B. Boudreau laisse aller sa frustration
Washington Capitals samedi, 24 avr. 2010. 20:13 dimanche, 17 nov. 2024. 01:34
ARLINGTON - L'entraîneur Bruce Boudreau a l'habitude de voir ses Capitals de Washington marquer des buts à profusion.
Quand ce n'est pas le cas, comme dans la défaite de 2-1 aux mains du Canadien de Montréal vendredi soir, Boudreau reconnaît qu'il ressent de la frustration. Il dit que c'est ce qui explique ses commentaires à l'endroit de ses vedettes offensives lors de la conférence de presse d'après match.
"Lorsque vous avez l'habitude de marquer des buts et que votre équipe n'y arrive pas, ça devient frustrant", a dit Boudreau, samedi, à l'issue d'un entraînement facultatif de ses joueurs.
"Même mes adjoints sont venus me voir pour me dire de me détendre", a-t-il ajouté.
Boudreau, dont l'équipe demeure en avant 3-2 dans la série, a tenu des propos extrêmement sévères à l'endroit de certains de ses joueurs vendredi soir. Il a notamment pointé du doigt Alexander Semin, qui n'a pas inscrit de but à ses 12 derniers matches en séries éliminatoires.
Mais après une bonne nuit de sommeil et une séance de visionnement de vidéo samedi matin, l'entraîneur des Capitals avait retrouvé son calme. Ou à peu près.
"Nous ne sommes pas parfaits et nous n'avons pas très bien joué dans les 10 premières minutes, a dit Boudreau. Mais je ne crois pas que nous devrions tout chambarder et changer le monde pour renouer avec le succès."
Boudreau estime que le Canadien n'a eu que six bonnes chances de marquer pendant tout le match de vendredi. Même si son évaluation peut sembler un peu exagérée, elle n'est probablement pas très loin de la vérité.
En troisième période, alors que le Canadien s'accrochait à sa mince avance d'un but, les joueurs du Tricolore n'ont pas obtenu une seule véritable chance de marquer avant la 18e minute, quand Scott Gomez a pu décocher un tir juste devant le but. Les Capitals, pendant ce temps, bombardaient le filet du Canadien, mais le gardien Jaroslav Halak se montrait intraitable.
À lui seul, Semin a réussi neuf tirs au but pendant le match, alors que cinq autres ont été bloqués et que trois ont raté le filet.
Boudreau a reconnu samedi que Semin n'avait peut-être pas connu un aussi mauvais match qu'il avait pu le croire la veille.
"Ça pourrait être quelque chose dont il n'a pas l'habitude, une léthargie, a dit Boudreau. Il a l'habitude de marquer des buts de façon régulière, alors nous allons tenter de l'aider à se détendre et à jouer son match, et je crois que les choses vont s'améliorer dans son cas."
La frustration de Boudreau n'était pas attribuable qu'aux ennuis de ses marqueurs. Il était aussi fâché contre les officiels.
A son avis, le Canadien comptait six joueurs sur la patinoire pendant près de 20 secondes à la fin de la deuxième période.
"Je pense que les six ont touché à la rondelle", a-t-il ajouté.
Plus tôt en deuxième période, le Canadien a écopé d'une pénalité pour avoir un joueur en trop sur la patinoire. Mais pendant que le jeu se poursuivait et que l'arbitre avait le bras dans les airs, Dominic Moore a aussi commis une infraction en assénant un coup de bâton. Les arbitres Dennis LaRue et Chris Rooney ont finalement décidé de ne décerner qu'une seule pénalité, la première, pour avoir eu trop de joueurs sur le patinoire.
"Ils ont commis une erreur et ils l'ont reconnu, a dit Boudreau. Mais ça ne change rien pour nous."
L'entraîneur des Capitals estime de plus que les arbitres auraient dû décerner une pénalité à Marc-André Bergeron pour bâton trop élevé, après qu'il eut atteint Eric Bélanger à la bouche à mi-chemin en première période.
Bélanger a dit avoir perdu sept dents et qu'il a fallu 30 points de suture pour refermer des coupures sur la lèvre et le palais. Aussi incroyable que ça puisse paraître, il est revenu sur la patinoire avec ses compagnons de trio dès leur tour suivant.
Il a dû subir une brève chirurgie dentaire entre les deuxième et troisième périodes, ce qui ne l'a pas empêché de sauter sur la patinoire à cinq reprises dans les 20 dernières minutes de jeu.
Lui aussi croit que Bergeron aurait dû écoper d'une pénalité sur ce jeu.
"Je sais que c'était un accident. Il complétait son élan après une passe. Mais ses passes font mal", a dit Bélanger, qui avait de la difficulté à s'exprimer samedi.
Boudreau a dit qu'il aurait aimé que ses joueurs s'inspirent de l'exemple de Bélanger et qu'ils ne ménagent aucun effort afin de mettre un terme à la série contre le Canadien.
"Subir un traitement de canal entre les périodes et revenir au jeu par la suite, le courage que ça prend, c'est phénoménal, a dit Boudreau. Ce sont des choses que l'on voit dans les séries éliminatoires."
D'autre part, Boudreau a fait savoir que le défenseur Shaone Morrisonn, qui a raté les deux derniers matches en raison d'une blessure, pourrait prendre part à la rencontre de lundi.
L'entraîneur a de plus indiqué qu'il pourrait modifier la composition de ses trios. Tomas Fleischmann, que l'on n'a vu qu'en trois occasions en troisième période du match de vendredi après qu'il eut raté une chance de marquer, pourrait donc écoper.
Quand ce n'est pas le cas, comme dans la défaite de 2-1 aux mains du Canadien de Montréal vendredi soir, Boudreau reconnaît qu'il ressent de la frustration. Il dit que c'est ce qui explique ses commentaires à l'endroit de ses vedettes offensives lors de la conférence de presse d'après match.
"Lorsque vous avez l'habitude de marquer des buts et que votre équipe n'y arrive pas, ça devient frustrant", a dit Boudreau, samedi, à l'issue d'un entraînement facultatif de ses joueurs.
"Même mes adjoints sont venus me voir pour me dire de me détendre", a-t-il ajouté.
Boudreau, dont l'équipe demeure en avant 3-2 dans la série, a tenu des propos extrêmement sévères à l'endroit de certains de ses joueurs vendredi soir. Il a notamment pointé du doigt Alexander Semin, qui n'a pas inscrit de but à ses 12 derniers matches en séries éliminatoires.
Mais après une bonne nuit de sommeil et une séance de visionnement de vidéo samedi matin, l'entraîneur des Capitals avait retrouvé son calme. Ou à peu près.
"Nous ne sommes pas parfaits et nous n'avons pas très bien joué dans les 10 premières minutes, a dit Boudreau. Mais je ne crois pas que nous devrions tout chambarder et changer le monde pour renouer avec le succès."
Boudreau estime que le Canadien n'a eu que six bonnes chances de marquer pendant tout le match de vendredi. Même si son évaluation peut sembler un peu exagérée, elle n'est probablement pas très loin de la vérité.
En troisième période, alors que le Canadien s'accrochait à sa mince avance d'un but, les joueurs du Tricolore n'ont pas obtenu une seule véritable chance de marquer avant la 18e minute, quand Scott Gomez a pu décocher un tir juste devant le but. Les Capitals, pendant ce temps, bombardaient le filet du Canadien, mais le gardien Jaroslav Halak se montrait intraitable.
À lui seul, Semin a réussi neuf tirs au but pendant le match, alors que cinq autres ont été bloqués et que trois ont raté le filet.
Boudreau a reconnu samedi que Semin n'avait peut-être pas connu un aussi mauvais match qu'il avait pu le croire la veille.
"Ça pourrait être quelque chose dont il n'a pas l'habitude, une léthargie, a dit Boudreau. Il a l'habitude de marquer des buts de façon régulière, alors nous allons tenter de l'aider à se détendre et à jouer son match, et je crois que les choses vont s'améliorer dans son cas."
La frustration de Boudreau n'était pas attribuable qu'aux ennuis de ses marqueurs. Il était aussi fâché contre les officiels.
A son avis, le Canadien comptait six joueurs sur la patinoire pendant près de 20 secondes à la fin de la deuxième période.
"Je pense que les six ont touché à la rondelle", a-t-il ajouté.
Plus tôt en deuxième période, le Canadien a écopé d'une pénalité pour avoir un joueur en trop sur la patinoire. Mais pendant que le jeu se poursuivait et que l'arbitre avait le bras dans les airs, Dominic Moore a aussi commis une infraction en assénant un coup de bâton. Les arbitres Dennis LaRue et Chris Rooney ont finalement décidé de ne décerner qu'une seule pénalité, la première, pour avoir eu trop de joueurs sur le patinoire.
"Ils ont commis une erreur et ils l'ont reconnu, a dit Boudreau. Mais ça ne change rien pour nous."
L'entraîneur des Capitals estime de plus que les arbitres auraient dû décerner une pénalité à Marc-André Bergeron pour bâton trop élevé, après qu'il eut atteint Eric Bélanger à la bouche à mi-chemin en première période.
Bélanger a dit avoir perdu sept dents et qu'il a fallu 30 points de suture pour refermer des coupures sur la lèvre et le palais. Aussi incroyable que ça puisse paraître, il est revenu sur la patinoire avec ses compagnons de trio dès leur tour suivant.
Il a dû subir une brève chirurgie dentaire entre les deuxième et troisième périodes, ce qui ne l'a pas empêché de sauter sur la patinoire à cinq reprises dans les 20 dernières minutes de jeu.
Lui aussi croit que Bergeron aurait dû écoper d'une pénalité sur ce jeu.
"Je sais que c'était un accident. Il complétait son élan après une passe. Mais ses passes font mal", a dit Bélanger, qui avait de la difficulté à s'exprimer samedi.
Boudreau a dit qu'il aurait aimé que ses joueurs s'inspirent de l'exemple de Bélanger et qu'ils ne ménagent aucun effort afin de mettre un terme à la série contre le Canadien.
"Subir un traitement de canal entre les périodes et revenir au jeu par la suite, le courage que ça prend, c'est phénoménal, a dit Boudreau. Ce sont des choses que l'on voit dans les séries éliminatoires."
D'autre part, Boudreau a fait savoir que le défenseur Shaone Morrisonn, qui a raté les deux derniers matches en raison d'une blessure, pourrait prendre part à la rencontre de lundi.
L'entraîneur a de plus indiqué qu'il pourrait modifier la composition de ses trios. Tomas Fleischmann, que l'on n'a vu qu'en trois occasions en troisième période du match de vendredi après qu'il eut raté une chance de marquer, pourrait donc écoper.