Hamrlik veut et doit en donner plus
Hockey dimanche, 25 avr. 2010. 12:07 dimanche, 17 nov. 2024. 03:30
BROSSARD - Jacques Martin affirme qu'il aura besoin de tous ses "soldats", lundi, si le Canadien veut étirer à la limite la série l'opposant aux Capitals de Washington. Quelques-uns d'entre eux devront se raplomber. C'est le cas, entre autres, du vétéran défenseur Roman Hamrlik et du jeune ailier Benoît Pouliot, que l'entraîneur a laissés sur le banc dans le cinquième match vendredi.
"C'est un autre match, lundi, et je vais essayer de jouer du mieux que je peux", a affirmé dimanche Hamrlik, qui a trouvé frustrant de suivre l'action du banc à Washington.
Au lendemain de la défaite de 6-3 au Centre Bell, mercredi dernier, Martin s'était dit déçu du rendement du Tchèque en admettant qu'il était un des joueurs de l'équipe qui pouvaient en faire davantage.
Hamrlik n'a pas répondu à l'appel le lendemain, avec comme résultat qu'il n'a été utilisé que pendant une douzaine de minutes de jeu dans la victoire de 2-1 qui a provoqué la présentation du sixième match. Martin lui a même préféré le jeune Ryan O'Byrne, qui a vu 16 minutes d'action.
"Je ne me rappelle pas de la dernière fois que ça m'est arrivé, a répondu à la question Hamrlik, au terme de la séance d'entraînement du CH. Peut-être en séries, à ma première saison chez le Lightning de Tampa Bay, mais j'étais jeune."
Hamrlik a assuré que la fatigue n'est pas un facteur, ni l'absence de son partenaire Jaroslav Spacek, qui a raté les deux derniers matchs en raison d'un virus.
"Je peux jouer avec n'importe qui, mais j'ai passé toute la saison avec Jaroslav. Nous sommes à l'aise ensemble, mais ce n'est pas une excuse", a-t-il mentionné, après avoir répondu dans la négative quand on lui a demandé s'il avait obtenu des explications de l'entraîneur.
Martin était peu enclin à parler du cas du vétéran, répétant qu'il a comme philosophie de s'adresser personnellement à chacun des joueurs.
"C'est une question de confiance. Roman nous a donné du bon hockey au cours de la première moitié de saison (en l'absence d'Andrei Markov).
"Le jeu est tellement rapide en séries, vous devez jouer instinctivement, a-t-il repris. La confiance va vous permettre d'avoir du succès."
Le jeune Pouliot en est un autre qui doit se poser moins de questions dans le feu de l'action.
Confiné à un rôle de figurant vendredi, le Franco-Ontarien se verra offrir l'occasion de se racheter, même si à l'entraînement, Travis Moen le remplaçait de nouveau aux côtés de Scott Gomez et de Brian Gionta. Pouliot s'est entraîné au sein du troisième trio, celui de Dominic Moore complété par Maxim Lapierre, mais il faisait partie d'une des deux vagues du jeu de puissance, aux côtés de Gomez et de Gionta.
"On gère différemment les cas, dépendamment qu'il s'agit d'un vétéran ou d'un jeune, a expliqué Martin. Dans le cas d'un vétéran, il a du vécu, il est passé au travers de toutes sortes de situations.
"L'important avec un jeune, c'est de lui indiquer ce qu'on attend de sa part et de lui rappeler ce qu'il faisait de correct quand il connaissait du succès. Il n'y a jamais rien d'acquis pour personne, peu importe dans quel secteur d'activités vous évoluez. On doit faire ses preuves sur une base quotidienne.
"Dans le cas de Pouliot, on s'attend à ce qu'il dispute un fort match lundi."
Martin n'a pas caché qu'il aura de nouveau la mèche courte advenant que des joueurs n'affichent pas leur meilleure forme, compte tenu de la précarité de la situation.
"Nous sommes dans la position que nous devons gagner à tout prix et nous ferons appel aux meilleurs", a-t-il annoncé.
Spacek en solitaire
Jaroslav Spacek a patiné en solitaire pour la deuxième journée de suite. Martin n'était pas en mesure de dire s'il serait en uniforme, lundi. Le Tchèque récupère d'un autre virus qui lui fait manquer de l'action cette saison.
"C'est un concours de circonstances. Jaroslav a de jeunes enfants qui fréquentent l'école", a expliqué Martin, quand on a soulevé que Spacek semblait avoir un faible système immunitaire.
"Le moment est mal choisi, mais on n'y peut rien c'est comme ça."
Insuccès à la maison
Les insuccès du Canadien à domicile en séries éliminatoires ne sont pas une source de préoccupation pour au moins la moitié des joueurs, qui n'étaient pas là quand la séquence de six défaites s'est amorcée en avril 2008.
"C'est un nouveau groupe de joueurs, a souligné l'ailier Michael Cammalleri. Notre dossier est 0-2 à domicile, mais nous tenterons de renverser la tendance dès lundi."
Cammalleri a argué que toute la pression repose sur les Caps "parce qu'ils sont sensés remporter la coupe Stanley".
Le Tricolore n'a pas gagné devant ses partisans depuis le match numéro deux de la série demi-finale de l'Association Est contre les Flyers de Philadelphie, il y a deux ans. Il a perdu deux matchs cette année-là, deux matchs face aux Bruins de Boston l'année dernière, ainsi que les deux premiers de la série contre les Capitals cette année. Dix joueurs sont toujours avec l'équipe, incluant les défenseurs Andrei Markov et Josh Gorges, les attaquants Andrei Kostitsyn et Tomas Plekanec, ainsi que les gardiens Carey Price et Jaroslav Halak.
Depuis que l'équipe a commencé sa série de 242 salles combles au Centre Bell, soit depuis la saison 2003-04, le CH montre une fiche de six gains et de 13 revers à domicile.
"Nous avons disputé un gros match à la maison dans la quatrième rencontre de la série, a souligné l'entraîneur Jacques Martin. Quelques erreurs nous ont coûté le match (défaite de 6-3). Ça demeure le match de la série au cours duquel nous avons accordé le moins de chances de marquer aux Capitals."
Désolé "Ovi"
Michael Cammalleri espère que Alexander Ovechkin va mieux se comporter qu'il l'a fait avant le quatrième match de la série. Ovechkin, rappelons-le, a aspergé de neige le jeune qui tenait un drapeau du Canadien à l'entrée des joueurs de l'équipe, près du banc de l'équipe adverse.
"Je souhaite qu'on ne modifiera pas la mise en scène. Désolé 'Ovi' si tu es trop superstitieux", a déclaré Cammalleri.
Déjà, le Canadien a indiqué qu'on ne changera rien à la mise en scène impliquant deux jeunes du fan club avant chacun des matchs au Centre Bell.
Cammalleri a par ailleurs demandé aux amateurs de ne pas huer l'hymne américain, comme plusieurs l'ont fait à l'occasion du quatrième match.
Gill le meneur
Le Canadien est au sommet de son art en infériorité numérique. L'équipe n'a permis qu'un but en 24 occasions aux Capitals, les rois et maîtres de la LNH en supériorité numérique en saison régulière. Les défenseurs Hal Gill et Josh Gorges ont eu un grand mot à dire, et l'entraîneur Jacques Martin leur a rendu hommage, dimanche.
"Hal Gill est méconnu de la plupart des amateurs. Plusieurs en le voyant à l'oeuvre se forgent une opinion qui est souvent biaisée, a avancé Martin. Vous devez bien le connaître afin de l'apprécier, d'apprécier toutes ses qualités. C'est un leader, il possède les qualités d'un capitaine. Il exerce une bonne influence sur ses coéquipiers et il a déjà remporté la coupe Stanley (l'an dernier)."
Quant à Gorges, Martin a souligné qu'il a réalisé des progrès cette saison.
"Il est le genre de joueur que vous savez ce qu'il va vous donner. Vous voulez aller à la guerre avec lui", a-t-il dit, en ayant par la suite de bons mots à l'endroit de Ryan O'Byrne.
"C'est un autre match, lundi, et je vais essayer de jouer du mieux que je peux", a affirmé dimanche Hamrlik, qui a trouvé frustrant de suivre l'action du banc à Washington.
Au lendemain de la défaite de 6-3 au Centre Bell, mercredi dernier, Martin s'était dit déçu du rendement du Tchèque en admettant qu'il était un des joueurs de l'équipe qui pouvaient en faire davantage.
Hamrlik n'a pas répondu à l'appel le lendemain, avec comme résultat qu'il n'a été utilisé que pendant une douzaine de minutes de jeu dans la victoire de 2-1 qui a provoqué la présentation du sixième match. Martin lui a même préféré le jeune Ryan O'Byrne, qui a vu 16 minutes d'action.
"Je ne me rappelle pas de la dernière fois que ça m'est arrivé, a répondu à la question Hamrlik, au terme de la séance d'entraînement du CH. Peut-être en séries, à ma première saison chez le Lightning de Tampa Bay, mais j'étais jeune."
Hamrlik a assuré que la fatigue n'est pas un facteur, ni l'absence de son partenaire Jaroslav Spacek, qui a raté les deux derniers matchs en raison d'un virus.
"Je peux jouer avec n'importe qui, mais j'ai passé toute la saison avec Jaroslav. Nous sommes à l'aise ensemble, mais ce n'est pas une excuse", a-t-il mentionné, après avoir répondu dans la négative quand on lui a demandé s'il avait obtenu des explications de l'entraîneur.
Martin était peu enclin à parler du cas du vétéran, répétant qu'il a comme philosophie de s'adresser personnellement à chacun des joueurs.
"C'est une question de confiance. Roman nous a donné du bon hockey au cours de la première moitié de saison (en l'absence d'Andrei Markov).
"Le jeu est tellement rapide en séries, vous devez jouer instinctivement, a-t-il repris. La confiance va vous permettre d'avoir du succès."
Le jeune Pouliot en est un autre qui doit se poser moins de questions dans le feu de l'action.
Confiné à un rôle de figurant vendredi, le Franco-Ontarien se verra offrir l'occasion de se racheter, même si à l'entraînement, Travis Moen le remplaçait de nouveau aux côtés de Scott Gomez et de Brian Gionta. Pouliot s'est entraîné au sein du troisième trio, celui de Dominic Moore complété par Maxim Lapierre, mais il faisait partie d'une des deux vagues du jeu de puissance, aux côtés de Gomez et de Gionta.
"On gère différemment les cas, dépendamment qu'il s'agit d'un vétéran ou d'un jeune, a expliqué Martin. Dans le cas d'un vétéran, il a du vécu, il est passé au travers de toutes sortes de situations.
"L'important avec un jeune, c'est de lui indiquer ce qu'on attend de sa part et de lui rappeler ce qu'il faisait de correct quand il connaissait du succès. Il n'y a jamais rien d'acquis pour personne, peu importe dans quel secteur d'activités vous évoluez. On doit faire ses preuves sur une base quotidienne.
"Dans le cas de Pouliot, on s'attend à ce qu'il dispute un fort match lundi."
Martin n'a pas caché qu'il aura de nouveau la mèche courte advenant que des joueurs n'affichent pas leur meilleure forme, compte tenu de la précarité de la situation.
"Nous sommes dans la position que nous devons gagner à tout prix et nous ferons appel aux meilleurs", a-t-il annoncé.
Spacek en solitaire
Jaroslav Spacek a patiné en solitaire pour la deuxième journée de suite. Martin n'était pas en mesure de dire s'il serait en uniforme, lundi. Le Tchèque récupère d'un autre virus qui lui fait manquer de l'action cette saison.
"C'est un concours de circonstances. Jaroslav a de jeunes enfants qui fréquentent l'école", a expliqué Martin, quand on a soulevé que Spacek semblait avoir un faible système immunitaire.
"Le moment est mal choisi, mais on n'y peut rien c'est comme ça."
Insuccès à la maison
Les insuccès du Canadien à domicile en séries éliminatoires ne sont pas une source de préoccupation pour au moins la moitié des joueurs, qui n'étaient pas là quand la séquence de six défaites s'est amorcée en avril 2008.
"C'est un nouveau groupe de joueurs, a souligné l'ailier Michael Cammalleri. Notre dossier est 0-2 à domicile, mais nous tenterons de renverser la tendance dès lundi."
Cammalleri a argué que toute la pression repose sur les Caps "parce qu'ils sont sensés remporter la coupe Stanley".
Le Tricolore n'a pas gagné devant ses partisans depuis le match numéro deux de la série demi-finale de l'Association Est contre les Flyers de Philadelphie, il y a deux ans. Il a perdu deux matchs cette année-là, deux matchs face aux Bruins de Boston l'année dernière, ainsi que les deux premiers de la série contre les Capitals cette année. Dix joueurs sont toujours avec l'équipe, incluant les défenseurs Andrei Markov et Josh Gorges, les attaquants Andrei Kostitsyn et Tomas Plekanec, ainsi que les gardiens Carey Price et Jaroslav Halak.
Depuis que l'équipe a commencé sa série de 242 salles combles au Centre Bell, soit depuis la saison 2003-04, le CH montre une fiche de six gains et de 13 revers à domicile.
"Nous avons disputé un gros match à la maison dans la quatrième rencontre de la série, a souligné l'entraîneur Jacques Martin. Quelques erreurs nous ont coûté le match (défaite de 6-3). Ça demeure le match de la série au cours duquel nous avons accordé le moins de chances de marquer aux Capitals."
Désolé "Ovi"
Michael Cammalleri espère que Alexander Ovechkin va mieux se comporter qu'il l'a fait avant le quatrième match de la série. Ovechkin, rappelons-le, a aspergé de neige le jeune qui tenait un drapeau du Canadien à l'entrée des joueurs de l'équipe, près du banc de l'équipe adverse.
"Je souhaite qu'on ne modifiera pas la mise en scène. Désolé 'Ovi' si tu es trop superstitieux", a déclaré Cammalleri.
Déjà, le Canadien a indiqué qu'on ne changera rien à la mise en scène impliquant deux jeunes du fan club avant chacun des matchs au Centre Bell.
Cammalleri a par ailleurs demandé aux amateurs de ne pas huer l'hymne américain, comme plusieurs l'ont fait à l'occasion du quatrième match.
Gill le meneur
Le Canadien est au sommet de son art en infériorité numérique. L'équipe n'a permis qu'un but en 24 occasions aux Capitals, les rois et maîtres de la LNH en supériorité numérique en saison régulière. Les défenseurs Hal Gill et Josh Gorges ont eu un grand mot à dire, et l'entraîneur Jacques Martin leur a rendu hommage, dimanche.
"Hal Gill est méconnu de la plupart des amateurs. Plusieurs en le voyant à l'oeuvre se forgent une opinion qui est souvent biaisée, a avancé Martin. Vous devez bien le connaître afin de l'apprécier, d'apprécier toutes ses qualités. C'est un leader, il possède les qualités d'un capitaine. Il exerce une bonne influence sur ses coéquipiers et il a déjà remporté la coupe Stanley (l'an dernier)."
Quant à Gorges, Martin a souligné qu'il a réalisé des progrès cette saison.
"Il est le genre de joueur que vous savez ce qu'il va vous donner. Vous voulez aller à la guerre avec lui", a-t-il dit, en ayant par la suite de bons mots à l'endroit de Ryan O'Byrne.