Bournival séduira les partisans du CH
Hockey jeudi, 11 nov. 2010. 12:39 lundi, 25 nov. 2024. 16:38
Lorsque j'ai appris que le Canadien avait échangé Ryan O'Byrne à l'Avalanche du Colorado, j'ai immédiatement eu une pensée pour le défenseur format géant, pour qui c'est sûrement une délivrance.
O'Byrne ne faisait visiblement plus partie des plans de l'équipe, puisqu'il était confiné à un rôle de huitième défenseur avec le retour d'Andrei Markov, mais surtout l'émergence d'Alexandre Picard.
Cette transaction m'emballe au plus haut point, car Michaël Bournival saura faire sa marque un jour dans l'uniforme du Tricolore. Bournival est un joueur ultrarapide qui peut évoluer aux trois positions à l'avant et qui sait se créer de nombreuses chances de compter.
Le porte-couleur des Cataractes de Shawinigan est également un bon patineur et un bourreau de travail. Dans le milieu, on le qualifie de fatigant, car il est toujours sur la rondelle.
Pour ceux et celles qui aiment se prêter au jeu des comparaisons, Bournival me fait penser à Travis Moen, mais en plus rapide et plus marqueur. Bournival n'inscrira jamais 50 buts dans la Ligue nationale de hockey, mais il aura toujours le nez dans l'action. J'ai bien hâte de voir jusqu'où il ira lorsqu'il prendra de la force et de la maturité.
Pour le moment, je ne peux que féliciter le directeur général Pierre Gauthier d'avoir fait cet échange.
Chose certaine, O'Byrne a sa place dans la LNH. C'est un défenseur droitier imposant qui doit absolument jouer l'homme pour se distinguer. Il faut aussi qu'il garde les choses simples.
Je ne serais pas surpris d'apprendre que l'éclosion du premier choix Jarred Tinordi eut influencé le départ précipité d'O'Byrne. Le Canadien mise sur plusieurs bons jeunes défenseurs - Yannick Weber et Mathieu Carle notamment - et ne voyait plus comment O'Byrne pouvait faire sa place.
Cette transaction démontre finalement la classe du Tricolore, qui n'hésite pas à envoyer un joueur sous d'autres cieux afin de lui donner la chance de repartir à zéro ailleurs. Il aura certainement la chance de se bâtir une nouvelle carrière avec l'Avalanche.
*Propos recueillis par Francis Paquin
O'Byrne ne faisait visiblement plus partie des plans de l'équipe, puisqu'il était confiné à un rôle de huitième défenseur avec le retour d'Andrei Markov, mais surtout l'émergence d'Alexandre Picard.
Cette transaction m'emballe au plus haut point, car Michaël Bournival saura faire sa marque un jour dans l'uniforme du Tricolore. Bournival est un joueur ultrarapide qui peut évoluer aux trois positions à l'avant et qui sait se créer de nombreuses chances de compter.
Le porte-couleur des Cataractes de Shawinigan est également un bon patineur et un bourreau de travail. Dans le milieu, on le qualifie de fatigant, car il est toujours sur la rondelle.
Pour ceux et celles qui aiment se prêter au jeu des comparaisons, Bournival me fait penser à Travis Moen, mais en plus rapide et plus marqueur. Bournival n'inscrira jamais 50 buts dans la Ligue nationale de hockey, mais il aura toujours le nez dans l'action. J'ai bien hâte de voir jusqu'où il ira lorsqu'il prendra de la force et de la maturité.
Pour le moment, je ne peux que féliciter le directeur général Pierre Gauthier d'avoir fait cet échange.
Chose certaine, O'Byrne a sa place dans la LNH. C'est un défenseur droitier imposant qui doit absolument jouer l'homme pour se distinguer. Il faut aussi qu'il garde les choses simples.
Je ne serais pas surpris d'apprendre que l'éclosion du premier choix Jarred Tinordi eut influencé le départ précipité d'O'Byrne. Le Canadien mise sur plusieurs bons jeunes défenseurs - Yannick Weber et Mathieu Carle notamment - et ne voyait plus comment O'Byrne pouvait faire sa place.
Cette transaction démontre finalement la classe du Tricolore, qui n'hésite pas à envoyer un joueur sous d'autres cieux afin de lui donner la chance de repartir à zéro ailleurs. Il aura certainement la chance de se bâtir une nouvelle carrière avec l'Avalanche.
*Propos recueillis par Francis Paquin