Desharnais a relancé le troisième trio
Hockey vendredi, 7 janv. 2011. 00:03 lundi, 25 nov. 2024. 06:45
MONTRÉAL - Mathieu Darche en avait parlé, mercredi, la veille du match contre les Penguins: le Canadien connaît ses meilleurs moments lorsque les trios de soutien produisent.
Et bien, le troisième trio du Tricolore, composé de David Desharnais, Mathieu Darche et Benoit Pouliot, a fourni le but égalisateur, jeudi. Qui a permis à Pouliot de faire la différence en fusillade par la suite.
Et ce qui est loin d'être une coïncidence, c'est que la troisième unité a trouvé un nouveau souffle depuis le rappel de Desharnais des mineures.
D'ailleurs, lorsqu'on les a invités à parler de leur trio, Darche et Pouliot ont tous deux vanté Desharnais d'emblée.
«David est un gars de talent mais il est aussi très travaillant. Il est bon en échec-avant et il fait de bonnes passes, a commenté Darche après le gain de 2-1 de jeudi soir. C'est d'autant plus méritoire que je n'ai pas eu l'occasion de jouer souvent avec lui l'an dernier à Hamilton, alors c'est un ajustement... D'autant plus qu'il aime aller au filet lui aussi, alors j'ai parfois tendance à lui dire de se tasser de là un peu!»
«David, c'est un mini-Gomer, a dit Pouliot, en prononçant le surnom de Scott Gomez. Il passe la rondelle, il travaille fort dans les coins et si tu te places bien, il va te la mettre sur la lame. Il rend la vie facile pour un tireur comme moi. Et il y a Mathieu Darche, sur qui on peut aussi se fier. On se complète bien.»
«C'est un trio qui fait du bon travail en échec-avant, qui réussit bien à être solide sur la rondelle. Le but qu'ils ont marqué est un bon exemple de cela», a commenté Jacques Martin, en parlant de la séquence initiée par le travail de Desharnais derrière le filet, qui a provoqué un revirement, et alimentée par un Darche posté devant le filet, Pouliot a complété.
«Mais ce sont seulement deux matchs, il y a encore place à amélioration», a rappelé Darche.
Martin a récompensé Desharnais pour ses efforts en lui accordant 14:09 de temps de glace, dont 2:53 en avantage numérique et 56 secondes à court d'un homme.
«Ç'a bien été, a dit Desharnais de son temps passé sur le jeu de puissance. On n'a pas eu le temps de s'installer comme on aurait voulu le faire, mais en même temps je pense avoir fait les jeux que j'avais à faire, c'était parfait.
«Ils nous avaient avertis avant le match qu'ils allaient peut-être impliquer un plus grand nombre de joueurs (sur le désavantage numérique), a ajouté Desharnais. Alors j'étais prêt, même si ça peut toujours changer en cours de route. Finalement ça n'a pas changé et j'étais prêt.»
Desharnais s'est dit à l'aise dans cet aspect du jeu parce qu'à Hamilton on l'utilisait à toutes les sauces, comme Martin l'a fait jeudi.
Pouliot se manifeste
Pouliot s'est chargé, jeudi, de rappeler aux amateurs montréalais qu'il n'avait pas perdu sa touche de marqueur. Notamment, en effectuant la feinte qu'il a choisi de faire en fusillade.
«C'est une feinte qui m'est facile, on dirait, parce que j'ai une longue portée, a commenté l'attaquant franco-ontarien. Ce n'est pas quelque chose que je ferais à chaque fois, mais ç'a fonctionné cette fois et c'est tant mieux.»
«Il a réussi ce jeu à mes dépens à l'entraînement à quelques reprises, a souligné Carey Price. C'est pas mal du tout comme feinte. Une fois qu'un gardien se commet et n'a plus d'emprise sur la glace avec ses patins, c'est pas mal difficile de revenir de l'autre côté.»
«Oui, c'est vrai, je l'essaie parfois contre Carey... et ça marche tout le temps!», a lancé Pouliot à la blague.
«Mais je ne l'essaie pas trop souvent, ç'a tendance à frustrer les gardiens ces choses-là, a continué l'attaquant, toujours avec un sourire coquin. Mais ç'a fonctionné ce soir.
«D'amener les Penguins en temps supplémentaire et de récolter un deuxième point en plus, c'est important comme réalisation», a ajouté Pouliot.
James Wisniewski a par ailleurs connu un premier match difficile avec le Canadien, mais Martin a plutôt louangé la stratégie des Penguins face au défenseur offensif du Canadien.
«Ils ont fait du bon travail pour bloquer ses tirs», a commenté l'entraîneur du CH.
Et bien, le troisième trio du Tricolore, composé de David Desharnais, Mathieu Darche et Benoit Pouliot, a fourni le but égalisateur, jeudi. Qui a permis à Pouliot de faire la différence en fusillade par la suite.
Et ce qui est loin d'être une coïncidence, c'est que la troisième unité a trouvé un nouveau souffle depuis le rappel de Desharnais des mineures.
D'ailleurs, lorsqu'on les a invités à parler de leur trio, Darche et Pouliot ont tous deux vanté Desharnais d'emblée.
«David est un gars de talent mais il est aussi très travaillant. Il est bon en échec-avant et il fait de bonnes passes, a commenté Darche après le gain de 2-1 de jeudi soir. C'est d'autant plus méritoire que je n'ai pas eu l'occasion de jouer souvent avec lui l'an dernier à Hamilton, alors c'est un ajustement... D'autant plus qu'il aime aller au filet lui aussi, alors j'ai parfois tendance à lui dire de se tasser de là un peu!»
«David, c'est un mini-Gomer, a dit Pouliot, en prononçant le surnom de Scott Gomez. Il passe la rondelle, il travaille fort dans les coins et si tu te places bien, il va te la mettre sur la lame. Il rend la vie facile pour un tireur comme moi. Et il y a Mathieu Darche, sur qui on peut aussi se fier. On se complète bien.»
«C'est un trio qui fait du bon travail en échec-avant, qui réussit bien à être solide sur la rondelle. Le but qu'ils ont marqué est un bon exemple de cela», a commenté Jacques Martin, en parlant de la séquence initiée par le travail de Desharnais derrière le filet, qui a provoqué un revirement, et alimentée par un Darche posté devant le filet, Pouliot a complété.
«Mais ce sont seulement deux matchs, il y a encore place à amélioration», a rappelé Darche.
Martin a récompensé Desharnais pour ses efforts en lui accordant 14:09 de temps de glace, dont 2:53 en avantage numérique et 56 secondes à court d'un homme.
«Ç'a bien été, a dit Desharnais de son temps passé sur le jeu de puissance. On n'a pas eu le temps de s'installer comme on aurait voulu le faire, mais en même temps je pense avoir fait les jeux que j'avais à faire, c'était parfait.
«Ils nous avaient avertis avant le match qu'ils allaient peut-être impliquer un plus grand nombre de joueurs (sur le désavantage numérique), a ajouté Desharnais. Alors j'étais prêt, même si ça peut toujours changer en cours de route. Finalement ça n'a pas changé et j'étais prêt.»
Desharnais s'est dit à l'aise dans cet aspect du jeu parce qu'à Hamilton on l'utilisait à toutes les sauces, comme Martin l'a fait jeudi.
Pouliot se manifeste
Pouliot s'est chargé, jeudi, de rappeler aux amateurs montréalais qu'il n'avait pas perdu sa touche de marqueur. Notamment, en effectuant la feinte qu'il a choisi de faire en fusillade.
«C'est une feinte qui m'est facile, on dirait, parce que j'ai une longue portée, a commenté l'attaquant franco-ontarien. Ce n'est pas quelque chose que je ferais à chaque fois, mais ç'a fonctionné cette fois et c'est tant mieux.»
«Il a réussi ce jeu à mes dépens à l'entraînement à quelques reprises, a souligné Carey Price. C'est pas mal du tout comme feinte. Une fois qu'un gardien se commet et n'a plus d'emprise sur la glace avec ses patins, c'est pas mal difficile de revenir de l'autre côté.»
«Oui, c'est vrai, je l'essaie parfois contre Carey... et ça marche tout le temps!», a lancé Pouliot à la blague.
«Mais je ne l'essaie pas trop souvent, ç'a tendance à frustrer les gardiens ces choses-là, a continué l'attaquant, toujours avec un sourire coquin. Mais ç'a fonctionné ce soir.
«D'amener les Penguins en temps supplémentaire et de récolter un deuxième point en plus, c'est important comme réalisation», a ajouté Pouliot.
James Wisniewski a par ailleurs connu un premier match difficile avec le Canadien, mais Martin a plutôt louangé la stratégie des Penguins face au défenseur offensif du Canadien.
«Ils ont fait du bon travail pour bloquer ses tirs», a commenté l'entraîneur du CH.