Ian Laperrière sera du quatrième match
Hockey vendredi, 21 mai 2010. 13:19 dimanche, 22 déc. 2024. 03:19
MONTRÉAL - Le capitaine Mike Richards qui qualifie le Canadien d'arrogant. Daniel Carcillo qui ridiculise Michael Cammalleri parce qu'il lui a fait une grimace. Le gardien Michael Leighton qui déclare la supériorité des siens sur le plan physique. Daniel Brière qui compare Maxim Lapierre à Sean Avery. Les Flyers de Philadelphie ont officiellement déterré la hache de guerre!
Le retour au jeu fort du guerrier Ian Laperrière, dont RDS a obtenu la confirmation en primeur vendredi, dans le match numéro quatre de la finale de l'Association Est, samedi après-midi (15h), ne ferait que pimenter une confrontation qui a augmenté en intensité, dans la foulée de la victoire de 5-1 du Tricolore qui lui a permis de réduire l'écart à 2-1 dans la série.
Les Flyers n'ont pas confirmé la présence dans la formation de Laperrière, qui ne devait plus rejouer cette saison après avoir été atteint de plein fouet au visage par une rondelle dans le match numéro cinq de la série de premier tour contre les Devils du New Jersey. Mais le vétéran montréalais, portant un protecteur facial, s'est entraîné en compagnie de Blair Betts et de Darroll Powe au Centre Bell, vendredi, et tout indique qu'il est fin prêt.
"Il a bien paru à l'entraînement", a simplement dit l'entraîneur Peter Laviolette.
Le retour de Laperrière, qui n'était pas disponible pour des entrevues, pourrait être l'étincelle qui rallumerait la flamme du désir de vaincre des Flyers, qui était éteinte jeudi.
Lapierre, du Canadien, aura donc un rival de plus avec lequel faire la conversation, samedi. Il a été très en verve dans le feu de l'action, et Brière a admis qu'il avait réussi à déconcentrer les joueurs des Flyers.
"Lapierre a fait son travail, a commenté Brière. On lui a donné la chance d'être la peste qu'il veut être. Il a été à l'image de Sean Avery (des Rangers de New York) qui a fait des siennes à quelques reprises contre nous cette saison. On lui laissait prendre le contrôle de nos émotions, et c'est ce qui est arrivé jeudi soir."
La grimace
Un autre qui a dérangé les Flyers a été Cammalleri. Carcillo n'a pas emprunté quatre chemins pour dénoncer le geste qu'il a posé à son endroit, au moment où le CH menait 3-0 en fin de deuxième période. Au cours d'une escarmouche entre les deux, Cammalleri lui a tiré la langue.
"C'était très gênant. Il est pas mal plus brave à la maison, a commenté Carcillo. La dernière personne qui m'a sorti la langue de la sorte, c'était une fille, une belle fille en plus", a-t-il ajouté en dérision.
Cammalleri et Carcillo sont de vieilles connaissances. Ils ont fréquenté la même école dans la région de Toronto et ils ont des amis en commun.
Le capitaine Richards, lui, n'a pas apprécié du tout l'attitude du Canadien, particulièrement en fin de match quand l'entraîneur Jacques Martin a envoyé ses meilleurs éléments sur la glace à l'occasion d'une double supériorité numérique, avec un score de 4-1.
"Ils (le CH) peuvent faire ce qu'ils veulent. Ils sont confiants, peut-être un peu arrogants par moments, a-t-il prétendu. Je ne sais pas trop ce qu'ils voulaient prouver à la fin. Évidemment, ils voulaient marquer. Peut-être nous trouvait-on trop fringant? Leur attitude nous a laissé un goût amer en bouche que nous tenterons de canaliser en énergie positive. Au lieu d'essayer de nous venger, nous devons nous concentrer à remporter les batailles individuelles, tout en souhaitant marquer des buts."
Les Flyers parlaient de la défaite de jeudi comme d'un accident de parcours. Un peu comme le Canadien l'a fait à l'issue du match inaugural de la série, perdu 6-0 à Philadelphie.
"Nous avons eu ce que nous méritions, a lancé Richards. C'est une bonne chose parce que peut-être que le message n'aurait pas été clair si nous avions perdu de façon serrée."
Leighton a avoué que le Canadien avait été intimidant jeudi, un peu comme il l'a été contre les Capitals de Washington et les Penguins de Pittsburgh.
"Nous savions ce qui nous attendait parce que nous en avions parlé ensemble. Mais nous n'avons pas réagi, a-t-il dit. Quelques-uns de leurs joueurs ont passé la soirée à nous haranguer, et ça devrait être le dernier de nos soucis. Nous avons le sentiment d'être une équipe plus robuste que la leur."
Le retour au jeu fort du guerrier Ian Laperrière, dont RDS a obtenu la confirmation en primeur vendredi, dans le match numéro quatre de la finale de l'Association Est, samedi après-midi (15h), ne ferait que pimenter une confrontation qui a augmenté en intensité, dans la foulée de la victoire de 5-1 du Tricolore qui lui a permis de réduire l'écart à 2-1 dans la série.
Les Flyers n'ont pas confirmé la présence dans la formation de Laperrière, qui ne devait plus rejouer cette saison après avoir été atteint de plein fouet au visage par une rondelle dans le match numéro cinq de la série de premier tour contre les Devils du New Jersey. Mais le vétéran montréalais, portant un protecteur facial, s'est entraîné en compagnie de Blair Betts et de Darroll Powe au Centre Bell, vendredi, et tout indique qu'il est fin prêt.
"Il a bien paru à l'entraînement", a simplement dit l'entraîneur Peter Laviolette.
Le retour de Laperrière, qui n'était pas disponible pour des entrevues, pourrait être l'étincelle qui rallumerait la flamme du désir de vaincre des Flyers, qui était éteinte jeudi.
Lapierre, du Canadien, aura donc un rival de plus avec lequel faire la conversation, samedi. Il a été très en verve dans le feu de l'action, et Brière a admis qu'il avait réussi à déconcentrer les joueurs des Flyers.
"Lapierre a fait son travail, a commenté Brière. On lui a donné la chance d'être la peste qu'il veut être. Il a été à l'image de Sean Avery (des Rangers de New York) qui a fait des siennes à quelques reprises contre nous cette saison. On lui laissait prendre le contrôle de nos émotions, et c'est ce qui est arrivé jeudi soir."
La grimace
Un autre qui a dérangé les Flyers a été Cammalleri. Carcillo n'a pas emprunté quatre chemins pour dénoncer le geste qu'il a posé à son endroit, au moment où le CH menait 3-0 en fin de deuxième période. Au cours d'une escarmouche entre les deux, Cammalleri lui a tiré la langue.
"C'était très gênant. Il est pas mal plus brave à la maison, a commenté Carcillo. La dernière personne qui m'a sorti la langue de la sorte, c'était une fille, une belle fille en plus", a-t-il ajouté en dérision.
Cammalleri et Carcillo sont de vieilles connaissances. Ils ont fréquenté la même école dans la région de Toronto et ils ont des amis en commun.
Le capitaine Richards, lui, n'a pas apprécié du tout l'attitude du Canadien, particulièrement en fin de match quand l'entraîneur Jacques Martin a envoyé ses meilleurs éléments sur la glace à l'occasion d'une double supériorité numérique, avec un score de 4-1.
"Ils (le CH) peuvent faire ce qu'ils veulent. Ils sont confiants, peut-être un peu arrogants par moments, a-t-il prétendu. Je ne sais pas trop ce qu'ils voulaient prouver à la fin. Évidemment, ils voulaient marquer. Peut-être nous trouvait-on trop fringant? Leur attitude nous a laissé un goût amer en bouche que nous tenterons de canaliser en énergie positive. Au lieu d'essayer de nous venger, nous devons nous concentrer à remporter les batailles individuelles, tout en souhaitant marquer des buts."
Les Flyers parlaient de la défaite de jeudi comme d'un accident de parcours. Un peu comme le Canadien l'a fait à l'issue du match inaugural de la série, perdu 6-0 à Philadelphie.
"Nous avons eu ce que nous méritions, a lancé Richards. C'est une bonne chose parce que peut-être que le message n'aurait pas été clair si nous avions perdu de façon serrée."
Leighton a avoué que le Canadien avait été intimidant jeudi, un peu comme il l'a été contre les Capitals de Washington et les Penguins de Pittsburgh.
"Nous savions ce qui nous attendait parce que nous en avions parlé ensemble. Mais nous n'avons pas réagi, a-t-il dit. Quelques-uns de leurs joueurs ont passé la soirée à nous haranguer, et ça devrait être le dernier de nos soucis. Nous avons le sentiment d'être une équipe plus robuste que la leur."