J. Martin prêt à tout pour aider Eller
Hockey vendredi, 22 oct. 2010. 16:13 samedi, 23 nov. 2024. 17:32
BROSSARD - Lars Eller connaît un début de carrière modeste chez le Canadien, mais c'est le dernier des soucis de Jacques Martin. L'entraîneur se dit prêt à tout faire afin de faciliter le processus d'adaptation à la LNH du jeune Danois.
Les attentes sont quelque peu démesurées à l'endroit d'Eller cette saison parce qu'il est le rouage important que l'équipe a acquis des Blues de St.Louis, dans l'échange du gardien Jaroslav Halak. On néglige le fait que l'attaquant en est à ses premiers balbutiements dans la LNH, à l'âge de 21 ans seulement.
"C'est vrai, a acquiescé Martin, vendredi, au journaliste qui lui a souligné la chose. C'est injuste de dire qu'on a obtenu ses services en retour de Halak. En réalité, nous avons acquis un jeune joueur qui devrait avoir une belle carrière dans notre organisation pendant plusieurs années. Il est encore en apprentissage dans la LNH. Il est comme Halak au début de sa carrière, pas comme lui la saison dernière."
Martin s'est dit assuré qu'Eller va finir par s'établir comme un membre important d'un des deux premiers trios de l'équipe.
"Même si ça ne se produisait pas cette saison, en ce qui me regarde, ça n'enlèverait rien à son talent ni au type de joueur qu'il peut être éventuellement."
Martin a dit qu'on n'envisage aucunement de céder Eller, qui a été le 13e espoir réclamé de la séance de repêchage de 2007, dans la Ligue américaine, à Hamilton. Cette année-là, le Canadien avait sélectionné deux joueurs au premier tour: Ryan McDonagh, au 12e rang, et Max Pacioretty, en 22e position.
"Il est trop tôt pour penser à ça (une rétrogadation), a avancé Martin. On l'utilise suffisamment (plus de 10 minutes en moyenne par match). Il ne démontre pas un manque de confiance. Il a eu une chance de marquer jeudi, il a été combatif, il a foncé vers le filet. Il a sa place ici et il peut nous aider."
Eller, qui a réussi deux buts en sept matchs dans l'uniforme des Blues la saison dernière, garde la tête haute et il ne se laisse pas abattre. Une attitude qui fait contraste avec celle de Pacioretty, un jeune du même âge qui poursuit son développement chez les Bulldogs.
"Je sais que je possède le potentiel pour évoluer dans un des deux premiers trios et j'y arriverai un jour", a-t-il répondu quand on a abordé le sujet.
Eller, un joueur de centre, ne s'en fait pas, même s'il est confiné à un poste d'ailier dans un trio à caractère défensif. En six matchs jusqu'à maintenant, il n'a pas de point à son dossier et il montre une fiche de moins-2 en défense.
"J'ai des choses à apprendre et je préfère le faire ici. Contre les Sénateurs d'Ottawa samedi dernier, je n'ai été utilisé que pendant quatre minutes dans tout le match, mais c'était la première fois que ça arrivait. Si ça se produisait sur une base régulière, je suis d'accord que ce serait néfaste pour ma progression. Mais c'était l'exception, pas la règle."
Et les vétérans, eux?
Une journée, Martin doit répondre à des questions au sujet du jeune Benoît Pouliot. Une autre, c'est d'Eller qu'on lui parle. Pendant ce temps, les vétérans jouissent d'une certaine immunité.
Vendredi, on a demandé à l'entraîneur de commenter la performance de trois d'entre eux qui sous-performent: Brian Gionta, Jaroslav Spacek et Travis Moen.
"Ils n'y a pas qu'eux. Il y en a d'autres", a fait remarquer Martin.
"Gionta a quand même eu trois chances de marquer, jeudi. Ça augure bien dans son cas.
"Spacek, on s'attend à davantage de sa part. Il a été bon à Buffalo, la semaine dernière, mais il doit en faire davantage", a-t-il continué.
"Moen est un joueur de soutien qui s'est acquitté de sa tâche, jeudi, en laissant tomber les gants et en fonçant vers le filet. Il doit préconiser un style physique sur une base régulière. Il y en a beaucoup d'autres qui doivent s'impliquer dans cet aspect-là."
Martin trouve que ses troupiers font trop dans la dentelle. Pourquoi s'entêtent-t-ils à tenter des jeux de finesse?
"C'est une bonne question. Il faudrait leur demander, a-t-il retourné à son interlocuteur. Je n'ai pas la réponse. Ça semble être simple à certains moments. Souvent, tu penses que tu peux en faire davantage. Peut-être que la simplicité, ce n'est pas suffisamment bon."
Les attentes sont quelque peu démesurées à l'endroit d'Eller cette saison parce qu'il est le rouage important que l'équipe a acquis des Blues de St.Louis, dans l'échange du gardien Jaroslav Halak. On néglige le fait que l'attaquant en est à ses premiers balbutiements dans la LNH, à l'âge de 21 ans seulement.
"C'est vrai, a acquiescé Martin, vendredi, au journaliste qui lui a souligné la chose. C'est injuste de dire qu'on a obtenu ses services en retour de Halak. En réalité, nous avons acquis un jeune joueur qui devrait avoir une belle carrière dans notre organisation pendant plusieurs années. Il est encore en apprentissage dans la LNH. Il est comme Halak au début de sa carrière, pas comme lui la saison dernière."
Martin s'est dit assuré qu'Eller va finir par s'établir comme un membre important d'un des deux premiers trios de l'équipe.
"Même si ça ne se produisait pas cette saison, en ce qui me regarde, ça n'enlèverait rien à son talent ni au type de joueur qu'il peut être éventuellement."
Martin a dit qu'on n'envisage aucunement de céder Eller, qui a été le 13e espoir réclamé de la séance de repêchage de 2007, dans la Ligue américaine, à Hamilton. Cette année-là, le Canadien avait sélectionné deux joueurs au premier tour: Ryan McDonagh, au 12e rang, et Max Pacioretty, en 22e position.
"Il est trop tôt pour penser à ça (une rétrogadation), a avancé Martin. On l'utilise suffisamment (plus de 10 minutes en moyenne par match). Il ne démontre pas un manque de confiance. Il a eu une chance de marquer jeudi, il a été combatif, il a foncé vers le filet. Il a sa place ici et il peut nous aider."
Eller, qui a réussi deux buts en sept matchs dans l'uniforme des Blues la saison dernière, garde la tête haute et il ne se laisse pas abattre. Une attitude qui fait contraste avec celle de Pacioretty, un jeune du même âge qui poursuit son développement chez les Bulldogs.
"Je sais que je possède le potentiel pour évoluer dans un des deux premiers trios et j'y arriverai un jour", a-t-il répondu quand on a abordé le sujet.
Eller, un joueur de centre, ne s'en fait pas, même s'il est confiné à un poste d'ailier dans un trio à caractère défensif. En six matchs jusqu'à maintenant, il n'a pas de point à son dossier et il montre une fiche de moins-2 en défense.
"J'ai des choses à apprendre et je préfère le faire ici. Contre les Sénateurs d'Ottawa samedi dernier, je n'ai été utilisé que pendant quatre minutes dans tout le match, mais c'était la première fois que ça arrivait. Si ça se produisait sur une base régulière, je suis d'accord que ce serait néfaste pour ma progression. Mais c'était l'exception, pas la règle."
Et les vétérans, eux?
Une journée, Martin doit répondre à des questions au sujet du jeune Benoît Pouliot. Une autre, c'est d'Eller qu'on lui parle. Pendant ce temps, les vétérans jouissent d'une certaine immunité.
Vendredi, on a demandé à l'entraîneur de commenter la performance de trois d'entre eux qui sous-performent: Brian Gionta, Jaroslav Spacek et Travis Moen.
"Ils n'y a pas qu'eux. Il y en a d'autres", a fait remarquer Martin.
"Gionta a quand même eu trois chances de marquer, jeudi. Ça augure bien dans son cas.
"Spacek, on s'attend à davantage de sa part. Il a été bon à Buffalo, la semaine dernière, mais il doit en faire davantage", a-t-il continué.
"Moen est un joueur de soutien qui s'est acquitté de sa tâche, jeudi, en laissant tomber les gants et en fonçant vers le filet. Il doit préconiser un style physique sur une base régulière. Il y en a beaucoup d'autres qui doivent s'impliquer dans cet aspect-là."
Martin trouve que ses troupiers font trop dans la dentelle. Pourquoi s'entêtent-t-ils à tenter des jeux de finesse?
"C'est une bonne question. Il faudrait leur demander, a-t-il retourné à son interlocuteur. Je n'ai pas la réponse. Ça semble être simple à certains moments. Souvent, tu penses que tu peux en faire davantage. Peut-être que la simplicité, ce n'est pas suffisamment bon."