« On s'est fait botter le derrière »
Hockey jeudi, 20 mai 2010. 23:30 dimanche, 22 déc. 2024. 03:12
MONTRÉAL - Peter Laviolette l'a répété plusieurs fois après la rencontre de jeudi: "Ce n'est qu'un match."
Et l'entraîneur des Flyers avait raison. Mais ça ne l'empêchait pas d'avoir la mine déconfite.
Car oui, effectivement, cette victoire de 5-1 du Canadien n'était qu'un match. Ce sont encore les Flyers qui mènent la série, au compte de 2-1. Sauf que les hommes de Jacques Martin, par la façon dont ils l'ont emporté, ont peut-être signalé à leurs adversaires qu'ils ont maintenant trouvé la clé de l'énigme.
Premièrement, celle que leur posait Michael Leighton. Qui n'était peut-être pas si mystérieuse que cela, finalement, puisqu'en créant du mouvement devant lui, ils ont réussi à faire mal paraître le gardien des Flyers sur à peu près chacun des cinq buts réussis jeudi soir.
Et deuxièmement, les joueurs montréalais ont montré qu'avec un peu de vitesse, de persévérance et de jeu rude, il est possible de déstabiliser les joueurs des Flyers, voire les frustrer.
"On s'est fait botter le derrière, c'est aussi simple que ça, a d'ailleurs reconnu le capitaine des Flyers Mike Richards. Il faut leur donner le crédit, ils ont joué avec énergie, ils étaient partout sur la glace, ils ont remporté les batailles individuelles et tout cela s'est reflété dans le score."
"C'est clair qu'on n'a pas assez travaillé, a quant à lui commenté Claude Giroux. On ne s'est pas présentés. Ce n'est pas seulement leur jeu de puissance, ils nous ont dominé pendant tout le match à cinq contre cinq. On n'a pas aidé (Leighton) du tout.
"Ils ont été la meilleure équipe sur la glace, et de loin."
"D'après mon expérience des séries, ce n'est jamais une question de momentum, c'est toujours une question de désespoir. Les équipes désespérées deviennent des équipes coriaces", a lancé Laviolette.
"On s'attendait à une bonne première période leur part. C'est certain qu'avec l'énergie de la foule, ça les a motivés, a quant à lui analysé Simon Gagné. De notre côté, on espérait calmer la foule en gardant ça à 0-0 en première période, mais ils ont fait 2-0 et ensuite on a manqué de discipline en écopant de punitions qu'on n'aurait pas dû prendre."
Le hockeyeur de Sainte-Foy a dit ne pas avoir été surpris de voir les joueurs du Canadien afficher autant de combativité et de robustesse.
"Même si les gens disent qu'on a une équipe robuste, ils sont capables de l'être eux aussi. C'est normal qu'à domicile, une équipe en donne un petit peu plus. On fait la même chose - on est plus robustes à la maison que sur la route. Ce soir, ils l'ont été plus que nous."
Giroux, lui, a perdu deux dents à la suite d'un coup de bâton de Josh Gorges.
"Je n'ai pas vu qui m'a frappé et je ne sais pas s'il a fait exprès, mais ça fait partie du hockey, ce sont les séries, a dit Giroux, qui a ajouté à la blague qu'il a toujours rêvé du jour où il perdrait une dent - et prouverait ainsi sa valeur et son courage. Maintenant c'est fait."
Les Flyers ne devront pas seulement corriger des choses au plan de la robustesse, a par ailleurs prévenu Gagné.
"Les matchs sont de plus en plus rapides. C'était rapide contre Boston, mais maintenant ça l'est encore plus, a-t-il dit. Il faudrait réagir encore plus vite, mais on a encore le même rythme qu'on avait contre les Bruins.
"On ne fait pas la première passe assez vite, on ne réalise pas nos jeux assez vite, il faut réagir plus vite, a ajouté Gagné. On va assurément travailler là-dessus à l'entraînement (vendredi) et c'est là quelque chose qu'on devra réussir à faire lors du match de samedi."
"Ce n'est qu'un match, c'est tout, a rappelé Laviolette. On va être meilleurs la prochaine fois."
Et l'entraîneur des Flyers avait raison. Mais ça ne l'empêchait pas d'avoir la mine déconfite.
Car oui, effectivement, cette victoire de 5-1 du Canadien n'était qu'un match. Ce sont encore les Flyers qui mènent la série, au compte de 2-1. Sauf que les hommes de Jacques Martin, par la façon dont ils l'ont emporté, ont peut-être signalé à leurs adversaires qu'ils ont maintenant trouvé la clé de l'énigme.
Premièrement, celle que leur posait Michael Leighton. Qui n'était peut-être pas si mystérieuse que cela, finalement, puisqu'en créant du mouvement devant lui, ils ont réussi à faire mal paraître le gardien des Flyers sur à peu près chacun des cinq buts réussis jeudi soir.
Et deuxièmement, les joueurs montréalais ont montré qu'avec un peu de vitesse, de persévérance et de jeu rude, il est possible de déstabiliser les joueurs des Flyers, voire les frustrer.
"On s'est fait botter le derrière, c'est aussi simple que ça, a d'ailleurs reconnu le capitaine des Flyers Mike Richards. Il faut leur donner le crédit, ils ont joué avec énergie, ils étaient partout sur la glace, ils ont remporté les batailles individuelles et tout cela s'est reflété dans le score."
"C'est clair qu'on n'a pas assez travaillé, a quant à lui commenté Claude Giroux. On ne s'est pas présentés. Ce n'est pas seulement leur jeu de puissance, ils nous ont dominé pendant tout le match à cinq contre cinq. On n'a pas aidé (Leighton) du tout.
"Ils ont été la meilleure équipe sur la glace, et de loin."
"D'après mon expérience des séries, ce n'est jamais une question de momentum, c'est toujours une question de désespoir. Les équipes désespérées deviennent des équipes coriaces", a lancé Laviolette.
"On s'attendait à une bonne première période leur part. C'est certain qu'avec l'énergie de la foule, ça les a motivés, a quant à lui analysé Simon Gagné. De notre côté, on espérait calmer la foule en gardant ça à 0-0 en première période, mais ils ont fait 2-0 et ensuite on a manqué de discipline en écopant de punitions qu'on n'aurait pas dû prendre."
Le hockeyeur de Sainte-Foy a dit ne pas avoir été surpris de voir les joueurs du Canadien afficher autant de combativité et de robustesse.
"Même si les gens disent qu'on a une équipe robuste, ils sont capables de l'être eux aussi. C'est normal qu'à domicile, une équipe en donne un petit peu plus. On fait la même chose - on est plus robustes à la maison que sur la route. Ce soir, ils l'ont été plus que nous."
Giroux, lui, a perdu deux dents à la suite d'un coup de bâton de Josh Gorges.
"Je n'ai pas vu qui m'a frappé et je ne sais pas s'il a fait exprès, mais ça fait partie du hockey, ce sont les séries, a dit Giroux, qui a ajouté à la blague qu'il a toujours rêvé du jour où il perdrait une dent - et prouverait ainsi sa valeur et son courage. Maintenant c'est fait."
Les Flyers ne devront pas seulement corriger des choses au plan de la robustesse, a par ailleurs prévenu Gagné.
"Les matchs sont de plus en plus rapides. C'était rapide contre Boston, mais maintenant ça l'est encore plus, a-t-il dit. Il faudrait réagir encore plus vite, mais on a encore le même rythme qu'on avait contre les Bruins.
"On ne fait pas la première passe assez vite, on ne réalise pas nos jeux assez vite, il faut réagir plus vite, a ajouté Gagné. On va assurément travailler là-dessus à l'entraînement (vendredi) et c'est là quelque chose qu'on devra réussir à faire lors du match de samedi."
"Ce n'est qu'un match, c'est tout, a rappelé Laviolette. On va être meilleurs la prochaine fois."