CH : Spacek perd son poste à la pointe
Hockey mardi, 19 oct. 2010. 15:59 dimanche, 24 nov. 2024. 07:30
BROSSARD - Jaroslav Spacek ne sera plus le tireur d'élite attitré du Canadien en supériorité numérique. L'entraîneur Jacques Martin a fait savoir, mardi, que le défenseur tchèque n'avait pu saisir sa chance en l'absence d'Andrei Markov.
"Nous avons tenté l'expérience, a expliqué Martin. Spacek son principal atout, c'est son tir. Après une série de cinq matchs, nous avons eu notre réponse. On doit donc apporter des ajustements. On devrait les voir dans les matchs à venir."
La "réponse" dont parle Martin, c'est le faible taux de réussite de 5,8 pour cent du Tricolore en avantage numérique (un seul but en 17 occasions).
Jumelé à P.K. Subban en défense, Spacek avait comme tâche de décocher de puissantes frappes en provenance de la ligne bleue. La même tâche que Marc-André Bergeron s'est acquittée à merveille, la saison dernière. Or, Spacek a trop souvent raté la cible jusqu'à maintenant.
Devant ce constat d'échec, Subban devrait être désigné pour dégainer de la ligue bleue. Avec Spacek possiblement comme passeur, en attendant la rentrée d'Andrei Markov. Parce que c'est Subban qui devrait camper le rôle de tireur d'élite, au retour de Markov.
Martin a identifié le manque de tirs en provenance du haut du territoire comme une des explications à l'inefficacité du jeu de puissance.
"On tente trop de jeux de l'enclave ou près du filet, d'endroits où c'est difficile de marquer. Ça donne de beaux buts quand ça fonctionne, mais c'est rare."
La meilleure façon de percer les murs que les équipes dressent devant leur gardien est de faire circuler très rapidement la rondelle, en ayant des jeux planifiés en tête.
Martin a cité en exemple le brio du jeu de puissance du Lightning de Tampa Bay - le deuxième meilleur de la LNH, en date de mardi, avec un taux d'efficacité de 33,3 pour cent.
"La rapidité à laquelle on fait déplacer la rondelle est une des raisons des succès du Lightning. Afin d'atteindre ce calibre d'exécution, on doit établir à l'avance la provenance du tir ou encore où la prochaine passe va aller.
"Vous devez avoir un bon niveau de compréhension et d'exécution afin d'avoir une bonne efficacité."
Ailier recherché
L'autre source de préoccupation de Martin après cinq matchs, c'est le manque de contribution du trio de Scott Gomez. L'entraîneur est encore à la recherche d'un ailier gauche afin de compléter Gomez et Brian Gionta.
Benoît Pouliot a amorcé la saison à leur côté, sans réussir à recréer la magie de la saison dernière. Le vétéran Travis Moen l'a remplacé dans les deux dernières rencontres. Mardi, à l'entraînement, Tom Pyatt et Mathieu Darche se sont partagé la tâche sur le flanc gauche.
"C'est le moment de tenter des choses, d'essayer de trouver de bonnes combinaisons. C'est normal. On le fait continuellement. On l'a fait également, la saison dernière."
Interrogé à savoir s'il est plus difficile de trouver le bon candidat pour Gomez et Gionta, Martin a répondu que des trios vont se démarquer plus que d'autres au cours d'une saison de 82 matchs.
"La saison dernière, Gomez, Gionta et Pouliot ont charrié l'équipe pendant un bout de temps. Entre les matchs 20 et 40, ç'est le trio de Tomas Plekanec qui s'est illustré. Et après la pause des Jeux olympiques, le trio de Dominic Moore, avec Moen et Sergei Kostitsyn, nous a fait gagner des matchs", a-t-il soulevé.
Calendrier allégé
Le Canadien n'a que cinq matchs de joués après deux semaines d'activités. Pour la deuxième fois déjà, les joueurs ont profité de deux journées de congé. La situation est inhabituelle. Elle déplaît en tout cas au défenseur Josh Gorges.
"Je préfère jouer trois ou quatre matchs par semaine sur une base régulière, a-t-il mentionné. Parce que rendu en novembre et en décembre, on est contraint de jouer 16-17 matchs par mois, et c'est plus difficile physiquement."
Le Canadien n'est pas la seule équipe qui doit composer avec un calendrier allégé. Gorges a dit comprendre pour quelles raisons la LNH procède de cette façon.
"Avec la saison de football de la NFL qui bat son plein et le début des séries éliminatoires du Baseball majeur, le hockey est moins suivi aux États-Unis, a-t-il souligné. La ligue juge préférable d'espacer les matchs et d'en programmer plus quand les gens s'intéresseront davantage au hockey", a conclu Gorges.
"Nous avons tenté l'expérience, a expliqué Martin. Spacek son principal atout, c'est son tir. Après une série de cinq matchs, nous avons eu notre réponse. On doit donc apporter des ajustements. On devrait les voir dans les matchs à venir."
La "réponse" dont parle Martin, c'est le faible taux de réussite de 5,8 pour cent du Tricolore en avantage numérique (un seul but en 17 occasions).
Jumelé à P.K. Subban en défense, Spacek avait comme tâche de décocher de puissantes frappes en provenance de la ligne bleue. La même tâche que Marc-André Bergeron s'est acquittée à merveille, la saison dernière. Or, Spacek a trop souvent raté la cible jusqu'à maintenant.
Devant ce constat d'échec, Subban devrait être désigné pour dégainer de la ligue bleue. Avec Spacek possiblement comme passeur, en attendant la rentrée d'Andrei Markov. Parce que c'est Subban qui devrait camper le rôle de tireur d'élite, au retour de Markov.
Martin a identifié le manque de tirs en provenance du haut du territoire comme une des explications à l'inefficacité du jeu de puissance.
"On tente trop de jeux de l'enclave ou près du filet, d'endroits où c'est difficile de marquer. Ça donne de beaux buts quand ça fonctionne, mais c'est rare."
La meilleure façon de percer les murs que les équipes dressent devant leur gardien est de faire circuler très rapidement la rondelle, en ayant des jeux planifiés en tête.
Martin a cité en exemple le brio du jeu de puissance du Lightning de Tampa Bay - le deuxième meilleur de la LNH, en date de mardi, avec un taux d'efficacité de 33,3 pour cent.
"La rapidité à laquelle on fait déplacer la rondelle est une des raisons des succès du Lightning. Afin d'atteindre ce calibre d'exécution, on doit établir à l'avance la provenance du tir ou encore où la prochaine passe va aller.
"Vous devez avoir un bon niveau de compréhension et d'exécution afin d'avoir une bonne efficacité."
Ailier recherché
L'autre source de préoccupation de Martin après cinq matchs, c'est le manque de contribution du trio de Scott Gomez. L'entraîneur est encore à la recherche d'un ailier gauche afin de compléter Gomez et Brian Gionta.
Benoît Pouliot a amorcé la saison à leur côté, sans réussir à recréer la magie de la saison dernière. Le vétéran Travis Moen l'a remplacé dans les deux dernières rencontres. Mardi, à l'entraînement, Tom Pyatt et Mathieu Darche se sont partagé la tâche sur le flanc gauche.
"C'est le moment de tenter des choses, d'essayer de trouver de bonnes combinaisons. C'est normal. On le fait continuellement. On l'a fait également, la saison dernière."
Interrogé à savoir s'il est plus difficile de trouver le bon candidat pour Gomez et Gionta, Martin a répondu que des trios vont se démarquer plus que d'autres au cours d'une saison de 82 matchs.
"La saison dernière, Gomez, Gionta et Pouliot ont charrié l'équipe pendant un bout de temps. Entre les matchs 20 et 40, ç'est le trio de Tomas Plekanec qui s'est illustré. Et après la pause des Jeux olympiques, le trio de Dominic Moore, avec Moen et Sergei Kostitsyn, nous a fait gagner des matchs", a-t-il soulevé.
Calendrier allégé
Le Canadien n'a que cinq matchs de joués après deux semaines d'activités. Pour la deuxième fois déjà, les joueurs ont profité de deux journées de congé. La situation est inhabituelle. Elle déplaît en tout cas au défenseur Josh Gorges.
"Je préfère jouer trois ou quatre matchs par semaine sur une base régulière, a-t-il mentionné. Parce que rendu en novembre et en décembre, on est contraint de jouer 16-17 matchs par mois, et c'est plus difficile physiquement."
Le Canadien n'est pas la seule équipe qui doit composer avec un calendrier allégé. Gorges a dit comprendre pour quelles raisons la LNH procède de cette façon.
"Avec la saison de football de la NFL qui bat son plein et le début des séries éliminatoires du Baseball majeur, le hockey est moins suivi aux États-Unis, a-t-il souligné. La ligue juge préférable d'espacer les matchs et d'en programmer plus quand les gens s'intéresseront davantage au hockey", a conclu Gorges.