Critiqué, P.K. Subban ne changera pas
Hockey mercredi, 17 nov. 2010. 16:28 mardi, 26 nov. 2024. 18:40
BROSSARD, Qc - P.K. Subban persiste et signe : il ne changera pas sa façon de jouer malgré tout ce que dit Mike Richards à son sujet.
Le jeune défenseur du Canadien a fait preuve de respect, mais il n'a pas plié l'échine, mercredi après l'entraînement à Brossard, quand on lui a demandé de réagir aux propos émis par le capitaine des Flyers à la suite de la rencontre de mardi au Centre Bell. Celui-ci a essentiellement dit qu'un joueur recrue comme Subban ne devrait pas se comporter de façon aussi flamboyante, que quelqu'un dans la LNH finirait par 'régler son cas' et qu'un des vétérans du club tricolore devrait lui faire entendre raison.
«Que dois-je faire? Devrais-je aller sur la patinoire et ne rien dire, ne frapper personne et rester debout en les laissant me contourner comme si je n'étais même pas là, juste parce que je suis une recrue? Ça n'arrivera pas», a lancé Subban après s'être entretenu pendant un bon quart d'heure avec la faune journalistique montréalaise. Je dois jouer à ma façon, en faisant mon travail du mieux que je peux. Il ne faut pas oublier que j'essaie en même temps de garder mon poste.»
Subban a répété plusieurs fois qu'il respectait les Flyers et Richards au plus haut point, mais il n'a pas reculé malgré les propos de ce dernier, qu'il s'agisse d'une plainte sincère ou d'une simple stratégie visant à livrer une guerre psychologique au joueur de première saison.
«Je suis une recrue dans cette ligue. J'essaie d'obtenir le respect à ma façon, de jouer aussi dur que je le peux, mais je respecte mes adversaires, a rappelé Subban. Les Flyers ont une équipe coriace, il ne faut pas reculer devant eux.
«Je dois jouer comme l'équipe veut me voir jouer, a par ailleurs affirmé le défenseur torontois de 21 ans. Tant et aussi longtemps que Jacques (Martin) et mes coéquipiers sont contents de la façon dont je joue, je dois continuer dans la même veine. Les Flyers ont leur façon de jouer et nous avons la nôtre.
«Je ne comprends pas ce que (Richards) veut dire par 'respect' au juste, a aussi lancé Subban. Tout le monde parle sur la glace, pas juste moi. Si tu joues du hockey engagé, tu vas répondre quand quelqu'un te dit quelque chose. Mais je ne crois pas que je me promène en défiant les durs à cuire de se battre. Je ne sais pas ce que je fais de si mal.»
Maxim Lapierre, un autre joueur qui aime déconcentrer ses adversaires par la parole, a déclaré qu'il est faux de prétendre, comme Richards a semblé le faire, qu'il y a un code d'éthique officieux empêchant les joueurs-recrues d'être arrogants.
«Non. Il n'est pas trop jeune pour faire tout ce qu'il a à faire pour gagner. C'est ça le but ultime, et il le fait», a noté Lapierre.
«Parfois (Subban) met l'adversaire hors de lui par une belle feinte, un 'spinorama', ou parfois c'est juste en souriant et en sortant la langue. Je trouve ça correct, a ajouté Lapierre. Si des choses comme ça sortent l'adversaire de son match et minent sa concentration, c'est son problème. Ce n'est pas à P.K. d'arrêter de faire ça.»
P.K., comme Crosby... et Richards
«C'est normal, quand une équipe compte un bon jeune joueur qui se démarque, que les joueurs de l'équipe adverse cherchent des moyens pour le contenir», a souligné de son côté Jacques Martin, qui a par ailleurs fait remarquer que Subban n'est pas le premier joueur débutant à tomber sur les nerfs de ses opposants.
«Tu fais ce que tu dois faire pour gagner. Sidney Crosby dérangeait-il certains joueurs? Probablement. C'est là le genre de joueur qui joue tout près de la limite. C'est ce qui fait qu'il est si bon, a expliqué l'entraîneur du CH. Mike Richards est aussi un joueur comme ça, qui frôle la limite tout en étant capable de maîtriser ses émotions.
«Les propos de Mike Richards ne sont que ça, ce sont des paroles. L'important, c'est de prendre acte de ses gestes, a par ailleurs commenté Martin. Mike Richards joue pour les Flyers, alors il ne fait pas partie de nos préoccupations. Et les Flyers, on sait quel genre d'équipe ils sont. On va les affronter encore lundi soir (à Philadelphie), mais pour le moment notre attention est tournée vers les Predators de Nashville.»
Le jeune défenseur du Canadien a fait preuve de respect, mais il n'a pas plié l'échine, mercredi après l'entraînement à Brossard, quand on lui a demandé de réagir aux propos émis par le capitaine des Flyers à la suite de la rencontre de mardi au Centre Bell. Celui-ci a essentiellement dit qu'un joueur recrue comme Subban ne devrait pas se comporter de façon aussi flamboyante, que quelqu'un dans la LNH finirait par 'régler son cas' et qu'un des vétérans du club tricolore devrait lui faire entendre raison.
«Que dois-je faire? Devrais-je aller sur la patinoire et ne rien dire, ne frapper personne et rester debout en les laissant me contourner comme si je n'étais même pas là, juste parce que je suis une recrue? Ça n'arrivera pas», a lancé Subban après s'être entretenu pendant un bon quart d'heure avec la faune journalistique montréalaise. Je dois jouer à ma façon, en faisant mon travail du mieux que je peux. Il ne faut pas oublier que j'essaie en même temps de garder mon poste.»
Subban a répété plusieurs fois qu'il respectait les Flyers et Richards au plus haut point, mais il n'a pas reculé malgré les propos de ce dernier, qu'il s'agisse d'une plainte sincère ou d'une simple stratégie visant à livrer une guerre psychologique au joueur de première saison.
«Je suis une recrue dans cette ligue. J'essaie d'obtenir le respect à ma façon, de jouer aussi dur que je le peux, mais je respecte mes adversaires, a rappelé Subban. Les Flyers ont une équipe coriace, il ne faut pas reculer devant eux.
«Je dois jouer comme l'équipe veut me voir jouer, a par ailleurs affirmé le défenseur torontois de 21 ans. Tant et aussi longtemps que Jacques (Martin) et mes coéquipiers sont contents de la façon dont je joue, je dois continuer dans la même veine. Les Flyers ont leur façon de jouer et nous avons la nôtre.
«Je ne comprends pas ce que (Richards) veut dire par 'respect' au juste, a aussi lancé Subban. Tout le monde parle sur la glace, pas juste moi. Si tu joues du hockey engagé, tu vas répondre quand quelqu'un te dit quelque chose. Mais je ne crois pas que je me promène en défiant les durs à cuire de se battre. Je ne sais pas ce que je fais de si mal.»
Maxim Lapierre, un autre joueur qui aime déconcentrer ses adversaires par la parole, a déclaré qu'il est faux de prétendre, comme Richards a semblé le faire, qu'il y a un code d'éthique officieux empêchant les joueurs-recrues d'être arrogants.
«Non. Il n'est pas trop jeune pour faire tout ce qu'il a à faire pour gagner. C'est ça le but ultime, et il le fait», a noté Lapierre.
«Parfois (Subban) met l'adversaire hors de lui par une belle feinte, un 'spinorama', ou parfois c'est juste en souriant et en sortant la langue. Je trouve ça correct, a ajouté Lapierre. Si des choses comme ça sortent l'adversaire de son match et minent sa concentration, c'est son problème. Ce n'est pas à P.K. d'arrêter de faire ça.»
P.K., comme Crosby... et Richards
«C'est normal, quand une équipe compte un bon jeune joueur qui se démarque, que les joueurs de l'équipe adverse cherchent des moyens pour le contenir», a souligné de son côté Jacques Martin, qui a par ailleurs fait remarquer que Subban n'est pas le premier joueur débutant à tomber sur les nerfs de ses opposants.
«Tu fais ce que tu dois faire pour gagner. Sidney Crosby dérangeait-il certains joueurs? Probablement. C'est là le genre de joueur qui joue tout près de la limite. C'est ce qui fait qu'il est si bon, a expliqué l'entraîneur du CH. Mike Richards est aussi un joueur comme ça, qui frôle la limite tout en étant capable de maîtriser ses émotions.
«Les propos de Mike Richards ne sont que ça, ce sont des paroles. L'important, c'est de prendre acte de ses gestes, a par ailleurs commenté Martin. Mike Richards joue pour les Flyers, alors il ne fait pas partie de nos préoccupations. Et les Flyers, on sait quel genre d'équipe ils sont. On va les affronter encore lundi soir (à Philadelphie), mais pour le moment notre attention est tournée vers les Predators de Nashville.»