La bonne humeur règne chez le Tricolore
Hockey mardi, 14 déc. 2010. 11:25 mercredi, 27 nov. 2024. 08:08
BROSSARD - Ça y est. C'est maintenant officiel : la saga des blessures "au haut du corps" et "au bas du corps" est maintenant hors de contrôle.
C'est le cas à Montréal, du moins, où les joueurs du Canadien et ceux qui les entourent ne cessent de se moquer, au moyen d'un humour bon enfant, du "flou artistique" provoqué par la politique de la LNH, qui n'oblige plus les clubs à préciser la nature des blessures subies par leurs joueurs, à ce chapitre.
Le résultat : depuis le début de la semaine, on a demandé deux fois, sourire en coin, à Jacques Martin de définir ce que constitue le haut du corps et le bas du corps. Et surtout, une blessure à la main doit-elle être considérée comme un mal au haut du corps quand, dans les faits, la main se trouve à la hauteur du bas du corps lorsque les bras sont au repos?
"Mon verdict, c'est que ça reste le haut du corps", a répondu l'entraîneur du CH en jouant le jeu... tout en ayant hâte de passer aux choses plus sérieuses.
Jaroslav Spacek, celui dont on soupçonne justement d'avoir une blessure à la main, était toutefois plus catégorique, mardi : sans équivoque, il s'agit d'une blessure au haut du corps. Dans son cas, du moins.
"Mes mains sont courtes. Elles ne vont même pas jusqu'en bas", a lancé le vétéran défenseur.
50-50, dit Spacek
Spacek et Scott Gomez ont beau avoir mal à différentes parties du corps, ils ont pris plaisir à se dilater la rate, mardi, après tous les deux avoir pris part à l'entraînement du Canadien au Complexe sportif Bell à Brossard.
Gomez, qui est officiellement blessé au haut du corps, a "avoué" s'être blessé aux orteils, mardi. Puis... au mollet. Il a même parlé de son derrière. Tout cela, quelques jours après avoir parlé d'une blessure au tibia.
Outre sa remarque à propos de ses mains, Spacek s'est moqué de son propre manque de savoir-faire lorsqu'il se hasarde à se battre.
Plus sérieusement, Spacek a indiqué que ses chances de disputer le match de mercredi contre les Flyers de Philadelphie, au Centre Bell, étaient de "50-50". Gomez, lui, a dit se sentir "beaucoup mieux".
Dans les deux cas, la direction du Canadien préférait attendre la journée de mercredi avant de décider si les deux vétérans sont en assez bon état pour jouer.
Quant à Josh Gorges, l'autre joueur à avoir raté l'entraînement de lundi, à l'instar de Gomez et Spacek, il a certifié qu'il jouerait mercredi. Le défenseur a raté quelques entraînements, ces dernières semaines, sans toutefois rater un seul match.
De bonne humeur
"Je me sens très bien, a rétorqué Spacek lorsqu'on lui a demandé comment il se sentait. Noël s'en vient et j'ai fini d'acheter tous mes cadeaux, alors ça va bien.
"Je me suis réveillé de bonne humeur (mardi) matin, puis j'ai accompagné mon fils à son autobus et il était de bonne humeur lui aussi, alors j'ai décidé de venir m'entraîner avec l'équipe, a par ailleurs lancé Spacek, pince-sans-rire. Et finalement, je me suis bien amusé."
Spacek s'est blessé en se battant avec Clarke MacArthur, samedi à Toronto. Même s'il se bat rarement, c'est la deuxième fois qu'il se blesse dans un tel contexte. Il a reconnu, mardi, que c'était peut-être la dernière fois qu'il acceptait de laisser tomber les gants. Ou peut-être pas.
"Moi, le petit vieux, qui pensait encore avoir 20 ans... Mais après le combat, je me suis dit que finalement, je n'ai probablement plus 20 ans. Alors la prochaine fois, je vais sans doute garder mon casque... et juste chercher à prendre la poudre d'escampette.
"Alors c'est peut-être mon dernier combat, oui. Pour un bout de temps, du moins. On verra. Il y en aura peut-être un autre. Après tout, il me reste encore un an à mon contrat. Un (combat) par année, c'est bien comme moyenne", a ajouté Spacek sur le même ton.
C'est lorsqu'on a demandé à Gomez s'il avait pu donner un effort complet, lors de l'entraînement de mardi, que l'Américain originaire de l'Alaska s'est mis à jouer au détecteur de mensonges.
"J'y suis allé à 100 pour cent. À l'entraînement, tu ne peux pas aller sur la glace en t'inquiétant de ta blessure", a d'abord lancé Gomez, qui s'est absenté des deux matchs du week-end dernier après s'être blessé mardi de la semaine dernière, face aux Sénateurs d'Ottawa.
"...Avec les fractures aux orteils, ton coup de patin est un peu déphasé, mais tu peux quand même y aller à 100 pour cent", a-t-il ajouté après une pause.
Lorsqu'on a tenté de savoir si Gomez blaguait ou s'il était vraiment passé aux aveux, l'attaquant en a rajouté.
"Ah oui, et j'ai une petite entorse à la cheville aussi. (...) Et vous savez, quand on a une blessure au mollet, ça aussi ça brise ton rythme...
"Mais le derrière, ça, c'est une autre paire de manches, a par ailleurs lancé Gomez, qui a souvent fait allusion à ses muscles fessiers ces dernières semaines. Le mien est tellement gros que je ne ressens rien. Alors je n'ai pas de problème à ce niveau-là."
Vivement les matchs de mercredi, contre les Flyers, et de jeudi, contre les Bruins de Boston.
Trios à l'entraînement de mardi
Cammalleri-Plekanec-Moen
Pacioretty-Gomez-Gionta
Pouliot-Eller-Darche
Kostistyn-Halpern- Pyatt/Lapierre
Duos de défenseurs
Picard-Weber
Gill-Gorges
Hamrlik-Subban
Extras
Boyd-Spacek
C'est le cas à Montréal, du moins, où les joueurs du Canadien et ceux qui les entourent ne cessent de se moquer, au moyen d'un humour bon enfant, du "flou artistique" provoqué par la politique de la LNH, qui n'oblige plus les clubs à préciser la nature des blessures subies par leurs joueurs, à ce chapitre.
Le résultat : depuis le début de la semaine, on a demandé deux fois, sourire en coin, à Jacques Martin de définir ce que constitue le haut du corps et le bas du corps. Et surtout, une blessure à la main doit-elle être considérée comme un mal au haut du corps quand, dans les faits, la main se trouve à la hauteur du bas du corps lorsque les bras sont au repos?
"Mon verdict, c'est que ça reste le haut du corps", a répondu l'entraîneur du CH en jouant le jeu... tout en ayant hâte de passer aux choses plus sérieuses.
Jaroslav Spacek, celui dont on soupçonne justement d'avoir une blessure à la main, était toutefois plus catégorique, mardi : sans équivoque, il s'agit d'une blessure au haut du corps. Dans son cas, du moins.
"Mes mains sont courtes. Elles ne vont même pas jusqu'en bas", a lancé le vétéran défenseur.
50-50, dit Spacek
Spacek et Scott Gomez ont beau avoir mal à différentes parties du corps, ils ont pris plaisir à se dilater la rate, mardi, après tous les deux avoir pris part à l'entraînement du Canadien au Complexe sportif Bell à Brossard.
Gomez, qui est officiellement blessé au haut du corps, a "avoué" s'être blessé aux orteils, mardi. Puis... au mollet. Il a même parlé de son derrière. Tout cela, quelques jours après avoir parlé d'une blessure au tibia.
Outre sa remarque à propos de ses mains, Spacek s'est moqué de son propre manque de savoir-faire lorsqu'il se hasarde à se battre.
Plus sérieusement, Spacek a indiqué que ses chances de disputer le match de mercredi contre les Flyers de Philadelphie, au Centre Bell, étaient de "50-50". Gomez, lui, a dit se sentir "beaucoup mieux".
Dans les deux cas, la direction du Canadien préférait attendre la journée de mercredi avant de décider si les deux vétérans sont en assez bon état pour jouer.
Quant à Josh Gorges, l'autre joueur à avoir raté l'entraînement de lundi, à l'instar de Gomez et Spacek, il a certifié qu'il jouerait mercredi. Le défenseur a raté quelques entraînements, ces dernières semaines, sans toutefois rater un seul match.
De bonne humeur
"Je me sens très bien, a rétorqué Spacek lorsqu'on lui a demandé comment il se sentait. Noël s'en vient et j'ai fini d'acheter tous mes cadeaux, alors ça va bien.
"Je me suis réveillé de bonne humeur (mardi) matin, puis j'ai accompagné mon fils à son autobus et il était de bonne humeur lui aussi, alors j'ai décidé de venir m'entraîner avec l'équipe, a par ailleurs lancé Spacek, pince-sans-rire. Et finalement, je me suis bien amusé."
Spacek s'est blessé en se battant avec Clarke MacArthur, samedi à Toronto. Même s'il se bat rarement, c'est la deuxième fois qu'il se blesse dans un tel contexte. Il a reconnu, mardi, que c'était peut-être la dernière fois qu'il acceptait de laisser tomber les gants. Ou peut-être pas.
"Moi, le petit vieux, qui pensait encore avoir 20 ans... Mais après le combat, je me suis dit que finalement, je n'ai probablement plus 20 ans. Alors la prochaine fois, je vais sans doute garder mon casque... et juste chercher à prendre la poudre d'escampette.
"Alors c'est peut-être mon dernier combat, oui. Pour un bout de temps, du moins. On verra. Il y en aura peut-être un autre. Après tout, il me reste encore un an à mon contrat. Un (combat) par année, c'est bien comme moyenne", a ajouté Spacek sur le même ton.
C'est lorsqu'on a demandé à Gomez s'il avait pu donner un effort complet, lors de l'entraînement de mardi, que l'Américain originaire de l'Alaska s'est mis à jouer au détecteur de mensonges.
"J'y suis allé à 100 pour cent. À l'entraînement, tu ne peux pas aller sur la glace en t'inquiétant de ta blessure", a d'abord lancé Gomez, qui s'est absenté des deux matchs du week-end dernier après s'être blessé mardi de la semaine dernière, face aux Sénateurs d'Ottawa.
"...Avec les fractures aux orteils, ton coup de patin est un peu déphasé, mais tu peux quand même y aller à 100 pour cent", a-t-il ajouté après une pause.
Lorsqu'on a tenté de savoir si Gomez blaguait ou s'il était vraiment passé aux aveux, l'attaquant en a rajouté.
"Ah oui, et j'ai une petite entorse à la cheville aussi. (...) Et vous savez, quand on a une blessure au mollet, ça aussi ça brise ton rythme...
"Mais le derrière, ça, c'est une autre paire de manches, a par ailleurs lancé Gomez, qui a souvent fait allusion à ses muscles fessiers ces dernières semaines. Le mien est tellement gros que je ne ressens rien. Alors je n'ai pas de problème à ce niveau-là."
Vivement les matchs de mercredi, contre les Flyers, et de jeudi, contre les Bruins de Boston.
Trios à l'entraînement de mardi
Cammalleri-Plekanec-Moen
Pacioretty-Gomez-Gionta
Pouliot-Eller-Darche
Kostistyn-Halpern- Pyatt/Lapierre
Duos de défenseurs
Picard-Weber
Gill-Gorges
Hamrlik-Subban
Extras
Boyd-Spacek