Selon Ovechkin, Halak est affecté
Hockey dimanche, 18 avr. 2010. 17:19 vendredi, 20 déc. 2024. 12:45
MONTRÉAL - José Théodore n'est pas le seul gardien à avoir été ébranlé par les nombreux rebondissements du match de samedi entre le Canadien et les Capitals de Washington.
Jaroslav Halak a également été affecté mentalement, s'est aventuré à dire Alexander Ovechkin après la séance d'entraînement des siens à Washington, dimanche.
"J'ai regardé la reprise du but (de Eric Fehr) et j'ai vu que son bras tremblait quand il buvait de l'eau", a dit Ovechkin en parlant de Halak et du premier filet qu'il a accordé samedi, celui qui réduisait l'avance du Tricolore à 2-1.
"Il est nerveux. Il sait que toute la pression est sur lui, a par ailleurs dit l'attaquant russe du gardien du Canadien. C'est bon signe pour nous."
Les hommes de Jacques Martin ont toutefois fait peu de cas de cette déclaration, dimanche, après la courte réunion d'équipe tenue au Centre Bell en fin d'après-midi. Ils ont préféré se concentrer sur le troisième match de la série, qui sera le premier à être disputé au Centre Bell, et qui permettra de rompre l'égalité de 1-1 qui persiste pour l'instant.
"(Ovechkin) est un gars qui dit ce qu'il pense. Je n'ai aucun problème que des personnalités comme lui s'expriment librement. Les choses ont changé dans le hockey, c'est comme ça maintenant et c'est correct, a déclaré Michael Cammalleri. Ca fait partie du spectacle de téléréalité qu'est devenu le sport."
Halak ne s'est pas présenté dans le vestiaire pour commenter, déclarant par la voie d'un porte-parole du club qu'il ne s'engagerait pas "dans une guerre de mots sur la place publique".
"La guerre, c'est sur la glace qu'elle doit se passer. On va la garder là, a acquiescié le défenseur Marc-André Bergeron. Ca ne donne rien de commencer à s'insulter, à dire qui est le meilleur et pourquoi. Notre concentration est sur notre équipe. On est conscients que les Capitals forment une équipe redoutable, on veut jouer en équipe et ne laisser personne en dehors du bateau."
Il est plus probable que Halak ait été ébranlé physiquement par les attaquants des Caps, qui ont constamment créé de la circulation lourde autour de son filet durant le match de samedi.
"Premièrement, il faudra se trouver en meilleure position défensivement", a offert Martin à titre de stratégie pour contrer la combativité des Caps autour du filet montréalais.
"Deuxièmement, il y a des officiels sur la glace et il faut avoir confiance qu'ils vont prendre les décisions qui s'imposent", a ajouté l'entraîneur, refusant de se dire mécontent du travail des arbitres lors du match de samedi.
"Ce sont des choses qui arrivent toujours en séries éliminatoires, a dit Brian Gionta des nombreuses bousculades aux dépens de Halak. C'est normal, quand un gardien joue bien, d'essayer de le déranger physiquement en plaçant le plus grand nombre possible de joueurs devant lui. C'est à nous de mieux protéger notre gardien."
Aucun des joueurs du Canadien n'a dit avoir ressenti le besoin de parler à Halak dans le but de le rassurer.
"Je ne connais absolument rien au métier de gardien de but, alors il faudrait avoir pas mal de front, je pense, pour oser lui dire ce qu'il devrait faire de différent, surtout dans les séries", a lancé Scott Gomez.
"Ce sont les séries et nous sommes des professionnels, nous savons tous comment réagir, a affirmé Gionta. (Halak) sait comment se préparer pour un match et d'aucune façon n'a-t-il donné une performance décevante (samedi). Nous avons levé le pied en tant qu'équipe, et quand ça arrive contre une équipe comme la leur, ça ne pardonne pas."
"(Halak) a eu des hauts et des bas toute la saison, et il a su composer avec l'adversité, a quant à lui noté Martin. Chaque joueur apprend et s'améliore à chaque match qu'il dispute."
Jaroslav Halak a également été affecté mentalement, s'est aventuré à dire Alexander Ovechkin après la séance d'entraînement des siens à Washington, dimanche.
"J'ai regardé la reprise du but (de Eric Fehr) et j'ai vu que son bras tremblait quand il buvait de l'eau", a dit Ovechkin en parlant de Halak et du premier filet qu'il a accordé samedi, celui qui réduisait l'avance du Tricolore à 2-1.
"Il est nerveux. Il sait que toute la pression est sur lui, a par ailleurs dit l'attaquant russe du gardien du Canadien. C'est bon signe pour nous."
Les hommes de Jacques Martin ont toutefois fait peu de cas de cette déclaration, dimanche, après la courte réunion d'équipe tenue au Centre Bell en fin d'après-midi. Ils ont préféré se concentrer sur le troisième match de la série, qui sera le premier à être disputé au Centre Bell, et qui permettra de rompre l'égalité de 1-1 qui persiste pour l'instant.
"(Ovechkin) est un gars qui dit ce qu'il pense. Je n'ai aucun problème que des personnalités comme lui s'expriment librement. Les choses ont changé dans le hockey, c'est comme ça maintenant et c'est correct, a déclaré Michael Cammalleri. Ca fait partie du spectacle de téléréalité qu'est devenu le sport."
Halak ne s'est pas présenté dans le vestiaire pour commenter, déclarant par la voie d'un porte-parole du club qu'il ne s'engagerait pas "dans une guerre de mots sur la place publique".
"La guerre, c'est sur la glace qu'elle doit se passer. On va la garder là, a acquiescié le défenseur Marc-André Bergeron. Ca ne donne rien de commencer à s'insulter, à dire qui est le meilleur et pourquoi. Notre concentration est sur notre équipe. On est conscients que les Capitals forment une équipe redoutable, on veut jouer en équipe et ne laisser personne en dehors du bateau."
Il est plus probable que Halak ait été ébranlé physiquement par les attaquants des Caps, qui ont constamment créé de la circulation lourde autour de son filet durant le match de samedi.
"Premièrement, il faudra se trouver en meilleure position défensivement", a offert Martin à titre de stratégie pour contrer la combativité des Caps autour du filet montréalais.
"Deuxièmement, il y a des officiels sur la glace et il faut avoir confiance qu'ils vont prendre les décisions qui s'imposent", a ajouté l'entraîneur, refusant de se dire mécontent du travail des arbitres lors du match de samedi.
"Ce sont des choses qui arrivent toujours en séries éliminatoires, a dit Brian Gionta des nombreuses bousculades aux dépens de Halak. C'est normal, quand un gardien joue bien, d'essayer de le déranger physiquement en plaçant le plus grand nombre possible de joueurs devant lui. C'est à nous de mieux protéger notre gardien."
Aucun des joueurs du Canadien n'a dit avoir ressenti le besoin de parler à Halak dans le but de le rassurer.
"Je ne connais absolument rien au métier de gardien de but, alors il faudrait avoir pas mal de front, je pense, pour oser lui dire ce qu'il devrait faire de différent, surtout dans les séries", a lancé Scott Gomez.
"Ce sont les séries et nous sommes des professionnels, nous savons tous comment réagir, a affirmé Gionta. (Halak) sait comment se préparer pour un match et d'aucune façon n'a-t-il donné une performance décevante (samedi). Nous avons levé le pied en tant qu'équipe, et quand ça arrive contre une équipe comme la leur, ça ne pardonne pas."
"(Halak) a eu des hauts et des bas toute la saison, et il a su composer avec l'adversité, a quant à lui noté Martin. Chaque joueur apprend et s'améliore à chaque match qu'il dispute."