Les partisans célèbrent dans le calme
Montréal Canadiens mercredi, 28 avr. 2010. 23:48 samedi, 23 nov. 2024. 19:20
MONTRÉAL - Soudainement, la ville s'est mise à croire aux miracles.
À la suite d'un improbable triomphe en sept matchs, après avoir accusé un déficit de 1-3 face à un rival nettement supérieur, les partisans du Canadien de Montréal parlaient d'intervention divine.
Les supporters étaient en liesse à la suite de la difficile victoire du Tricolore, 2-1 mercredi soir face aux Capitals de Washington. Mais les célébrations, selon les autorités policières montréalaises, se sont déroulées sans anicroche d'importance.
Vers 22 h 30, mercredi soir, soit moins d'une heure après la fin du match, Ian Lafrenière, du Service de police de la ville de Montréal (SPVM), indiquait que l'ambiance était plutôt festive et qu'on n'avait signalé aucun incident majeur.
Des gens ont néanmoins vu certains fêtards projeter des bouteilles et insulter des policiers. Des officiers auraient réagi en lançant ce que la police appelle un "projectile incommodant", un type d'objet qui ne s'apparente pas à des gaz lacrymogènes, selon une description sommaire.
Dans une mise à jour du bilan livrée en début de nuit jeudi, M. Lafrenière a déclaré que les policiers avaient effectué trois arrestations. Une pour des voies de fait, une autre pour des voies de fait sur une agente de la paix et une troisième parce qu'elle était armée.
L'agent Lafrenière a ajouté que les célébrations se déroulaient sous une très forte présence policière. Des officiers du SPVM étaient notamment présents en voiture, à vélo et à cheval.
"Si les gens sortent dans la rue ce soir (mercredi) dans le seul but de fêter, il n'y aura aucun problème", avait confié l'agent Lafrenière en début de journée.
"Mais si les gens veulent profiter de la cohue pour poser des actes criminels, ce sera tolérance zéro", avait-il avisé.
Toute cette présence policière n'a pas empêché des milliers d'amateurs de hockey, à leur sortie des bars, de chanter et danser en plein coeur du centre-ville.
Les cris "Go Habs Go!" pouvaient être entendus à des dizaines de mètres à la ronde et s'entremêlaient aux klaxons des voitures et aux "Olé! Olé! Olé!".
Et les amateurs louaient l'homme qui a mené leurs favoris - négligés de tous - vers cette victoire lors du match ultime.
Cette adulation était dirigée vers Jaroslav Halak. Dans un journal local, le gardien slovaque avait été dépeint tel Jésus-Christ. Certaines personnes avaient même suggéré qu'il soit sanctifié s'il devait permettre au Canadien de franchir le premier tour des séries éliminatoires.
"Halak a été tout simplement incroyable. Le Canadien méritait de gagner cette série", a lancé John Cassels, un étudiant de l'Université McGill, à sa sortie d'un bar de la rue Crescent.
"L'équipe a joué de façon phénoménale et elle a trouvé des moyens de l'emporter. Et il n'y a aucun doute : Halak a été la première étoile."
Halak et Canadien auront encore beaucoup de boulot puisqu'ils affronteront les Penguins de Pittsburgh, les champions en titre, à compter de vendredi.
À la suite d'un improbable triomphe en sept matchs, après avoir accusé un déficit de 1-3 face à un rival nettement supérieur, les partisans du Canadien de Montréal parlaient d'intervention divine.
Les supporters étaient en liesse à la suite de la difficile victoire du Tricolore, 2-1 mercredi soir face aux Capitals de Washington. Mais les célébrations, selon les autorités policières montréalaises, se sont déroulées sans anicroche d'importance.
Vers 22 h 30, mercredi soir, soit moins d'une heure après la fin du match, Ian Lafrenière, du Service de police de la ville de Montréal (SPVM), indiquait que l'ambiance était plutôt festive et qu'on n'avait signalé aucun incident majeur.
Des gens ont néanmoins vu certains fêtards projeter des bouteilles et insulter des policiers. Des officiers auraient réagi en lançant ce que la police appelle un "projectile incommodant", un type d'objet qui ne s'apparente pas à des gaz lacrymogènes, selon une description sommaire.
Dans une mise à jour du bilan livrée en début de nuit jeudi, M. Lafrenière a déclaré que les policiers avaient effectué trois arrestations. Une pour des voies de fait, une autre pour des voies de fait sur une agente de la paix et une troisième parce qu'elle était armée.
L'agent Lafrenière a ajouté que les célébrations se déroulaient sous une très forte présence policière. Des officiers du SPVM étaient notamment présents en voiture, à vélo et à cheval.
"Si les gens sortent dans la rue ce soir (mercredi) dans le seul but de fêter, il n'y aura aucun problème", avait confié l'agent Lafrenière en début de journée.
"Mais si les gens veulent profiter de la cohue pour poser des actes criminels, ce sera tolérance zéro", avait-il avisé.
Toute cette présence policière n'a pas empêché des milliers d'amateurs de hockey, à leur sortie des bars, de chanter et danser en plein coeur du centre-ville.
Les cris "Go Habs Go!" pouvaient être entendus à des dizaines de mètres à la ronde et s'entremêlaient aux klaxons des voitures et aux "Olé! Olé! Olé!".
Et les amateurs louaient l'homme qui a mené leurs favoris - négligés de tous - vers cette victoire lors du match ultime.
Cette adulation était dirigée vers Jaroslav Halak. Dans un journal local, le gardien slovaque avait été dépeint tel Jésus-Christ. Certaines personnes avaient même suggéré qu'il soit sanctifié s'il devait permettre au Canadien de franchir le premier tour des séries éliminatoires.
"Halak a été tout simplement incroyable. Le Canadien méritait de gagner cette série", a lancé John Cassels, un étudiant de l'Université McGill, à sa sortie d'un bar de la rue Crescent.
"L'équipe a joué de façon phénoménale et elle a trouvé des moyens de l'emporter. Et il n'y a aucun doute : Halak a été la première étoile."
Halak et Canadien auront encore beaucoup de boulot puisqu'ils affronteront les Penguins de Pittsburgh, les champions en titre, à compter de vendredi.