Desharnais, la solution du 3e trio?
Hockey mercredi, 5 janv. 2011. 19:42 lundi, 25 nov. 2024. 02:25
BROSSARD, Qc - Jacques Martin déplorait, il y a quelques semaines, l'absence chez le Canadien d'un troisième trio capable de marquer des buts régulièrement, comme on en retrouve dans les grandes équipes comme les Red Wings de Detroit. L'entraîneur du Tricolore semble toutefois chercher à combler cette lacune depuis le rappel de David Desharnais.
Ces jours-ci, l'entraîneur du Tricolore jongle avec ses effectifs, apparemment dans l'espoir de créer une autre unité offensive, outre celles menées par Scott Gomez et Tomas Plekanec.
Martin a réuni Desharnais à Benoit Pouliot et Mathieu Darche, dimanche, face aux Thrashers d'Atlanta. Il a alors retranché Lars Eller. Sauf que l'attaquant danois a alterné avec les autres membres du troisième trio lors des séances d'entraînement de mardi et mercredi, au Complexe sportif Bell à Brossard.
Pendant ce temps, le quatrième trio, composé des plombiers Jeff Halpern, Travis Moen et Tom Pyatt, n'a pas changé. À l'instar des deux premiers trios, alors que Gomez est demeuré jumelé à Brian Gionta et Max Pacioretty, et Plekanec à Michael Cammalleri et Andrei Kostitsyn.
Martin semble prêt à attendre que ses deux premières unités débloquent à cinq contre cinq, en espérant que l'éveil à l'attaque d'un troisième trio puisse contribuer à ce déblocage.
Et pour contribuer à l'éveil de cette unité de soutien, il semble vouloir créer une compétition à l'interne entre Eller, Desharnais, Pouliot et Darche.
Mercredi, le mystère restait entier quant à savoir qui allait enfiler l'uniforme face aux Penguins de Pittsburgh, jeudi, au Centre Bell.
Chose certaine, peu importe que les buts viennent de Desharnais, Eller, Pouliot ou Darche, ils seraient fort bienvenus.
«Tu veux toujours que tous tes trios fonctionnent, a souligné Martin, mercredi, après l'entraînement. Et souvent, notre équipe a connu de bons moments lorsque le troisième trio produisait.
«Et ce n'est pas juste cette saison, c'est arrivé aussi la saison dernière autour de la pause olympique, a ajouté le vétéran entraîneur. C'est également arrivé au début de la présente saison, quand des joueurs comme Halpern, Eller et Darche ont tour à tour connu de bons moments.»
Darche est d'accord: le Canadien ne peut pas se fier seulement aux trios de Plekanec et Gomez pour marquer des buts.
«J'en ai parlé avec (Brian Gionta). Un de nos problèmes des deux dernières semaines, c'est qu'on mettait beaucoup de pression sur ces gars-là, a noté Darche. La pression leur revient parce que ce sont les gros noms de l'équipe.
«Mais au début de l'année, quand on gagnait, le troisième ou le quatrième trio marquait pas loin d'un but par match. Une des différences, maintenant, c'est la contribution (réduite) des deux derniers trios.»
Souvent menaçant
Même si «proche, ça ne compte pas», a souligné Darche, le trio de Desharnais a souvent été menaçant face aux Thrashers, dimanche. Il y a donc des raisons d'être optimiste.
D'autant plus que si Eller a été retranché, le week-end dernier, ce n'est pas nécessairement parce qu'il avait mal joué. Même si on ne peut pas encore parler d'éclosion dans son cas, il continue de montrer de belles promesses par moments. Il pourrait donc venir dynamiser le troisième trio si Martin devait juger qu'un de ses éléments connaît une baisse de régime.
«David (Desharnais) jouait bien à Hamilton et ils voulaient voir ce qu'il peut faire. Je pense que mon trio et moi avons été solides en Floride, et l'équipe a gagné», a dit Eller, cette semaine, du dernier match qu'il a disputé, le 31 décembre face aux Panthers. «(Dimanche) j'ai été l'homme en trop, mais la prochaine fois ça pourrait être un autre.
«C'est toujours bon d'avoir de la compétition à l'interne. Ça t'incite à travailler encore plus fort. C'est une compétition saine», a ajouté Eller, qui est néanmoins conscient qu'il doit continuer à peaufiner son jeu en défensive et réduire le nombre de pénalités «de bâton» qu'il écope. «Même si ça demeure des choses que je dois garder en tête, ce sont là des éléments qui sont relativement faciles à corriger.»
Desharnais, lui, réalise la chance qu'il a présentement d'évoluer au sein d'un trio tourné vers l'attaque, même si ce n'est pas au sein des deux premières unités. On aurait pu facilement décider de le faire poireauter avec deux plombiers en guise d'ailiers.
«Benoit Pouliot est un joueur offensif, tandis que Mathieu Darche est un gars qui travaille fort et qui est capable de marquer. C'est certain que c'est notre rôle aussi de se porter à l'offensive», a acquiescé celui qui était le meilleur pointeur de la Ligue américaine au moment de son rappel.
«C'est important d'aller chercher des buts pour que ce ne soit pas toujours aux gros canons de le faire, a ajouté Desharnais. Le plus souvent, ce sont les deux premiers trios qui vont te faire gagner des matchs, mais il faut que les autres contribuent aussi avec des buts importants.»
Ces jours-ci, l'entraîneur du Tricolore jongle avec ses effectifs, apparemment dans l'espoir de créer une autre unité offensive, outre celles menées par Scott Gomez et Tomas Plekanec.
Martin a réuni Desharnais à Benoit Pouliot et Mathieu Darche, dimanche, face aux Thrashers d'Atlanta. Il a alors retranché Lars Eller. Sauf que l'attaquant danois a alterné avec les autres membres du troisième trio lors des séances d'entraînement de mardi et mercredi, au Complexe sportif Bell à Brossard.
Pendant ce temps, le quatrième trio, composé des plombiers Jeff Halpern, Travis Moen et Tom Pyatt, n'a pas changé. À l'instar des deux premiers trios, alors que Gomez est demeuré jumelé à Brian Gionta et Max Pacioretty, et Plekanec à Michael Cammalleri et Andrei Kostitsyn.
Martin semble prêt à attendre que ses deux premières unités débloquent à cinq contre cinq, en espérant que l'éveil à l'attaque d'un troisième trio puisse contribuer à ce déblocage.
Et pour contribuer à l'éveil de cette unité de soutien, il semble vouloir créer une compétition à l'interne entre Eller, Desharnais, Pouliot et Darche.
Mercredi, le mystère restait entier quant à savoir qui allait enfiler l'uniforme face aux Penguins de Pittsburgh, jeudi, au Centre Bell.
Chose certaine, peu importe que les buts viennent de Desharnais, Eller, Pouliot ou Darche, ils seraient fort bienvenus.
«Tu veux toujours que tous tes trios fonctionnent, a souligné Martin, mercredi, après l'entraînement. Et souvent, notre équipe a connu de bons moments lorsque le troisième trio produisait.
«Et ce n'est pas juste cette saison, c'est arrivé aussi la saison dernière autour de la pause olympique, a ajouté le vétéran entraîneur. C'est également arrivé au début de la présente saison, quand des joueurs comme Halpern, Eller et Darche ont tour à tour connu de bons moments.»
Darche est d'accord: le Canadien ne peut pas se fier seulement aux trios de Plekanec et Gomez pour marquer des buts.
«J'en ai parlé avec (Brian Gionta). Un de nos problèmes des deux dernières semaines, c'est qu'on mettait beaucoup de pression sur ces gars-là, a noté Darche. La pression leur revient parce que ce sont les gros noms de l'équipe.
«Mais au début de l'année, quand on gagnait, le troisième ou le quatrième trio marquait pas loin d'un but par match. Une des différences, maintenant, c'est la contribution (réduite) des deux derniers trios.»
Souvent menaçant
Même si «proche, ça ne compte pas», a souligné Darche, le trio de Desharnais a souvent été menaçant face aux Thrashers, dimanche. Il y a donc des raisons d'être optimiste.
D'autant plus que si Eller a été retranché, le week-end dernier, ce n'est pas nécessairement parce qu'il avait mal joué. Même si on ne peut pas encore parler d'éclosion dans son cas, il continue de montrer de belles promesses par moments. Il pourrait donc venir dynamiser le troisième trio si Martin devait juger qu'un de ses éléments connaît une baisse de régime.
«David (Desharnais) jouait bien à Hamilton et ils voulaient voir ce qu'il peut faire. Je pense que mon trio et moi avons été solides en Floride, et l'équipe a gagné», a dit Eller, cette semaine, du dernier match qu'il a disputé, le 31 décembre face aux Panthers. «(Dimanche) j'ai été l'homme en trop, mais la prochaine fois ça pourrait être un autre.
«C'est toujours bon d'avoir de la compétition à l'interne. Ça t'incite à travailler encore plus fort. C'est une compétition saine», a ajouté Eller, qui est néanmoins conscient qu'il doit continuer à peaufiner son jeu en défensive et réduire le nombre de pénalités «de bâton» qu'il écope. «Même si ça demeure des choses que je dois garder en tête, ce sont là des éléments qui sont relativement faciles à corriger.»
Desharnais, lui, réalise la chance qu'il a présentement d'évoluer au sein d'un trio tourné vers l'attaque, même si ce n'est pas au sein des deux premières unités. On aurait pu facilement décider de le faire poireauter avec deux plombiers en guise d'ailiers.
«Benoit Pouliot est un joueur offensif, tandis que Mathieu Darche est un gars qui travaille fort et qui est capable de marquer. C'est certain que c'est notre rôle aussi de se porter à l'offensive», a acquiescé celui qui était le meilleur pointeur de la Ligue américaine au moment de son rappel.
«C'est important d'aller chercher des buts pour que ce ne soit pas toujours aux gros canons de le faire, a ajouté Desharnais. Le plus souvent, ce sont les deux premiers trios qui vont te faire gagner des matchs, mais il faut que les autres contribuent aussi avec des buts importants.»