CH : un 2e tiers doublement frustrant
Montréal Canadiens lundi, 19 avr. 2010. 23:16 dimanche, 22 déc. 2024. 04:33
Par Luc Dansereau - Le Canadien avait pourtant disputé une excellente première période.
Neutralisant l'artillerie lourde des Capitals, comme ils avaient été en mesure de le faire lors de la première rencontre de la série, les hommes de Jacques Martin s'étaient même permis d'obtenir les meilleures chances de marquer, sans toutefois trouver le fond du filet.
Profitant d'un avantage numérique dès les premiers instants du deuxième tiers, les joueurs du Canadien ont plutôt vu les visiteurs s'inscrire au pointage. Un but qui a semblé couper les ailes du Canadien.
« L'équipe qui marque le premier but profite évidemment d'un certain momentum, mais je ne crois pas qu'il ait été un facteur dans le match, a affirmé Brian Gionta au terme de la rencontre. Nous avons simplement arrêté de faire ce que nous avions à faire en deuxième période. »
« Nous avions bien travaillé en première, nous avions un bon rythme, a avoué l'entraîneur-chef Jacques Martin, qui ne se doutait pas que le vent allait changer si rapidement en deuxième. Cette grosse malchance lors de notre avantage numérique a tourné à l'avantage des Capitals. »
« C'est dommage puisque je crois que nous avions disputé notre meilleure période de l'année, a mentionné Michael Cammalleri, faisant référence au premier tiers.
Contenir les meilleurs joueurs pendant une période, c'est bien, mais il ne faut pas oublier que six autres joueurs des Capitals, outre Alexander Ovechkin, ont inscrit plus de 20 buts cette saison.
« Contre une équipe qui marque beaucoup de buts, c'est ce qui arrive lorsqu'on commet trop d'erreurs, a tranché Scott Gomez. Nous avons eu nos chances après le premier but des Capitals mais Varlamov a fait les arrêts clés. Le match aurait pu être différent sans lui. »
Lorsque les émotions prennent le dessus
Tirant de l'arrière par quatre à un certain moment en période médiane, les joueurs du Canadien ont écopé de mauvaises pénalités qui les ont empêchées de revenir dans le match.
Gomez, qui avait engagé le combat avec Tom Poti dans le match numéro deux, s'est vu décerner 10 minutes de mauvaise conduite, pour avoir dit sa façon de penser à l'officiel.
« J'ai probablement dit quelque chose que je n'aurais dû pas dire, s'est excusé Gomez. Les officiels font leur travail et je ne ferai pas d'autres commentaires. »
« C'est évident que de se défendre sans l'un de ses meilleurs joueurs pendant 10 minutes, ça rend les choses plus difficiles, s'est contenté de dire Martin. Lorsqu'on passe trop de temps à se défendre, nous ne pouvons attaquer et certains joueurs sont surtaxés. »
L'unique marqueur de la Sainte-Flanelle, Tomas Plekanec, a aussi écopé d'une pénalité de deux minutes supplémentaire pour un comportement antisportif, après avoir été écopé d'une première pénalité mineure. Est-ce difficile de ne pas être frustré par l'arbitrage?
« C'est très difficile, a avoué le meilleur pointeur du Canadien en saison régulière. Nous sommes émotifs, ce sont les séries. Mais il faut tout faire pour se contrôler. »
« Nous devons être plus disciplinés et contrôler nos émotions lorsque les choses ne vont pas exactement comme nous le souhaitons, » a conclu Cammalleri.
Neutralisant l'artillerie lourde des Capitals, comme ils avaient été en mesure de le faire lors de la première rencontre de la série, les hommes de Jacques Martin s'étaient même permis d'obtenir les meilleures chances de marquer, sans toutefois trouver le fond du filet.
Profitant d'un avantage numérique dès les premiers instants du deuxième tiers, les joueurs du Canadien ont plutôt vu les visiteurs s'inscrire au pointage. Un but qui a semblé couper les ailes du Canadien.
« L'équipe qui marque le premier but profite évidemment d'un certain momentum, mais je ne crois pas qu'il ait été un facteur dans le match, a affirmé Brian Gionta au terme de la rencontre. Nous avons simplement arrêté de faire ce que nous avions à faire en deuxième période. »
« Nous avions bien travaillé en première, nous avions un bon rythme, a avoué l'entraîneur-chef Jacques Martin, qui ne se doutait pas que le vent allait changer si rapidement en deuxième. Cette grosse malchance lors de notre avantage numérique a tourné à l'avantage des Capitals. »
« C'est dommage puisque je crois que nous avions disputé notre meilleure période de l'année, a mentionné Michael Cammalleri, faisant référence au premier tiers.
Contenir les meilleurs joueurs pendant une période, c'est bien, mais il ne faut pas oublier que six autres joueurs des Capitals, outre Alexander Ovechkin, ont inscrit plus de 20 buts cette saison.
« Contre une équipe qui marque beaucoup de buts, c'est ce qui arrive lorsqu'on commet trop d'erreurs, a tranché Scott Gomez. Nous avons eu nos chances après le premier but des Capitals mais Varlamov a fait les arrêts clés. Le match aurait pu être différent sans lui. »
Lorsque les émotions prennent le dessus
Tirant de l'arrière par quatre à un certain moment en période médiane, les joueurs du Canadien ont écopé de mauvaises pénalités qui les ont empêchées de revenir dans le match.
Gomez, qui avait engagé le combat avec Tom Poti dans le match numéro deux, s'est vu décerner 10 minutes de mauvaise conduite, pour avoir dit sa façon de penser à l'officiel.
« J'ai probablement dit quelque chose que je n'aurais dû pas dire, s'est excusé Gomez. Les officiels font leur travail et je ne ferai pas d'autres commentaires. »
« C'est évident que de se défendre sans l'un de ses meilleurs joueurs pendant 10 minutes, ça rend les choses plus difficiles, s'est contenté de dire Martin. Lorsqu'on passe trop de temps à se défendre, nous ne pouvons attaquer et certains joueurs sont surtaxés. »
L'unique marqueur de la Sainte-Flanelle, Tomas Plekanec, a aussi écopé d'une pénalité de deux minutes supplémentaire pour un comportement antisportif, après avoir été écopé d'une première pénalité mineure. Est-ce difficile de ne pas être frustré par l'arbitrage?
« C'est très difficile, a avoué le meilleur pointeur du Canadien en saison régulière. Nous sommes émotifs, ce sont les séries. Mais il faut tout faire pour se contrôler. »
« Nous devons être plus disciplinés et contrôler nos émotions lorsque les choses ne vont pas exactement comme nous le souhaitons, » a conclu Cammalleri.