. Les Penguins ont mis fin à la séquence de quatre victoires du Canadien en profitant de quelques revirements des hommes de Jacques Martin. Michael Rupp a inscrit l'autre but pour la troupe de Dan Bylsma qui a obtenu son 10e triomphe de la saison.
«Ce match démontre que quand tu ne déploies pas l'intensité nécessaire et que tu essaies de jouer de finesse contre une équipe aussi talentueuse, c'est difficile de gagner, a résumé l'entraîneur du camp montréalais. Le nombre de revirements commis par notre équipe a également coûté cher.»
«Ils ont une bonne équipe, mais nous n'avons pas très bien joué», a admis Brian Gionta.
Si Halak a été incapable de faire la différence, Marc-André a été fidèle à son excellent début de saison en stoppant notamment Maxim Lapierre, Jaroslav Spacek et Matt D'Agostini. Le gardien, qui continue de gagner des points en vue des Jeux olympiques, a également joué de chance lorsque le tir de Gionta a heurté le poteau à droite.
Le cerbère des Penguins a cédé à une seule occasion face à Tomas Plekanec au dernier tiers alors que le CH évoluait à cinq contre trois.
Le Tricolore pouvait miser sur la présence de Scott Gomez qui n'avait pas participé à l'entraînement matinal, mais ce ne fut pas suffisant.
«C'est décevant de jouer comme cela après une série de quatre victoires, mais ce n'est pas pour rien qu'ils sont les champions de la coupe Stanley», a déclaré Paul Mara.
«On s'attendait à un match très difficile, mais personne n'est satisfait de notre performance. On gardera ce résultat dans un tiroir dans notre tête pour s'en souvenir lors du prochain match contre les Penguins», a soutenu Marc-André Bergeron
Le Canadien tentera de mettre fin à une série quatre défaites à l'étranger vendredi face aux Blackhawks à Chicago.
Des erreurs coûteuses
Le Canadien avait plutôt bien amorcé ce duel, mais les Penguins ont pris le contrôle de la partie dès qu'ils ont brisé la glace grâce au bâton de Crosby. Le numéro 87 a fait payer au Canadien un revirement dans son territoire. Chris Kunitz et Bill Guerin ont été complices sur cette séquence.
Le scénario s'est répété en deuxième lorsque Crosby a marqué un superbe but en raison d'un manque de combativité du Canadien devant son filet. Crosby a pivoté sur lui-même pour décocher un tir parfait du revers dans le haut du filet alors qu'il était dos à la cible.
Rupp a été le prochain à déjouer Halak alors qu'une punition devait être annoncée à retardement.
Crosby a terminé sa soirée de travail à 15 :33 de la période médiane en se retrouvant seul devant Halak au terme d'un autre revirement. Il a légèrement joué de chance puisque la rondelle a touché l'un de ses patins pour tromper la vigilance du gardien slovaque.
Le Canadien a vécu son seul moment de réjouissance lorsque Plekanec a compté son troisième de la saison tôt au dernier tiers.
En l'absence de Sergei Gonchar, Goligoski obtient le mandat d'évoluer sur le jeu de puissance et il a fait bouger les cordages pour la quatrième fois de la campagne.
Le jeune capitaine des Penguins attendait le Canadien de pied ferme et il a complété son troisième tour du chapeau dans la LNH dès la deuxième période face à Jaroslav Halak qui disputait un cinquième match consécutif.
«Jaroslav nous a même gardés dans le match en deuxième période. Sans lui, le pointage aurait pu être différent», a commenté Martin qui a admis que son équipe n'était pas encore à la hauteur d'une équipe aussi puissante que les Penguins.
«Cette équipe profite de ses chances de marquer et nous en avons trop accordées», a avoué avec déception Hal Gill.
Relégué au bout du banc lors des quatre derniers matchs, Carey Price a pris la relève en troisième période et il a accordé les deux derniers buts du match à Alex Goligoski et Chris Kunitz.
Les champions de la coupe Stanley ont le don de faire payer leurs adversaires quand ils commettent des erreurs et c'est exactement ce qui s'est produit pendant cette rencontre. Les Penguins ont mis fin à la séquence de quatre victoires du Canadien en profitant de quelques revirements des hommes de Jacques Martin. Michael Rupp a inscrit l'autre but pour la troupe de Dan Bylsma qui a obtenu son 10e triomphe de la saison.
«Ce match démontre que quand tu ne déploies pas l'intensité nécessaire et que tu essaies de jouer de finesse contre une équipe aussi talentueuse, c'est difficile de gagner, a résumé l'entraîneur du camp montréalais. Le nombre de revirements commis par notre équipe a également coûté cher.»
«Ils ont une bonne équipe, mais nous n'avons pas très bien joué», a admis Brian Gionta.
Si Halak a été incapable de faire la différence, Marc-André a été fidèle à son excellent début de saison en stoppant notamment Maxim Lapierre, Jaroslav Spacek et Matt D'Agostini. Le gardien, qui continue de gagner des points en vue des Jeux olympiques, a également joué de chance lorsque le tir de Gionta a heurté le poteau à droite.
Le cerbère des Penguins a cédé à une seule occasion face à Tomas Plekanec au dernier tiers alors que le CH évoluait à cinq contre trois.
Le Tricolore pouvait miser sur la présence de Scott Gomez qui n'avait pas participé à l'entraînement matinal, mais ce ne fut pas suffisant.
«C'est décevant de jouer comme cela après une série de quatre victoires, mais ce n'est pas pour rien qu'ils sont les champions de la coupe Stanley», a déclaré Paul Mara.
«On s'attendait à un match très difficile, mais personne n'est satisfait de notre performance. On gardera ce résultat dans un tiroir dans notre tête pour s'en souvenir lors du prochain match contre les Penguins», a soutenu Marc-André Bergeron
Le Canadien tentera de mettre fin à une série quatre défaites à l'étranger vendredi face aux Blackhawks à Chicago.
Des erreurs coûteuses
Le Canadien avait plutôt bien amorcé ce duel, mais les Penguins ont pris le contrôle de la partie dès qu'ils ont brisé la glace grâce au bâton de Crosby. Le numéro 87 a fait payer au Canadien un revirement dans son territoire. Chris Kunitz et Bill Guerin ont été complices sur cette séquence.
Le scénario s'est répété en deuxième lorsque Crosby a marqué un superbe but en raison d'un manque de combativité du Canadien devant son filet. Crosby a pivoté sur lui-même pour décocher un tir parfait du revers dans le haut du filet alors qu'il était dos à la cible.
Rupp a été le prochain à déjouer Halak alors qu'une punition devait être annoncée à retardement.
Crosby a terminé sa soirée de travail à 15 :33 de la période médiane en se retrouvant seul devant Halak au terme d'un autre revirement. Il a légèrement joué de chance puisque la rondelle a touché l'un de ses patins pour tromper la vigilance du gardien slovaque.
Le Canadien a vécu son seul moment de réjouissance lorsque Plekanec a compté son troisième de la saison tôt au dernier tiers.
En l'absence de Sergei Gonchar, Goligoski obtient le mandat d'évoluer sur le jeu de puissance et il a fait bouger les cordages pour la quatrième fois de la campagne.
