Un lancer digne de Jagr pour Plekanec!
Hockey jeudi, 15 avr. 2010. 01:35 lundi, 23 déc. 2024. 01:06
Après avoir légèrement suscité la controverse plus tôt cette semaine, Tomas Plekanec est passé de la parole aux actes.
L'attaquant tchèque a marqué à 13:19 de la première période de prolongation et le Canadien a enlevé les honneurs du premier match de la série quart de finale de l'Association de l'Est l'opposant aux Capitals de Washington en s'imposant 3-2, jeudi soir au Verizon Center.
Plekanec, qui a déclaré que les gardiens des Capitals n'ont pas été aussi efficaces que Martin Brodeur et Ryan Miller cette saison, a trompé la vigilance de son ancien coéquipier José Théodore à l'aide d'un lancer frappé autant puissant que précis après s'est emparé d'une remise de Jaroslav Spacek en zone neutre.
« Ç'a été un beau jeu de Spacek, qui a été en mesure de récupérer la rondelle de la rampe, et Plekanec s'est bien servi du défenseur comme écran », a analysé l'entraîneur-chef du Canadien Jacques Martin après le match. « Mais une rencontre ne fait pas une série et nous devrons procéder à des corrections pour samedi.
« C'est un gros but, mais ce n'est pas important de savoir qui l'a compté », a ajouté Plekanec. « Nous étions trop passifs au début du match, nous les respections trop. »
« Il faut leur donner crédit », a avoué Théodore, qui avait lancé à la blague qu'il croyait que le nom de famille de Plekanec était Jagr. « En prolongation, ça ne prend qu'une erreur. »
Martin pourra se servir sans gêne du travail de ses hommes en prolongation à titre d'exemple, puisque se sont eux qui ont obtenu les meilleures chances de compter. Brian Gionta avait d'ailleurs eu une occasion en or de donner la victoire aux siens quelques instants avant le but de Plekanec, mais il a cependant été fauché alors qu'il semblait sur le point de se présenter seul devant Théodore.
Mais ce qui risque de retenir le plus l'attention au cours des prochaines heures est sans l'ombre d'un doute la capacité des Glorieux à contenir l'attaquant vedette des Capitals Alexander Ovechkin, qui n'a pas dirigé un seul tir en direction de Jaroslav Halak.
« Ç'a n'a pas été l'affaire d'un seul homme, mais de toute l'équipe », a expliqué Martin. « Tout le monde doit mettre la main à la pâte pour que nous connaissions du succès. »
« Il n'a pas bien joué », s'est contenté de dire l'entraîneur-chef des Capitals Bruce Boudreau.
Halak n'a peut-être pas eu à composer avec les attaques d'Ovechkin, mais il a néanmoins repoussé 45 des 47 rondelles dirigées vers lui pour dissiper tous les doutes qui auraient pu persister à la suite de ses performances inégales lors de la dernière semaine de la saison régulière.
Incapable de toucher la cible à ses neuf parties depuis son retour au jeu le 24 mars, Michael Cammalleri a également fait taire ses détracteurs en inscrivant un but en supériorité numérique. Scott Gomez a également compté pour les Glorieux, qui ont écoulé avec brio quatre infériorités numériques.
Joe Corvo et Nicklas Backstrom ont assuré la réplique des Capitals, tandis que Théodore a terminé sa soirée de travail avec 35 arrêts.
Un début de match difficile pour Bergeron
Croisant le fer avec la meilleure attaque à cinq de la Ligue nationale de hockey pendant la saison régulière, le Canadien a offert une première chance de marquer aux Capitals 52 secondes seulement après le début du match.
Heureusement pour Marc-André Bergeron qui avait été chassé pour avoir accroché, ses coéquipiers - Halak en tête - n'ont pas bronché devant les quatre lancers dirigés par leurs adversaires.
Ce même Bergeron a encore fait parler de lui pour les mauvaises raisons quelques instants plus tard, l'arrière perdant sa bataille le long de la rampe avant de laisser filer Tomas Fleischmann seul devant Halak, qui a de nouveau coupé court à la menace.
Même si le Tricolore a pris passablement de temps avant de se mettre en marche en obtenant qu'à 7:26 son premier tir au but, il a néanmoins été le premier à s'inscrire à la marque.
Alors qu'Alexander Semin était au cachot, Cammalleri a inscrit son deuxième but seulement depuis le début de sa carrière en séries en trompant la vigilance de José Théodore à 12:36 à l'aide d'un lancer des poignets précis dans la partie supérieure.
Les réjouissances ont cependant été de courte durée pour les partisans des Glorieux, puisque Corvo a créé l'égalité 2:57 seulement plus tard après que son tir de la ligne bleue se soit frayé un chemin dans la circulation lourde devant Halak.
Après avoir dominé 19-7 au chapitre des lancers en première période, les Capitals ont repris là où ils avaient laissé en début de deuxième en prenant rapidement d'assaut le territoire du Canadien.
Backstrom a sans l'ombre d'un doute obtenu la meilleure chance de compter des hommes de Boudreau pendant l'engagement, mais la rondelle a refusé de pénétrer dans le filet derrière Halak après que le gardien slovaque eut été surpris par un tir des poignets vif.
Le brio du cerbère du Canadien a ensuite visiblement inspiré tous ses coéquipiers - sans exception -, puisque ces derniers ont pratiquement passé la totalité d'une séquence de près de cinq minutes sans interruption dans le territoire des Capitals. Sauf que comme l'avait fait son vis-à-vis précédemment, Théodore a refusé de céder, frustrant notamment Plekanec à la suite d'un brillant déplacement latéral.
Turlupiné par un bond défavorable 20 minutes plus tôt, Backstrom s'est repris de belle façon 47 secondes seulement après le commencement du dernier tiers en profitant de la confusion du Canadien dans son territoire pour donner les devants aux Capitals pour la première fois de la rencontre.
Le premier choix des Capitals en 2006 a accepté une passe savante de Mike Knuble après que le disque eut dévié sur Hal Gill avant de déjouer Halak grâce à un lancer des poignets dans la partie supérieure.
Mais plutôt que se laisser abattre par la situation, les joueurs du Tricolore - Mathieu Darche, Maxim Lapierre et Tom Pyatt en tête - ont redoublé d'ardeur pour niveler le pointage. Après que les trois membres du quatrième trio eurent obtenu une belle chance de marquer, ceux du premier - ou du deuxième selon votre vision des choses - ont ramené les deux équipes à la case départ à 7:34 , Benoit Pouliot, Brian Gionta et Gomez s'échangeant la rondelle avant que ce dernier ne la redirige derrière un Théodore qui ne savait plus ou donner de la tête.
L'attaquant tchèque a marqué à 13:19 de la première période de prolongation et le Canadien a enlevé les honneurs du premier match de la série quart de finale de l'Association de l'Est l'opposant aux Capitals de Washington en s'imposant 3-2, jeudi soir au Verizon Center.
Plekanec, qui a déclaré que les gardiens des Capitals n'ont pas été aussi efficaces que Martin Brodeur et Ryan Miller cette saison, a trompé la vigilance de son ancien coéquipier José Théodore à l'aide d'un lancer frappé autant puissant que précis après s'est emparé d'une remise de Jaroslav Spacek en zone neutre.
« Ç'a été un beau jeu de Spacek, qui a été en mesure de récupérer la rondelle de la rampe, et Plekanec s'est bien servi du défenseur comme écran », a analysé l'entraîneur-chef du Canadien Jacques Martin après le match. « Mais une rencontre ne fait pas une série et nous devrons procéder à des corrections pour samedi.
« C'est un gros but, mais ce n'est pas important de savoir qui l'a compté », a ajouté Plekanec. « Nous étions trop passifs au début du match, nous les respections trop. »
« Il faut leur donner crédit », a avoué Théodore, qui avait lancé à la blague qu'il croyait que le nom de famille de Plekanec était Jagr. « En prolongation, ça ne prend qu'une erreur. »
Martin pourra se servir sans gêne du travail de ses hommes en prolongation à titre d'exemple, puisque se sont eux qui ont obtenu les meilleures chances de compter. Brian Gionta avait d'ailleurs eu une occasion en or de donner la victoire aux siens quelques instants avant le but de Plekanec, mais il a cependant été fauché alors qu'il semblait sur le point de se présenter seul devant Théodore.
Mais ce qui risque de retenir le plus l'attention au cours des prochaines heures est sans l'ombre d'un doute la capacité des Glorieux à contenir l'attaquant vedette des Capitals Alexander Ovechkin, qui n'a pas dirigé un seul tir en direction de Jaroslav Halak.
« Ç'a n'a pas été l'affaire d'un seul homme, mais de toute l'équipe », a expliqué Martin. « Tout le monde doit mettre la main à la pâte pour que nous connaissions du succès. »
« Il n'a pas bien joué », s'est contenté de dire l'entraîneur-chef des Capitals Bruce Boudreau.
Halak n'a peut-être pas eu à composer avec les attaques d'Ovechkin, mais il a néanmoins repoussé 45 des 47 rondelles dirigées vers lui pour dissiper tous les doutes qui auraient pu persister à la suite de ses performances inégales lors de la dernière semaine de la saison régulière.
Incapable de toucher la cible à ses neuf parties depuis son retour au jeu le 24 mars, Michael Cammalleri a également fait taire ses détracteurs en inscrivant un but en supériorité numérique. Scott Gomez a également compté pour les Glorieux, qui ont écoulé avec brio quatre infériorités numériques.
Joe Corvo et Nicklas Backstrom ont assuré la réplique des Capitals, tandis que Théodore a terminé sa soirée de travail avec 35 arrêts.
Un début de match difficile pour Bergeron
Croisant le fer avec la meilleure attaque à cinq de la Ligue nationale de hockey pendant la saison régulière, le Canadien a offert une première chance de marquer aux Capitals 52 secondes seulement après le début du match.
Heureusement pour Marc-André Bergeron qui avait été chassé pour avoir accroché, ses coéquipiers - Halak en tête - n'ont pas bronché devant les quatre lancers dirigés par leurs adversaires.
Ce même Bergeron a encore fait parler de lui pour les mauvaises raisons quelques instants plus tard, l'arrière perdant sa bataille le long de la rampe avant de laisser filer Tomas Fleischmann seul devant Halak, qui a de nouveau coupé court à la menace.
Même si le Tricolore a pris passablement de temps avant de se mettre en marche en obtenant qu'à 7:26 son premier tir au but, il a néanmoins été le premier à s'inscrire à la marque.
Alors qu'Alexander Semin était au cachot, Cammalleri a inscrit son deuxième but seulement depuis le début de sa carrière en séries en trompant la vigilance de José Théodore à 12:36 à l'aide d'un lancer des poignets précis dans la partie supérieure.
Les réjouissances ont cependant été de courte durée pour les partisans des Glorieux, puisque Corvo a créé l'égalité 2:57 seulement plus tard après que son tir de la ligne bleue se soit frayé un chemin dans la circulation lourde devant Halak.
Après avoir dominé 19-7 au chapitre des lancers en première période, les Capitals ont repris là où ils avaient laissé en début de deuxième en prenant rapidement d'assaut le territoire du Canadien.
Backstrom a sans l'ombre d'un doute obtenu la meilleure chance de compter des hommes de Boudreau pendant l'engagement, mais la rondelle a refusé de pénétrer dans le filet derrière Halak après que le gardien slovaque eut été surpris par un tir des poignets vif.
Le brio du cerbère du Canadien a ensuite visiblement inspiré tous ses coéquipiers - sans exception -, puisque ces derniers ont pratiquement passé la totalité d'une séquence de près de cinq minutes sans interruption dans le territoire des Capitals. Sauf que comme l'avait fait son vis-à-vis précédemment, Théodore a refusé de céder, frustrant notamment Plekanec à la suite d'un brillant déplacement latéral.
Turlupiné par un bond défavorable 20 minutes plus tôt, Backstrom s'est repris de belle façon 47 secondes seulement après le commencement du dernier tiers en profitant de la confusion du Canadien dans son territoire pour donner les devants aux Capitals pour la première fois de la rencontre.
Le premier choix des Capitals en 2006 a accepté une passe savante de Mike Knuble après que le disque eut dévié sur Hal Gill avant de déjouer Halak grâce à un lancer des poignets dans la partie supérieure.
Mais plutôt que se laisser abattre par la situation, les joueurs du Tricolore - Mathieu Darche, Maxim Lapierre et Tom Pyatt en tête - ont redoublé d'ardeur pour niveler le pointage. Après que les trois membres du quatrième trio eurent obtenu une belle chance de marquer, ceux du premier - ou du deuxième selon votre vision des choses - ont ramené les deux équipes à la case départ à 7:34 , Benoit Pouliot, Brian Gionta et Gomez s'échangeant la rondelle avant que ce dernier ne la redirige derrière un Théodore qui ne savait plus ou donner de la tête.