Le Tricolore trébuche contre les Devils
Hockey samedi, 27 mars 2010. 01:54 dimanche, 22 déc. 2024. 03:04
Parfois bon, parfois moins bon, le Canadien n'a joué qu'une véritable bonne période et en a subi les conséquences en s'inclinant par la marque de 4 à 2 aux dépens des Devils du New Jersey, samedi soir à Montréal.
Brillant par moment, les Montréalais ont momentanément imposé leur rythme, mais le jeu relativement étanche des visiteurs a fini par étouffer le Tricolore qui n'a jamais été réellement explosif.
Tirant de l'arrière dès la neuvième minute du match, la troupe de Jacques Martin a tenté sa chance, mais s'est buté à un Martin Brodeur qui a été ni plus ni moins efficace.
"Nous sommes sortis avec le rythme que nous voulions avoir, mais leur premier but a semblé nous faire perdre toute cette belle énergie", a avoué Michael Cammalleri.
Preuve du jeu inégal du Canadien, Andrei Kostitsyn, pratiquement invisible tout au long de la rencontre, a été le meilleur marqueur de son équipe et a terminé la rencontre avec un but et une aide.
Une fois de plus inefficace, l'avantage numérique (0 en 4) du Canadien n'a rien fait de bon pour compenser l'indiscipline du Canadien en début de match.
"On n'a pas su profiter de nos chances, a simplement dit Marc-André Bergeron au terme de la rencontre. Quand tu affrontes une bonne formation comme ça, la ligne entre une victoire et une défaite est bien mince et on l'a vu encore ce soir."
Pis encore, celui des Devils a fait mieux alors que les troupiers de Jacques Lemaire ont concrétisé deux des trois opportunités qui leur ont été offertes.
"La différence...les unités spéciales, a laissé glisser Jacques Martin au terme de la rencontre. Avec eux en avant 2 à 0, avec leur style de jeu puis avec nous incapable de profiter de nos chances..."
Les pénalités coupent le souffle du Canadien
L'intention y était en début de première période, mais l'indiscipline et l'inefficacité des Montréalais ont ouvert la porte aux Devils qui en ont profité pour prendre les devants 1 à 0.
Un peu avant la mi-période, le Canadien jouant déjà à quatre contre quatre, Roman Hamrlik a écopé d'une pénalité aux dépens de Kovalchuk alors que celui-ci s'amenait seul devant Halak.
Évoluant donc à quatre contre trois, Patrick Elias a sauté sur une rondelle libre à la gauche du gardien pour ouvrir la marque.
Le 15e de la présente campagne d'Elias a été inscrit alors que Zach Parise a poussé le retour de lancer Travis Zajac en direction du vétéran.
Les meilleures chances du Canadien sont venues en début de rencontre. Testant Brodeur de tous les angles, le Tricolore s'est buté à lui et s'est par la suite effacé peu à peu.
"Je crois que notre jeu s'est trop résumé à la périphérie de leur zone, a dit Martin sur le podium. Admettons que les joueurs auraient pu se salir un peu plus le nez."
Les pénalités ont véritablement tué le rythme des Montréalais en première. Sortis des blocs comme s'ils n'avaient rien à perdre, les troupiers de Jacques Martin ont littéralement embouteillé les visiteurs dans leur territoire au cours des deux premières minutes.
L'importance du dur à cuire dans une équipe est parfois controversée, mais David Clarkson a totalement compris son rôle chez les Devils. Clarkson a engagé le combat avec le géant Hal Gill et, même si l'affrontement a été tout sauf spectaculaire, celui-ci a coupé les jambes des Montréalais qui sont alors tombés dans l'indiscipline.
Le souffle retrouvé
Même si la deuxième période en fut une remplie de haut et de bas, elle fut payante pour les Montréalais qui ont finalement pu trouver leur rythme et tromper Martin Brodeur pour porter la marque à 3 à 2.
Jacques Martin espérait certainement une meilleure sortie de ses hommes en deuxième, mais c'est plutôt une pâle copie de sa fin de première période qu'il a obtenue.
Faisant preuve de laxisme dans son territoire au cours des 60 premières secondes, le Canadien a une fois de plus péché par indiscipline, Scott Gomez écopant d'un deux minutes pour accrochage.
Il n'en fallait pas plus pour que les hommes de Jacques Lemaire doublent leur avance.
Contrôlant bien le disque, les visiteurs se sont installés afin de permettre à Ilya Kovalchuk de décocher un de ses puissants lancers. Bloqué devant le filet, le disque s'est retrouvé sur le bâton de Jamie Langenbrunner qui a redirigé celui-ci entre les jambières du gardien montréalais.
Désireux de fouetter ses troupes, Jacques Martin a, le temps d'une présence, envoyé Scott Gomez au centre de Michael Cammalleri et Andrei et les résultats n'ont pas tardé à venir.
Maraudant dans l'enclave, l'aîné des deux frères a laissé partir un puissant lancer du poignet après que Gomez l'eut repéré seul à quelques mètres devant Brodeur.
L'écart était toujours le même, mais à peine cinq minutes après le début du deuxième tiers la marque était maintenant de 2 à 1.
Ne voulant pas laisser le vent tourner, Kovalchuk a tenté de prendre les choses en mains pour aussitôt redonner les devants aux siens, mais il s'est une fois de plus buté au jeune Slovaque qui l'a brillamment stoppé de la mitaine alors qu'il s'amenait pour la deuxième fois de la rencontre seule en échappée.
Les deux équipes se sont par la suite renvoyé les politesses pendant une dizaine de minutes en ayant chacun à leur tour de bonnes chances, mais chaque fois les gardiens ont accompli ce pourquoi ils reçoivent leur salaire.
Puis, avec un peu moins de cinq minutes à faire à la période, les hommes en blancs ont une fois de plus porté leur avance à deux buts.
Profitant du fait que Hamrlik avait échappé son bâton derrière le filet, Dainius Zubrus s'est imposé devant le but et a fait dévier la rondelle, peut-être sans le vouloir, au fond du filet des locaux.
Plutôt que de s'écraser, le Tricolore a une fois de plus fait preuve résilience en répondant du tac au tac à leurs visiteurs.
Après avoir raté une passe Tomas Plekanec alors qu'il s'amenait à trois contre un, le plus vieux des Kostitsyn a repris le contrôle du disque puis pris son temps avant de diriger le disque au filet. Le tir-passe du Bélarussien a dévié sur le patin de son joueur de centre puis déjoué Brodeur.
Après reprise vidéo, les officiels ont confirmé ce que tout le monde au banc du Canadien savait déjà, la marque était maintenant de 3 à 2.
Une troisième des plus ternes
Parfois brillant, parfois chanceux, c'est Brodeur qui a empêché le Bleu-Blanc-Rouge de niveler la marque au retour du vestiaire.
Après Dominic Moore à deux reprises, c'est avec le bout du bâton que le gardien de St-Léonard a frustré le toujours vigoureux Brian Gionta.
"C'est un excellent gardien qui fait assurément partie de l'élite dans cette ligue, a maugréé le petit attaquant. Qu'il soit en position ou pas, il continue toujours de se battre et il l'a prouvé une fois de plus ce soir."
La balance de la troisième période a ensuite été disputée sous le signe du conservatisme digne de la réputation des Devils.
Chacune des équipes s'est échangé les chances, mais sans jamais être capable de concrétiser.
C'est finalement Brian Rolston qui, profitant du bon travail de Kovalchuk, a conclu la marque dans un filet désert alors qu'il ne restait que dix secondes au tableau.
Après une séquence de quatre matchs en six jours au cours de laquelle les Montréalais ont obtenu trois points sur une possibilité de huit, ceux-ci pourront maintenant profiter d'un petit congé, eux qui ne joueront pas avant mercredi face aux Hurricanes.
"Pour plusieurs d'entre nous, les derniers temps ont été comme un sprint, a avoué Cammalleri. Ce temps de repos pourra assurément nous permettre de recharger les batteries et de soigner quelques petits bobos."
C'est peut-être Glen Metropolit qui aura le plus besoin de repos. L'attaquant a quitté la rencontre au premier tiers en raison d'une blessure à l'épaule gauche.
Il a été vu quittant le Centre Bell tard en soirée avec le bras en attelle. Il souffre d'une luxation de l'épaule qui pourrait le forcer à rater deux semaines d'activité.
Brillant par moment, les Montréalais ont momentanément imposé leur rythme, mais le jeu relativement étanche des visiteurs a fini par étouffer le Tricolore qui n'a jamais été réellement explosif.
Tirant de l'arrière dès la neuvième minute du match, la troupe de Jacques Martin a tenté sa chance, mais s'est buté à un Martin Brodeur qui a été ni plus ni moins efficace.
"Nous sommes sortis avec le rythme que nous voulions avoir, mais leur premier but a semblé nous faire perdre toute cette belle énergie", a avoué Michael Cammalleri.
Preuve du jeu inégal du Canadien, Andrei Kostitsyn, pratiquement invisible tout au long de la rencontre, a été le meilleur marqueur de son équipe et a terminé la rencontre avec un but et une aide.
Une fois de plus inefficace, l'avantage numérique (0 en 4) du Canadien n'a rien fait de bon pour compenser l'indiscipline du Canadien en début de match.
"On n'a pas su profiter de nos chances, a simplement dit Marc-André Bergeron au terme de la rencontre. Quand tu affrontes une bonne formation comme ça, la ligne entre une victoire et une défaite est bien mince et on l'a vu encore ce soir."
Pis encore, celui des Devils a fait mieux alors que les troupiers de Jacques Lemaire ont concrétisé deux des trois opportunités qui leur ont été offertes.
"La différence...les unités spéciales, a laissé glisser Jacques Martin au terme de la rencontre. Avec eux en avant 2 à 0, avec leur style de jeu puis avec nous incapable de profiter de nos chances..."
Les pénalités coupent le souffle du Canadien
L'intention y était en début de première période, mais l'indiscipline et l'inefficacité des Montréalais ont ouvert la porte aux Devils qui en ont profité pour prendre les devants 1 à 0.
Un peu avant la mi-période, le Canadien jouant déjà à quatre contre quatre, Roman Hamrlik a écopé d'une pénalité aux dépens de Kovalchuk alors que celui-ci s'amenait seul devant Halak.
Évoluant donc à quatre contre trois, Patrick Elias a sauté sur une rondelle libre à la gauche du gardien pour ouvrir la marque.
Le 15e de la présente campagne d'Elias a été inscrit alors que Zach Parise a poussé le retour de lancer Travis Zajac en direction du vétéran.
Les meilleures chances du Canadien sont venues en début de rencontre. Testant Brodeur de tous les angles, le Tricolore s'est buté à lui et s'est par la suite effacé peu à peu.
"Je crois que notre jeu s'est trop résumé à la périphérie de leur zone, a dit Martin sur le podium. Admettons que les joueurs auraient pu se salir un peu plus le nez."
Les pénalités ont véritablement tué le rythme des Montréalais en première. Sortis des blocs comme s'ils n'avaient rien à perdre, les troupiers de Jacques Martin ont littéralement embouteillé les visiteurs dans leur territoire au cours des deux premières minutes.
L'importance du dur à cuire dans une équipe est parfois controversée, mais David Clarkson a totalement compris son rôle chez les Devils. Clarkson a engagé le combat avec le géant Hal Gill et, même si l'affrontement a été tout sauf spectaculaire, celui-ci a coupé les jambes des Montréalais qui sont alors tombés dans l'indiscipline.
Le souffle retrouvé
Même si la deuxième période en fut une remplie de haut et de bas, elle fut payante pour les Montréalais qui ont finalement pu trouver leur rythme et tromper Martin Brodeur pour porter la marque à 3 à 2.
Jacques Martin espérait certainement une meilleure sortie de ses hommes en deuxième, mais c'est plutôt une pâle copie de sa fin de première période qu'il a obtenue.
Faisant preuve de laxisme dans son territoire au cours des 60 premières secondes, le Canadien a une fois de plus péché par indiscipline, Scott Gomez écopant d'un deux minutes pour accrochage.
Il n'en fallait pas plus pour que les hommes de Jacques Lemaire doublent leur avance.
Contrôlant bien le disque, les visiteurs se sont installés afin de permettre à Ilya Kovalchuk de décocher un de ses puissants lancers. Bloqué devant le filet, le disque s'est retrouvé sur le bâton de Jamie Langenbrunner qui a redirigé celui-ci entre les jambières du gardien montréalais.
Désireux de fouetter ses troupes, Jacques Martin a, le temps d'une présence, envoyé Scott Gomez au centre de Michael Cammalleri et Andrei et les résultats n'ont pas tardé à venir.
Maraudant dans l'enclave, l'aîné des deux frères a laissé partir un puissant lancer du poignet après que Gomez l'eut repéré seul à quelques mètres devant Brodeur.
L'écart était toujours le même, mais à peine cinq minutes après le début du deuxième tiers la marque était maintenant de 2 à 1.
Ne voulant pas laisser le vent tourner, Kovalchuk a tenté de prendre les choses en mains pour aussitôt redonner les devants aux siens, mais il s'est une fois de plus buté au jeune Slovaque qui l'a brillamment stoppé de la mitaine alors qu'il s'amenait pour la deuxième fois de la rencontre seule en échappée.
Les deux équipes se sont par la suite renvoyé les politesses pendant une dizaine de minutes en ayant chacun à leur tour de bonnes chances, mais chaque fois les gardiens ont accompli ce pourquoi ils reçoivent leur salaire.
Puis, avec un peu moins de cinq minutes à faire à la période, les hommes en blancs ont une fois de plus porté leur avance à deux buts.
Profitant du fait que Hamrlik avait échappé son bâton derrière le filet, Dainius Zubrus s'est imposé devant le but et a fait dévier la rondelle, peut-être sans le vouloir, au fond du filet des locaux.
Plutôt que de s'écraser, le Tricolore a une fois de plus fait preuve résilience en répondant du tac au tac à leurs visiteurs.
Après avoir raté une passe Tomas Plekanec alors qu'il s'amenait à trois contre un, le plus vieux des Kostitsyn a repris le contrôle du disque puis pris son temps avant de diriger le disque au filet. Le tir-passe du Bélarussien a dévié sur le patin de son joueur de centre puis déjoué Brodeur.
Après reprise vidéo, les officiels ont confirmé ce que tout le monde au banc du Canadien savait déjà, la marque était maintenant de 3 à 2.
Une troisième des plus ternes
Parfois brillant, parfois chanceux, c'est Brodeur qui a empêché le Bleu-Blanc-Rouge de niveler la marque au retour du vestiaire.
Après Dominic Moore à deux reprises, c'est avec le bout du bâton que le gardien de St-Léonard a frustré le toujours vigoureux Brian Gionta.
"C'est un excellent gardien qui fait assurément partie de l'élite dans cette ligue, a maugréé le petit attaquant. Qu'il soit en position ou pas, il continue toujours de se battre et il l'a prouvé une fois de plus ce soir."
La balance de la troisième période a ensuite été disputée sous le signe du conservatisme digne de la réputation des Devils.
Chacune des équipes s'est échangé les chances, mais sans jamais être capable de concrétiser.
C'est finalement Brian Rolston qui, profitant du bon travail de Kovalchuk, a conclu la marque dans un filet désert alors qu'il ne restait que dix secondes au tableau.
Après une séquence de quatre matchs en six jours au cours de laquelle les Montréalais ont obtenu trois points sur une possibilité de huit, ceux-ci pourront maintenant profiter d'un petit congé, eux qui ne joueront pas avant mercredi face aux Hurricanes.
"Pour plusieurs d'entre nous, les derniers temps ont été comme un sprint, a avoué Cammalleri. Ce temps de repos pourra assurément nous permettre de recharger les batteries et de soigner quelques petits bobos."
C'est peut-être Glen Metropolit qui aura le plus besoin de repos. L'attaquant a quitté la rencontre au premier tiers en raison d'une blessure à l'épaule gauche.
Il a été vu quittant le Centre Bell tard en soirée avec le bras en attelle. Il souffre d'une luxation de l'épaule qui pourrait le forcer à rater deux semaines d'activité.