Scott Gomez et les pénalités inutiles
Hockey mercredi, 5 janv. 2011. 17:22 lundi, 25 nov. 2024. 02:46
BROSSARD - Il existe une recette fort simple pour que le Canadien se remette à gagner régulièrement, estime Scott Gomez : il faut cesser d'écoper de pénalités inutiles.
Le Tricolore a le désavantage numérique le plus efficace du circuit avec un taux de succès de 87,4 pour cent, mais il est aussi l'une des équipes les plus souvent punies de la ligue. Le Tricolore s'est retrouvé à court d'un homme ou deux à 166 occasions en 40 matchs jusqu'ici. Seuls les Penguins de Pittsburgh avaient fait pire avant les rencontres de mercredi.
«S'il faut commencer par quelque chose, ce sont les pénalités», a déclaré Gomez, mercredi, en parlant des correctifs que les membres du Canadien cherchent présentement à apporter pour replacer l'équipe dans la bonne voie. «Notre désavantage numérique est excellent, on a des joueurs qui brillent dans cette phase du jeu... Mais quand on continue de jouer avec le feu de cette façon, ça brise notre rythme, ça affecte le plan de match qu'on essaie d'appliquer.
«Les joueurs doivent se dire que c'est de leur faute, à commencer par moi, qui ai tendance à prendre des pénalités pour avoir accroché. Ça n'aide personne», a dit Gomez, en faisant notamment allusion à la pénalité pour avoir accroché qu'il a écopée au début de la première période, dimanche, face aux Thrashers d'Atlanta.
C'était là une pénalité de paresse, qu'un joueur reçoit souvent quand il a cessé de patiner et n'est donc plus en mesure de freiner un opposant correctement.
Cette pénalité-là n'a pas coûté de but au Canadien et n'a pas freiné les élans offensifs de l'équipe, qui a tiré 50 fois en direction d'Ondrej Pavelec au fil de l'après-midi. Contrairement à celle de P.K. Subban, pour avoir accroché lui aussi, en prolongation. Dustin Byfuglien en a alors profité pour enfiler le but vainqueur.
Reste que ce sont là les deux seules pénalités décernées au CH pendant le match et, aux yeux de Jacques Martin, il s'agit d'un pas dans la bonne direction.
«C'est sûr qu'il faut diminuer le nombre de pénalités pour se donner des occasions de connaître du succès», a souligné le vétéran entraîneur après l'entraînement de mercredi à Brossard, tenu à la veille de la visite des Penguins de Pittsburgh au Centre Bell. «On a réussi le coup contre Atlanta et ç'a nous a profité.»
Le CH a alors subi la défaite, mais au moins il n'aura pas passé la troisième période au banc des punitions, ce qui lui a permis d'égaler le score et de provoquer le tenue d'une période supplémentaire. C'était la première fois en 16 matchs cette saison que le Tricolore récoltait un point après avoir amorcé la troisième période en déficit d'un but ou plus.
Foncer au filet
La combativité à l'attaque est une autre bonne habitude que les joueurs du Canadien ont récemment retrouvée et qu'ils doivent conserver, a rappelé Mathieu Darche.
Le vétéran joueur de soutien du Tricolore est d'accord pour dire que l'équipe n'obtiendra pas toujours 50 tirs au but à chaque rencontre. Sauf que les joueurs doivent garder la même mentalité c'est-à-dire que les occasions de lancer ne viennent pas toutes seules, elles se méritent.
«Kirk (Muller) en a parlé ce matin... Quand on arrive en zone adverse, au lieu d'arrêter de patiner et de chercher un jeu à compléter, le joueur en possession de la rondelle doit attaquer le filet», a expliqué Darche.
«Ensuite, c'est à ce joueur-là de juger. Si le défenseur fonce sur lui, il peut effectuer une passe. Sinon, il faut être combatif et continuer jusqu'au filet, en se disant qu'un premier lancer pourrait en provoquer un deuxième ou même un troisième.
«C'est la loi de la moyenne. Ce ne sont pas tous les lancers qui vont donner un but, mais plus tu en décoches et plus ça risque de provoquer des choses, en touchant un patin par exemple.»
L'optimisme règne
Même si on continue de chercher les façons qui permettront à l'équipe de renouer avec le succès, pas mal tout le monde était d'accord pour dire, mercredi, que les deux récents matchs sont de bon augure. La victoire à Sunrise, contre les Panthers, et la défaite en prolongation contre les Thrashers ont permis au CH d'ajouter trois points au classement sur une possibilité de quatre.
«On a le sentiment que ça va finir par payer si on continue de faire les choses qu'on a faites de bien dernièrement, a affirmé Michael Cammalleri. Je ne sais pas si c'est une chose en particulier qu'il faut corriger. Je pense que c'est plutôt une question de continuer de travailler et le vent va finir par tourner.
«Les équipes de la ligue connaissent toutes des séquences plus difficiles, a par ailleurs souligné Cammalleri. C'est le cas pour nous ces temps-ci, mais il y a encore beaucoup d'optimisme et de confiance dans ce vestiaire, à savoir qu'on a les atouts pour s'en sortir.»
Le Tricolore a le désavantage numérique le plus efficace du circuit avec un taux de succès de 87,4 pour cent, mais il est aussi l'une des équipes les plus souvent punies de la ligue. Le Tricolore s'est retrouvé à court d'un homme ou deux à 166 occasions en 40 matchs jusqu'ici. Seuls les Penguins de Pittsburgh avaient fait pire avant les rencontres de mercredi.
«S'il faut commencer par quelque chose, ce sont les pénalités», a déclaré Gomez, mercredi, en parlant des correctifs que les membres du Canadien cherchent présentement à apporter pour replacer l'équipe dans la bonne voie. «Notre désavantage numérique est excellent, on a des joueurs qui brillent dans cette phase du jeu... Mais quand on continue de jouer avec le feu de cette façon, ça brise notre rythme, ça affecte le plan de match qu'on essaie d'appliquer.
«Les joueurs doivent se dire que c'est de leur faute, à commencer par moi, qui ai tendance à prendre des pénalités pour avoir accroché. Ça n'aide personne», a dit Gomez, en faisant notamment allusion à la pénalité pour avoir accroché qu'il a écopée au début de la première période, dimanche, face aux Thrashers d'Atlanta.
C'était là une pénalité de paresse, qu'un joueur reçoit souvent quand il a cessé de patiner et n'est donc plus en mesure de freiner un opposant correctement.
Cette pénalité-là n'a pas coûté de but au Canadien et n'a pas freiné les élans offensifs de l'équipe, qui a tiré 50 fois en direction d'Ondrej Pavelec au fil de l'après-midi. Contrairement à celle de P.K. Subban, pour avoir accroché lui aussi, en prolongation. Dustin Byfuglien en a alors profité pour enfiler le but vainqueur.
Reste que ce sont là les deux seules pénalités décernées au CH pendant le match et, aux yeux de Jacques Martin, il s'agit d'un pas dans la bonne direction.
«C'est sûr qu'il faut diminuer le nombre de pénalités pour se donner des occasions de connaître du succès», a souligné le vétéran entraîneur après l'entraînement de mercredi à Brossard, tenu à la veille de la visite des Penguins de Pittsburgh au Centre Bell. «On a réussi le coup contre Atlanta et ç'a nous a profité.»
Le CH a alors subi la défaite, mais au moins il n'aura pas passé la troisième période au banc des punitions, ce qui lui a permis d'égaler le score et de provoquer le tenue d'une période supplémentaire. C'était la première fois en 16 matchs cette saison que le Tricolore récoltait un point après avoir amorcé la troisième période en déficit d'un but ou plus.
Foncer au filet
La combativité à l'attaque est une autre bonne habitude que les joueurs du Canadien ont récemment retrouvée et qu'ils doivent conserver, a rappelé Mathieu Darche.
Le vétéran joueur de soutien du Tricolore est d'accord pour dire que l'équipe n'obtiendra pas toujours 50 tirs au but à chaque rencontre. Sauf que les joueurs doivent garder la même mentalité c'est-à-dire que les occasions de lancer ne viennent pas toutes seules, elles se méritent.
«Kirk (Muller) en a parlé ce matin... Quand on arrive en zone adverse, au lieu d'arrêter de patiner et de chercher un jeu à compléter, le joueur en possession de la rondelle doit attaquer le filet», a expliqué Darche.
«Ensuite, c'est à ce joueur-là de juger. Si le défenseur fonce sur lui, il peut effectuer une passe. Sinon, il faut être combatif et continuer jusqu'au filet, en se disant qu'un premier lancer pourrait en provoquer un deuxième ou même un troisième.
«C'est la loi de la moyenne. Ce ne sont pas tous les lancers qui vont donner un but, mais plus tu en décoches et plus ça risque de provoquer des choses, en touchant un patin par exemple.»
L'optimisme règne
Même si on continue de chercher les façons qui permettront à l'équipe de renouer avec le succès, pas mal tout le monde était d'accord pour dire, mercredi, que les deux récents matchs sont de bon augure. La victoire à Sunrise, contre les Panthers, et la défaite en prolongation contre les Thrashers ont permis au CH d'ajouter trois points au classement sur une possibilité de quatre.
«On a le sentiment que ça va finir par payer si on continue de faire les choses qu'on a faites de bien dernièrement, a affirmé Michael Cammalleri. Je ne sais pas si c'est une chose en particulier qu'il faut corriger. Je pense que c'est plutôt une question de continuer de travailler et le vent va finir par tourner.
«Les équipes de la ligue connaissent toutes des séquences plus difficiles, a par ailleurs souligné Cammalleri. C'est le cas pour nous ces temps-ci, mais il y a encore beaucoup d'optimisme et de confiance dans ce vestiaire, à savoir qu'on a les atouts pour s'en sortir.»