Les Capitals sont en état de choc
Hockey jeudi, 29 avr. 2010. 02:05 dimanche, 22 déc. 2024. 04:19
Personne n'avait plus de difficulté à croire ce qui venait d'arriver que les joueurs et entraîneurs des Capitals de Washington dans les minutes suivant la victoire du Canadien, mercredi soir.
"Je pensais que nous avions de bonnes chances de gagner la coupe Stanley cette année", a calmement laissé tomber Bruce Boudreau, qui a poussé un long soupir avant d'affronter les questions des journalistes pendant une douzaine de minutes.
"J'aurais parié ma maison que le Canadien ne nous battrait pas trois fois de suite et que nous aurions marqué plus de trois buts sur quelque 140 lancers dans ces trois matchs", a-t-il ajouté, complètement incrédule.
"Ce n'est pas la façon dont c'était supposé de se terminer. Nous avions des attentes très élevées", a soulevé Eric Fehr.
"Quand vous menez une série 3-1, vous ne voyez pas comment vous pourriez échapper trois matchs de suite, surtout quand vous en jouez deux à domicile, a avoué Mike Knuble. Pendant toute l'année, nous avons été capables d'aller chercher un but quand nous en avions besoin. D'être incapables de le faire au moment où ça compte le plus, c'est extrêmement décevant."
Dans le vestiaire des Capitals, submergé par une marée de reporteurs, Alexander Ovechkin avait l'air complètement perdu. Interrogé pendant un peu plus de quatre minutes, la plupart de ses réponses se sont résumées à un « I don't know » presque inaudible.
"Je ne trouve pas les mots pour m'exprimer, je suis très déçu."
Es-tu en état de choc?
"Oui."
As-tu déjà vécu un sentiment semblable depuis le début de ta carrière?
"Non."
Peux-tu évaluer le travail de leur gardien?
"Il n'y a rien à dire, c'est fini."
Boudreau vante le Canadien
À l'instar de Nicklas Backstrom, Alexander Semin et Mike Green, Ovechkin a pratiquement été blanchi de la feuille de pointage lors des trois dernières victoires du Canadien, mais Boudreau a refusé de critiquer publiquement ses joueurs vedettes après l'élimination de l'équipe.
"Personne ne se sentait plus mal que ces quatre joueurs dans le vestiaire. Ce que je veux dire, c'est qu'ils ont tout essayé. Parfois, ça ne fonctionne simplement pas", a lancé Boudreau, qui a assuré qu'aucun de ses joueurs ne cachait une blessure.
"Donnez plutôt le crédit à Montréal, a poursuivi l'entraîneur des Caps. Notre jeu de puissance a fonctionné à un rythme de près de 30% après le mois d'octobre et nous avons marqué un but en 33 occasions dans cette série. Jamais je n'aurais parié là-dessus non plus, mais ça s'est produit."
"Ce soir, ils ont joué un match parfait. Ils ont bloqué 41 lancers, je n'ai jamais vu ça. Halak a fait de gros arrêts, son positionnement était fabuleux. Mais nous avons nos chances et nous aurions dû en profiter."
Boudreau a gardé son calme quand un journaliste lui a demandé s'il croyait que le Canadien obtiendrait autant de succès contre les Penguins de Pittsburgh en deuxième ronde.
"Si leur gardien peut jouer de la façon dont il a joué lors des trois derniers matchs, tout peut arriver. Les Penguins vont se ruer vers lui. Mais le Canadien est une équipe bien dirigée et les joueurs ont acheté le système de jeu. S'il prend l'avance, il sera difficile à battre."
"Je pensais que nous avions de bonnes chances de gagner la coupe Stanley cette année", a calmement laissé tomber Bruce Boudreau, qui a poussé un long soupir avant d'affronter les questions des journalistes pendant une douzaine de minutes.
"J'aurais parié ma maison que le Canadien ne nous battrait pas trois fois de suite et que nous aurions marqué plus de trois buts sur quelque 140 lancers dans ces trois matchs", a-t-il ajouté, complètement incrédule.
"Ce n'est pas la façon dont c'était supposé de se terminer. Nous avions des attentes très élevées", a soulevé Eric Fehr.
"Quand vous menez une série 3-1, vous ne voyez pas comment vous pourriez échapper trois matchs de suite, surtout quand vous en jouez deux à domicile, a avoué Mike Knuble. Pendant toute l'année, nous avons été capables d'aller chercher un but quand nous en avions besoin. D'être incapables de le faire au moment où ça compte le plus, c'est extrêmement décevant."
Dans le vestiaire des Capitals, submergé par une marée de reporteurs, Alexander Ovechkin avait l'air complètement perdu. Interrogé pendant un peu plus de quatre minutes, la plupart de ses réponses se sont résumées à un « I don't know » presque inaudible.
"Je ne trouve pas les mots pour m'exprimer, je suis très déçu."
Es-tu en état de choc?
"Oui."
As-tu déjà vécu un sentiment semblable depuis le début de ta carrière?
"Non."
Peux-tu évaluer le travail de leur gardien?
"Il n'y a rien à dire, c'est fini."
Boudreau vante le Canadien
À l'instar de Nicklas Backstrom, Alexander Semin et Mike Green, Ovechkin a pratiquement été blanchi de la feuille de pointage lors des trois dernières victoires du Canadien, mais Boudreau a refusé de critiquer publiquement ses joueurs vedettes après l'élimination de l'équipe.
"Personne ne se sentait plus mal que ces quatre joueurs dans le vestiaire. Ce que je veux dire, c'est qu'ils ont tout essayé. Parfois, ça ne fonctionne simplement pas", a lancé Boudreau, qui a assuré qu'aucun de ses joueurs ne cachait une blessure.
"Donnez plutôt le crédit à Montréal, a poursuivi l'entraîneur des Caps. Notre jeu de puissance a fonctionné à un rythme de près de 30% après le mois d'octobre et nous avons marqué un but en 33 occasions dans cette série. Jamais je n'aurais parié là-dessus non plus, mais ça s'est produit."
"Ce soir, ils ont joué un match parfait. Ils ont bloqué 41 lancers, je n'ai jamais vu ça. Halak a fait de gros arrêts, son positionnement était fabuleux. Mais nous avons nos chances et nous aurions dû en profiter."
Boudreau a gardé son calme quand un journaliste lui a demandé s'il croyait que le Canadien obtiendrait autant de succès contre les Penguins de Pittsburgh en deuxième ronde.
"Si leur gardien peut jouer de la façon dont il a joué lors des trois derniers matchs, tout peut arriver. Les Penguins vont se ruer vers lui. Mais le Canadien est une équipe bien dirigée et les joueurs ont acheté le système de jeu. S'il prend l'avance, il sera difficile à battre."