Le CH plus efficace à cinq contre cinq
Hockey jeudi, 9 déc. 2010. 18:32 jeudi, 28 nov. 2024. 07:47
BROSSARD - Ce n'est pas un hasard si le Canadien produit davantage à l'attaque lorsqu'il se retrouve à cinq contre cinq. Jacques Martin et ses adjoints se sont sciemment attardés à cette phase du jeu, cette saison.
L'entraîneur-chef du Tricolore a attribué le tout, jeudi, au fait que les blessés ont été plus rares cet automne. Il a aussi expliqué que la saison dernière, sa première à la barre de la formation montréalaise, il devait aller au plus urgent afin de doter l'équipe d'une nouvelle structure de jeu.
"La saison dernière, plusieurs de nos défenseurs se sont blessés en première moitié de saison. Puis, en deuxième moitié, ç'a été au tour de plusieurs attaquants de se blesser", a noté, Martin, jeudi, à la veille d'un séjour de deux matchs à l'étranger, à Detroit vendredi, puis à Toronto samedi.
"Par ailleurs, nous nous sommes surtout concentrés à établir un système défensif la saison dernière, parce que c'est là la base qu'une équipe doit avoir pour remporter des matchs de hockey. Nous avons continué d'y travailler cette saison, mais nous avons aussi fait plus de travail dans le but d'améliorer l'aspect offensif.
"Cette saison, nous cherchons plus souvent à foncer au filet, et à utiliser un défenseur comme quatrième homme", a expliqué l'entraîneur.
Le résultat, c'est que le Canadien, avant les matchs de jeudi, occupait le troisième rang de la LNH au chapitre du ratio des buts marqués et des buts encaissés à armes égales. Pour chaque but qu'il accorde à cinq contre cinq, il en marque 1,39.
Seuls les Flyers de Philadelphie (1,60) et les Bruins de Boston (1,56) ont fait mieux à ce chapitre.
Le Tricolore ne dépend donc plus autant de son jeu de puissance. Il a ajouté une corde à son arc alors que l'hiver dernier, la recette du succès se limitait pratiquement à une équation à deux éléments, soit la solidité de la défensive et la production de l'avantage numérique.
Dynamiques en troisième
Une autre tendance s'est accentuée cette saison : l'approche en troisième période. S'il a encore tendance à jouer de façon inégale d'une tranche de 20 minutes à l'autre, le Tricolore semble souvent bien faire au dernier engagement.
Bien que l'équipe ait une fiche de 0-7-0 quand elle tire de l'arrière après deux périodes, elle affiche un dossier de 5-0-0 quand le score est égal. Et de 13-1-2 quand elle mène à ce stade de la rencontre.
Cette dernière statistique est attribuable au fait que le Canadien est plus étanche et confiant en défensive. Mais il reste que les joueurs semblent aussi enclins, dans ce contexte, à continuer d'appliquer de la pression sur l'adversaire - bref, à continuer d'attaquer.
"C'est signe que les joueurs sont en bonne condition physique, a affirmé Martin. Et qu'ils ont du caractère.
"Il arrive souvent qu'on ait une avance ou un déficit d'un seul but en début de troisième, a par ailleurs noté l'entraîneur. Les joueurs ont montré une assez bonne volonté de batailler dans ce contexte."
L'entraîneur-chef du Tricolore a attribué le tout, jeudi, au fait que les blessés ont été plus rares cet automne. Il a aussi expliqué que la saison dernière, sa première à la barre de la formation montréalaise, il devait aller au plus urgent afin de doter l'équipe d'une nouvelle structure de jeu.
"La saison dernière, plusieurs de nos défenseurs se sont blessés en première moitié de saison. Puis, en deuxième moitié, ç'a été au tour de plusieurs attaquants de se blesser", a noté, Martin, jeudi, à la veille d'un séjour de deux matchs à l'étranger, à Detroit vendredi, puis à Toronto samedi.
"Par ailleurs, nous nous sommes surtout concentrés à établir un système défensif la saison dernière, parce que c'est là la base qu'une équipe doit avoir pour remporter des matchs de hockey. Nous avons continué d'y travailler cette saison, mais nous avons aussi fait plus de travail dans le but d'améliorer l'aspect offensif.
"Cette saison, nous cherchons plus souvent à foncer au filet, et à utiliser un défenseur comme quatrième homme", a expliqué l'entraîneur.
Le résultat, c'est que le Canadien, avant les matchs de jeudi, occupait le troisième rang de la LNH au chapitre du ratio des buts marqués et des buts encaissés à armes égales. Pour chaque but qu'il accorde à cinq contre cinq, il en marque 1,39.
Seuls les Flyers de Philadelphie (1,60) et les Bruins de Boston (1,56) ont fait mieux à ce chapitre.
Le Tricolore ne dépend donc plus autant de son jeu de puissance. Il a ajouté une corde à son arc alors que l'hiver dernier, la recette du succès se limitait pratiquement à une équation à deux éléments, soit la solidité de la défensive et la production de l'avantage numérique.
Dynamiques en troisième
Une autre tendance s'est accentuée cette saison : l'approche en troisième période. S'il a encore tendance à jouer de façon inégale d'une tranche de 20 minutes à l'autre, le Tricolore semble souvent bien faire au dernier engagement.
Bien que l'équipe ait une fiche de 0-7-0 quand elle tire de l'arrière après deux périodes, elle affiche un dossier de 5-0-0 quand le score est égal. Et de 13-1-2 quand elle mène à ce stade de la rencontre.
Cette dernière statistique est attribuable au fait que le Canadien est plus étanche et confiant en défensive. Mais il reste que les joueurs semblent aussi enclins, dans ce contexte, à continuer d'appliquer de la pression sur l'adversaire - bref, à continuer d'attaquer.
"C'est signe que les joueurs sont en bonne condition physique, a affirmé Martin. Et qu'ils ont du caractère.
"Il arrive souvent qu'on ait une avance ou un déficit d'un seul but en début de troisième, a par ailleurs noté l'entraîneur. Les joueurs ont montré une assez bonne volonté de batailler dans ce contexte."