Une belle occasion pour Maxim Lapierre
Hockey lundi, 8 nov. 2010. 16:55 lundi, 25 nov. 2024. 03:32
BROSSARD - Pendant que Lars Eller se demandait lundi ce qui était arrivé à sa chance de jouer au sein du premier trio, Maxim Lapierre songeait à ce qu'il devait faire pour contribuer au déblocage de Scott Gomez.
Lapierre a eu un petit avant-goût de la vie aux côtés du plus haut salarié du Tricolore, samedi, quand il a été appelé à remplacer Travis Moen au sein du trio complété par Gomez et Andrei Kostitsyn en dernière portion de rencontre. Martin a poursuivi l'essai lors de l'entraînement de lundi à Brossard, et tout indique que l'attaquant québécois amorcera le match à domicile de mardi, contre les Canucks de Vancouver, au sein de cette unité.
"C'est une belle opportunité", a reconnu Lapierre, qui a un but et une aide avec un différentiel de moins-4 en 14 matchs jusqu'ici, en s'alignant dans l'un des deux trios de soutien. "Je vais essayer d'en tirer le meilleur, tant pour moi que pour l'équipe. Si on a quatre trios qui fonctionnent, ce sera très bon pour notre équipe."
La mission de Lapierre sera relativement simple: continuer de jouer de la même façon qu'il l'a fait jusqu'ici. C'est ce qu'a indiqué Jacques Martin après l'entraînement de lundi, et Lapierre était sur la même longueur d'ondes.
"On veut qu'il aille au filet, qu'il termine ses mises en échec, qu'il travaille bien en repli, qu'il mette de la pression en échec arrière et se serve de sa rapidité pour en faire profiter à ce trio-là", a expliqué l'entraîneur du Tricolore.
"Pour moi, il s'agit de garder le même style, a renchéri Lapierre. C'est ce dont on a besoin au sein de ce trio-là - quelqu'un qui va au filet, qui applique de la pression en échec-avant. En troisième période (samedi), on a obtenu des occasions en utilisant notre vitesse."
La vitesse, justement. C'est là un atout qui sert bien à Lapierre. C'est aussi une qualité qui servirait bien à Gomez s'il recommençait à l'exploiter, a affirmé Martin.
"Je m'attends à davantage de Scott", a réitéré le vétéran entraîneur, lundi, en parlant de son joueur de centre qui a été blanchi à ses sept derniers matchs et n'a qu'une aide à ses 10 dernières sorties. "Il le sait, j'ai discuté avec lui. On a parlé de différents aspects de son jeu qu'il doit améliorer. Il nous a donné un meilleur match samedi. C'est un joueur qui est le plus efficace lorsqu'il profite de sa vitesse, qu'il patine. Quand il est trop statique, il est moins efficace."
Pendant ce temps, Eller tentait de se remettre du tourbillon d'émotions qu'il a vécu au cours des derniers jours.
Le Danois de 21 ans devait jouer au sein du premier trio, vendredi dernier à Buffalo, mais le forfait de dernière minute de Tomas Plekanec, grippé, a tout fait basculer. Il a peu joué face aux Sabres puis a été relégué aux gradins samedi face aux Sénateurs. Lundi, il pivotait le quatrième trio à l'entraînement, ce qui laissait entendre qu'il entreprendra le match de mardi, devant les Canucks, aux côtés de Moen et de Tom Pyatt.
"Ça peut aller vite. On peut descendre vite, mais on peut aussi monter très vite", a reconnu Eller en faisant allusion à sa promotion, puis démotion, au sein de la hiérarchie des trios du Tricolore. "Dans deux jours, je vais peut-être jouer avec... qui sait? C'est aussi imprévisible pour nous, les joueurs, que ça peut l'être pour les gens de l'extérieur.
"Mais ça ne change pas ce que je dois faire sur la glace, ou la façon dont je me prépare à chaque jour. Il faut avoir la même attitude et continuer de faire les choses de la même façon."
Eller n'a pas cherché à savoir si son retrait de la formation, samedi, était un message à son endroit. Il a dit ne pas s'en faire avec cette décision draconienne.
"Ça fait partie de la vie de hockeyeur professionnel, a précisé Eller. Peut-être qu'en partie, les dirigeants veulent voir comment tu réagis devant l'adversité, quand les choses ne vont pas à ton goût. Il y a toujours des hauts et des bas au cours d'une saison."
Eller, qui a été limité à une aide en 13 matchs jusqu'ici, a néanmoins dit avoir reçu quelques rappels utiles de la part du personnel d'entraîneurs, lundi matin.
"On a parlé du fait que les buts et les points découlent de la nécessité de faire tout le reste de la bonne façon, a affirmé l'attaquant de six pieds deux pouces et 192 livres. Il faut commencer par ça, et ensuite les points viendront. Les victoires pour l'équipe aussi."
Pas encore inquiet
Eller n'était pas prêt à dire que son timide début de saison était attribuable à son manque de maturité physique.
"Il y a bien des joueurs dans la ligue qui sont plus petits que moi. J'ai gravi les échelons du hockey et (la LNH) est la prochaine étape, a-t-il souligné. C'est un processus... On a joué seulement une quinzaine de matchs jusqu'ici, alors je ne suis pas vraiment inquiet."
"Plekanec est revenu au jeu samedi et Dustin Boyd nous avait donné un bon match à Buffalo, a dit Jacques Martin pour expliquer sa décision d'écarter Eller de la formation, samedi, face aux Sénateurs d'Ottawa. Et parfois, un jeune joueur a besoin d'une occasion de regarder un match (des gradins) pour mieux aller de l'avant ensuite.
"On a un jeune joueur qui a une bonne vitesse, de bonnes habiletés, a poursuivi Martin en parlant d'Eller. Il s'agit juste de lui donner le temps de bien se développer."
Lapierre a eu un petit avant-goût de la vie aux côtés du plus haut salarié du Tricolore, samedi, quand il a été appelé à remplacer Travis Moen au sein du trio complété par Gomez et Andrei Kostitsyn en dernière portion de rencontre. Martin a poursuivi l'essai lors de l'entraînement de lundi à Brossard, et tout indique que l'attaquant québécois amorcera le match à domicile de mardi, contre les Canucks de Vancouver, au sein de cette unité.
"C'est une belle opportunité", a reconnu Lapierre, qui a un but et une aide avec un différentiel de moins-4 en 14 matchs jusqu'ici, en s'alignant dans l'un des deux trios de soutien. "Je vais essayer d'en tirer le meilleur, tant pour moi que pour l'équipe. Si on a quatre trios qui fonctionnent, ce sera très bon pour notre équipe."
La mission de Lapierre sera relativement simple: continuer de jouer de la même façon qu'il l'a fait jusqu'ici. C'est ce qu'a indiqué Jacques Martin après l'entraînement de lundi, et Lapierre était sur la même longueur d'ondes.
"On veut qu'il aille au filet, qu'il termine ses mises en échec, qu'il travaille bien en repli, qu'il mette de la pression en échec arrière et se serve de sa rapidité pour en faire profiter à ce trio-là", a expliqué l'entraîneur du Tricolore.
"Pour moi, il s'agit de garder le même style, a renchéri Lapierre. C'est ce dont on a besoin au sein de ce trio-là - quelqu'un qui va au filet, qui applique de la pression en échec-avant. En troisième période (samedi), on a obtenu des occasions en utilisant notre vitesse."
La vitesse, justement. C'est là un atout qui sert bien à Lapierre. C'est aussi une qualité qui servirait bien à Gomez s'il recommençait à l'exploiter, a affirmé Martin.
"Je m'attends à davantage de Scott", a réitéré le vétéran entraîneur, lundi, en parlant de son joueur de centre qui a été blanchi à ses sept derniers matchs et n'a qu'une aide à ses 10 dernières sorties. "Il le sait, j'ai discuté avec lui. On a parlé de différents aspects de son jeu qu'il doit améliorer. Il nous a donné un meilleur match samedi. C'est un joueur qui est le plus efficace lorsqu'il profite de sa vitesse, qu'il patine. Quand il est trop statique, il est moins efficace."
Pendant ce temps, Eller tentait de se remettre du tourbillon d'émotions qu'il a vécu au cours des derniers jours.
Le Danois de 21 ans devait jouer au sein du premier trio, vendredi dernier à Buffalo, mais le forfait de dernière minute de Tomas Plekanec, grippé, a tout fait basculer. Il a peu joué face aux Sabres puis a été relégué aux gradins samedi face aux Sénateurs. Lundi, il pivotait le quatrième trio à l'entraînement, ce qui laissait entendre qu'il entreprendra le match de mardi, devant les Canucks, aux côtés de Moen et de Tom Pyatt.
"Ça peut aller vite. On peut descendre vite, mais on peut aussi monter très vite", a reconnu Eller en faisant allusion à sa promotion, puis démotion, au sein de la hiérarchie des trios du Tricolore. "Dans deux jours, je vais peut-être jouer avec... qui sait? C'est aussi imprévisible pour nous, les joueurs, que ça peut l'être pour les gens de l'extérieur.
"Mais ça ne change pas ce que je dois faire sur la glace, ou la façon dont je me prépare à chaque jour. Il faut avoir la même attitude et continuer de faire les choses de la même façon."
Eller n'a pas cherché à savoir si son retrait de la formation, samedi, était un message à son endroit. Il a dit ne pas s'en faire avec cette décision draconienne.
"Ça fait partie de la vie de hockeyeur professionnel, a précisé Eller. Peut-être qu'en partie, les dirigeants veulent voir comment tu réagis devant l'adversité, quand les choses ne vont pas à ton goût. Il y a toujours des hauts et des bas au cours d'une saison."
Eller, qui a été limité à une aide en 13 matchs jusqu'ici, a néanmoins dit avoir reçu quelques rappels utiles de la part du personnel d'entraîneurs, lundi matin.
"On a parlé du fait que les buts et les points découlent de la nécessité de faire tout le reste de la bonne façon, a affirmé l'attaquant de six pieds deux pouces et 192 livres. Il faut commencer par ça, et ensuite les points viendront. Les victoires pour l'équipe aussi."
Pas encore inquiet
Eller n'était pas prêt à dire que son timide début de saison était attribuable à son manque de maturité physique.
"Il y a bien des joueurs dans la ligue qui sont plus petits que moi. J'ai gravi les échelons du hockey et (la LNH) est la prochaine étape, a-t-il souligné. C'est un processus... On a joué seulement une quinzaine de matchs jusqu'ici, alors je ne suis pas vraiment inquiet."
"Plekanec est revenu au jeu samedi et Dustin Boyd nous avait donné un bon match à Buffalo, a dit Jacques Martin pour expliquer sa décision d'écarter Eller de la formation, samedi, face aux Sénateurs d'Ottawa. Et parfois, un jeune joueur a besoin d'une occasion de regarder un match (des gradins) pour mieux aller de l'avant ensuite.
"On a un jeune joueur qui a une bonne vitesse, de bonnes habiletés, a poursuivi Martin en parlant d'Eller. Il s'agit juste de lui donner le temps de bien se développer."