Pens : un peu de désespoir à la recette
Hockey samedi, 8 mai 2010. 09:52 vendredi, 27 déc. 2024. 14:42
Si la rencontre de ce soir entre Penguins et Canadien était plutôt un match de poker, le temps serait maintenant venu d'y aller le tout pour le tout. N'étant pas une partie de cartes, mais bien le cinquième match d'une série de sept, le temps est venu pour les joueurs des deux équipes de donner tout ce qu'ils ont.
« Je m'attends à ce que nous donnions notre meilleur effort ce soir en y mettant autant d'énergie que nous l'avons fait jusqu'ici en série », a simplifié Mark Eaton à la veille de la rencontre.
Bien évidemment, les Montréalais pourraient dire la même chose à la suite de leur victoire de 3-2, et ce, malgré le fait qu'ils aient été dominés pendant les 40 premières minutes. En désespoir de cause, c'est cette énergie qui leur a permis d'égaliser la série.
Les séries de la Coupe Stanley ont cette façon de faire monter l'intensité au fur et à mesure qu'elles progressent. Un des indicateurs de cette tension est le nombre de fois où les mots de la famille du « désespoir » sont utilisés dans le cadre d'entrevues.
« Nous considérons que nous jouons de la bonne façon, de dire l'ailier Matt Cooke. Peut-être devrons-nous jouer de façon désespérée lorsque nous sommes en contrôle du disque. »
« Nous savons ce qui fonctionne le mieux. Maintenant nous espérons être capables d'offrir un effort digne d'une équipe en désespoir », d'ajouter Jordan Staal.
Le Canadien, quant à lui, semble avoir trouvé sa niche dans un style de jeu demandant effort et discipline. Un style de jeu qui lui a permis d'envoyer les champions de la saison régulière, les Capitals de Washington, en vacances.
« On n'a rien à perdre », a simplifié Jaroslav Halak qui, par les temps qui courent, repousse les rondelles comme un homme allergique au caoutchouc.
Perché derrière le banc des Penguins, Dan Bylsma voit son équipe connaître des difficultés contre une équipe étanche en défensive, comptant sur un bon gardien et des joueurs suffisamment talentueux pour pouvoir remporter des matchs.
Est-il surpris? Pas le moindrement du monde.
« Ils jouent comme nous pensions qu'ils allaient le faire, a avoué Bylsma vendredi. Il faut leur donner ce qui leur revient. S'il y en a qui croyait que ce serait facile de vaincre le Canadien, et ce n'était pas le cas dans notre vestiaire, sachez que l'on se retrouve maintenant dans une série 2 de 3 contre une équipe qui joue du très bon hockey présentement. »
Le message que l'entraîneur-chef des jeunes Penguins tentera de faire passer est que si l'équipe espère atteindre la prochaine ronde, elle devra assurément trouver le moyen de donner le petit quelque chose de plus.
« Être satisfait de la façon que les choses vont n'est pas suffisant, a laissé filer Bylsma. Nous faisons de bonnes choses, mais nous devrons faire mieux dans certains aspects du jeu. »
Un des points importants à améliorer l'équipe de la Pennsylvanie sera de trouver des failles dans la muraille de Halak.
Pour ce faire, les joueurs devront oublier les buts en surnombre et les parfois trop beaux jeux de passes pour les remplacer par des occasions de marquer à proximité du filet et des « buts de pelleteux ».
« Il faut que l'on se concentre à obtenir des deuxièmes chances, a dit Bylsma en conférence de presse. Pour ce faire, nous devrons être à proximité du filet, travailler pour faire une place et cesser de tirer de n'importe où en y allant constamment pour le coup de circuit. »
« Les joueurs devront faire des ravages dans l'enclave et pour ce faire ça prendra plus de joueurs et plus de rondelles », a conclu le meneur des Penguins.
À ce jour, dix des onze buts des Pens marqués dans cette série l'ont été par des joueurs ne s'appelant pas Sidney Crosby ou Evgeni Malkin. L'équipe qui portera le noir ce soir devra s'efforcer de ne pas devenir frustrée par le jeu du jeune Halak.
« Tu ne veux pas te laisser gagner par la frustration, car à ce moment-là tu te laisses aller, a dit Mark Eaton. Tu ne veux pas que ça se produise, encore moins en séries. »
Pour éviter cette situation, les Penguins devront offrir l'effort suprême ce soir.
« On ne veut absolument pas retourner dans leur amphithéâtre en retard 3-2 dans la série », a avoué l'arrière de Pittsburgh.
Advenant le cas, les Penguins commenceraient à comprendre tout le sens du terme « désespoir ».
Selon un texte de Robert Dvorchak paru dans le Pittsburgh Post-Gazette
« Je m'attends à ce que nous donnions notre meilleur effort ce soir en y mettant autant d'énergie que nous l'avons fait jusqu'ici en série », a simplifié Mark Eaton à la veille de la rencontre.
Bien évidemment, les Montréalais pourraient dire la même chose à la suite de leur victoire de 3-2, et ce, malgré le fait qu'ils aient été dominés pendant les 40 premières minutes. En désespoir de cause, c'est cette énergie qui leur a permis d'égaliser la série.
Les séries de la Coupe Stanley ont cette façon de faire monter l'intensité au fur et à mesure qu'elles progressent. Un des indicateurs de cette tension est le nombre de fois où les mots de la famille du « désespoir » sont utilisés dans le cadre d'entrevues.
« Nous considérons que nous jouons de la bonne façon, de dire l'ailier Matt Cooke. Peut-être devrons-nous jouer de façon désespérée lorsque nous sommes en contrôle du disque. »
« Nous savons ce qui fonctionne le mieux. Maintenant nous espérons être capables d'offrir un effort digne d'une équipe en désespoir », d'ajouter Jordan Staal.
Le Canadien, quant à lui, semble avoir trouvé sa niche dans un style de jeu demandant effort et discipline. Un style de jeu qui lui a permis d'envoyer les champions de la saison régulière, les Capitals de Washington, en vacances.
« On n'a rien à perdre », a simplifié Jaroslav Halak qui, par les temps qui courent, repousse les rondelles comme un homme allergique au caoutchouc.
Perché derrière le banc des Penguins, Dan Bylsma voit son équipe connaître des difficultés contre une équipe étanche en défensive, comptant sur un bon gardien et des joueurs suffisamment talentueux pour pouvoir remporter des matchs.
Est-il surpris? Pas le moindrement du monde.
« Ils jouent comme nous pensions qu'ils allaient le faire, a avoué Bylsma vendredi. Il faut leur donner ce qui leur revient. S'il y en a qui croyait que ce serait facile de vaincre le Canadien, et ce n'était pas le cas dans notre vestiaire, sachez que l'on se retrouve maintenant dans une série 2 de 3 contre une équipe qui joue du très bon hockey présentement. »
Le message que l'entraîneur-chef des jeunes Penguins tentera de faire passer est que si l'équipe espère atteindre la prochaine ronde, elle devra assurément trouver le moyen de donner le petit quelque chose de plus.
« Être satisfait de la façon que les choses vont n'est pas suffisant, a laissé filer Bylsma. Nous faisons de bonnes choses, mais nous devrons faire mieux dans certains aspects du jeu. »
Un des points importants à améliorer l'équipe de la Pennsylvanie sera de trouver des failles dans la muraille de Halak.
Pour ce faire, les joueurs devront oublier les buts en surnombre et les parfois trop beaux jeux de passes pour les remplacer par des occasions de marquer à proximité du filet et des « buts de pelleteux ».
« Il faut que l'on se concentre à obtenir des deuxièmes chances, a dit Bylsma en conférence de presse. Pour ce faire, nous devrons être à proximité du filet, travailler pour faire une place et cesser de tirer de n'importe où en y allant constamment pour le coup de circuit. »
« Les joueurs devront faire des ravages dans l'enclave et pour ce faire ça prendra plus de joueurs et plus de rondelles », a conclu le meneur des Penguins.
À ce jour, dix des onze buts des Pens marqués dans cette série l'ont été par des joueurs ne s'appelant pas Sidney Crosby ou Evgeni Malkin. L'équipe qui portera le noir ce soir devra s'efforcer de ne pas devenir frustrée par le jeu du jeune Halak.
« Tu ne veux pas te laisser gagner par la frustration, car à ce moment-là tu te laisses aller, a dit Mark Eaton. Tu ne veux pas que ça se produise, encore moins en séries. »
Pour éviter cette situation, les Penguins devront offrir l'effort suprême ce soir.
« On ne veut absolument pas retourner dans leur amphithéâtre en retard 3-2 dans la série », a avoué l'arrière de Pittsburgh.
Advenant le cas, les Penguins commenceraient à comprendre tout le sens du terme « désespoir ».
Selon un texte de Robert Dvorchak paru dans le Pittsburgh Post-Gazette