Josh Gorges voulait continuer de jouer
Hockey vendredi, 7 janv. 2011. 12:23 lundi, 25 nov. 2024. 08:39
MONTRÉAL - S'il restait encore des doutes à l'effet que Josh Gorges était fait de caoutchouc, ceux-ci se sont dissipés, vendredi, à la suite de la révélation choc du défenseur du Canadien.
« J'imagine qu'il ne sert plus à rien de cacher les choses », a lancé Gorges dans le vestiaire du Centre Bell, vendredi midi, avant de dévoiler qu'il a joué au hockey pendant les sept dernières années malgré un ligament croisé antérieur (LCA) détaché.
C'est seulement lorsque son genou s'est bloqué, après plusieurs semaines de complications attribuables au ménisque du genou droit, que l'équipe l'a obligé à cesser de disputer des matchs.
L'incident est survenu le 26 décembre à Long Island, contre les Islanders. Gorges a pu recommencer à plier son genou après quelques minutes. Sauf que les médecins de l'équipe l'ont ensuite averti que si son genou devait bloquer de nouveau, et rester bloqué, cela nécessiterait une opération d'urgence. Faute de quoi sa carrière serait en péril.
« Si une telle chose était survenue à l'étranger, on ne sait pas dans quelles conditions on aurait pu effectuer l'opération », a expliqué Gorges, une journée après avoir reçu la confirmation qu'une opération au genou droit devenait inévitable et qu'il devra rater le reste de la saison.
« C'est donc à titre de précaution qu'on a pris cette décision, qu'on a déterminé que c'était la prochaine étape à suivre, la meilleure pour moi et pour l'équipe. »
La révélation de vendredi a permis de mettre davantage en lumière la réputation de dur que s'est forgée Gorges depuis qu'il est avec le Canadien. L'ancien des Sharks de San Jose a disputé 150 matchs de suite dans l'uniforme tricolore avant de subir la blessure la plus grave de sa carrière.
Cette séquence, il l'a connue malgré divers incidents inquiétants, où il a été ébranlé tantôt par un tir, tantôt par la mise en échec d'un adversaire.
« J'ai toujours retiré une certaine fierté de cette capacité à continuer de jouer malgré tout, a reconnu Gorges. Parce qu'on nous paie pour le faire, et parce que j'adore jouer au hockey.
« Une chose que l'entraîneur de mon équipe junior m'avait dit, il y a longtemps, c'est que tu peux jouer malgré la douleur, mais pas malgré une blessure, a ajouté Gorges. Si la décision me revenait à l'heure actuelle, je continuerais à jouer. Mais on me l'a enlevée des mains. Je suis blessé maintenant, pas seulement en douleur, et quelque chose doit être réparé.
« Heureusement, le personnel médical du Canadien est composé de bonnes personnes qui ont mon intérêt à coeur, et ils m'ont dit de ne plus jouer. C'est venu au point où ils ont dû tirer la bride et dire que, pour ma santé, il fallait que j'arrête de jouer jusqu'à ce qu'on puisse y voir plus clair. »
OK malgré tout
Gorges a expliqué qu'il s'est déchiré le LCA à sa dernière saison avec les Rockets de Kelowna, dans la Ligue junior de l'Ouest. Les médecins lui avaient indiqué à l'époque qu'il pourrait continuer à jouer dans cet état, bien qu'il était fort probable qu'il doive subir une intervention chirurgicale un jour ou l'autre.
L'athlète de 26 ans a reconnu qu'il espérait repousser l'inévitable jusqu'à ce qu'il prenne sa retraite, mais il a dû se rendre à l'évidence après le match à Long Island. Il n'a pas joué depuis, ratant cinq rencontres.
« Je faisais vérifier l'état de mon genou à chaque année, lors des examens médicaux de mon équipe, et on me disait toujours que mon genou était stable, que je pouvais jouer. Il y a d'ailleurs bien des joueurs qui jouent au hockey sans LCA en bon état, alors ce n'est pas ça le problème.
« Le problème, c'est que j'ai subi une déchirure du ménisque plus tôt cette saison. J'ai continué de jouer et tout était correct jusqu'à l'épisode à Long Island. »
On savait depuis plusieurs semaines que Gorges éprouvait des problèmes. Il a été exempté de plusieurs entraînements ici et là, sans toutefois rater de match, du moins jusqu'à la fin décembre.
« Plus récemment, je pouvais patiner, mais il y avait certains mouvements qui amenaient le genou à se dérober. Je me sentais bien, mais je sentais que le genou était faible », a reconnu celui qui était le pilier du Canadien en désavantage numérique, en compagnie de Hal Gill.
Rassuré par Gauthier
Atterré par le fait de devoir s'arrêter de jouer, Gorges s'est dit réconforté par le fait qu'Andrei Markov, qui a déjà vécu deux fois la situation qu'il s'apprête à vivre, sera là pour le guider. Et aussi, par les confidences de Pierre Gauthier, qui lui a indiqué qu'il continuait de tenir à lui, même s'il pouvait devenir joueur autonome avec compensation cet été.
« J'ai compris qu'il n'y a aucun danger que je perde le capital que j'ai gagné jusqu'ici avec l'équipe. C'est bon à entendre, a dit Gorges. Si on m'offrait une entente à long terme, c'est sûr que je l'accepterais tout de suite. »
Gorges a fait savoir que la date de l'opération n'était pas encore arrêtée, mais que l'intervention devrait être effectuée d'ici une semaine. Le scénario à venir s'éclaircira une fois que l'identité du chirurgien sera déterminée.
Il n'a pas exclu un retour au jeu pendant les séries si le Canadien devait prolonger son aventure printanière... Mais il faut y voir là un souhait plus qu'un pronostic réaliste.
« J'imagine qu'il ne sert plus à rien de cacher les choses », a lancé Gorges dans le vestiaire du Centre Bell, vendredi midi, avant de dévoiler qu'il a joué au hockey pendant les sept dernières années malgré un ligament croisé antérieur (LCA) détaché.
C'est seulement lorsque son genou s'est bloqué, après plusieurs semaines de complications attribuables au ménisque du genou droit, que l'équipe l'a obligé à cesser de disputer des matchs.
L'incident est survenu le 26 décembre à Long Island, contre les Islanders. Gorges a pu recommencer à plier son genou après quelques minutes. Sauf que les médecins de l'équipe l'ont ensuite averti que si son genou devait bloquer de nouveau, et rester bloqué, cela nécessiterait une opération d'urgence. Faute de quoi sa carrière serait en péril.
« Si une telle chose était survenue à l'étranger, on ne sait pas dans quelles conditions on aurait pu effectuer l'opération », a expliqué Gorges, une journée après avoir reçu la confirmation qu'une opération au genou droit devenait inévitable et qu'il devra rater le reste de la saison.
« C'est donc à titre de précaution qu'on a pris cette décision, qu'on a déterminé que c'était la prochaine étape à suivre, la meilleure pour moi et pour l'équipe. »
La révélation de vendredi a permis de mettre davantage en lumière la réputation de dur que s'est forgée Gorges depuis qu'il est avec le Canadien. L'ancien des Sharks de San Jose a disputé 150 matchs de suite dans l'uniforme tricolore avant de subir la blessure la plus grave de sa carrière.
Cette séquence, il l'a connue malgré divers incidents inquiétants, où il a été ébranlé tantôt par un tir, tantôt par la mise en échec d'un adversaire.
« J'ai toujours retiré une certaine fierté de cette capacité à continuer de jouer malgré tout, a reconnu Gorges. Parce qu'on nous paie pour le faire, et parce que j'adore jouer au hockey.
« Une chose que l'entraîneur de mon équipe junior m'avait dit, il y a longtemps, c'est que tu peux jouer malgré la douleur, mais pas malgré une blessure, a ajouté Gorges. Si la décision me revenait à l'heure actuelle, je continuerais à jouer. Mais on me l'a enlevée des mains. Je suis blessé maintenant, pas seulement en douleur, et quelque chose doit être réparé.
« Heureusement, le personnel médical du Canadien est composé de bonnes personnes qui ont mon intérêt à coeur, et ils m'ont dit de ne plus jouer. C'est venu au point où ils ont dû tirer la bride et dire que, pour ma santé, il fallait que j'arrête de jouer jusqu'à ce qu'on puisse y voir plus clair. »
OK malgré tout
Gorges a expliqué qu'il s'est déchiré le LCA à sa dernière saison avec les Rockets de Kelowna, dans la Ligue junior de l'Ouest. Les médecins lui avaient indiqué à l'époque qu'il pourrait continuer à jouer dans cet état, bien qu'il était fort probable qu'il doive subir une intervention chirurgicale un jour ou l'autre.
L'athlète de 26 ans a reconnu qu'il espérait repousser l'inévitable jusqu'à ce qu'il prenne sa retraite, mais il a dû se rendre à l'évidence après le match à Long Island. Il n'a pas joué depuis, ratant cinq rencontres.
« Je faisais vérifier l'état de mon genou à chaque année, lors des examens médicaux de mon équipe, et on me disait toujours que mon genou était stable, que je pouvais jouer. Il y a d'ailleurs bien des joueurs qui jouent au hockey sans LCA en bon état, alors ce n'est pas ça le problème.
« Le problème, c'est que j'ai subi une déchirure du ménisque plus tôt cette saison. J'ai continué de jouer et tout était correct jusqu'à l'épisode à Long Island. »
On savait depuis plusieurs semaines que Gorges éprouvait des problèmes. Il a été exempté de plusieurs entraînements ici et là, sans toutefois rater de match, du moins jusqu'à la fin décembre.
« Plus récemment, je pouvais patiner, mais il y avait certains mouvements qui amenaient le genou à se dérober. Je me sentais bien, mais je sentais que le genou était faible », a reconnu celui qui était le pilier du Canadien en désavantage numérique, en compagnie de Hal Gill.
Rassuré par Gauthier
Atterré par le fait de devoir s'arrêter de jouer, Gorges s'est dit réconforté par le fait qu'Andrei Markov, qui a déjà vécu deux fois la situation qu'il s'apprête à vivre, sera là pour le guider. Et aussi, par les confidences de Pierre Gauthier, qui lui a indiqué qu'il continuait de tenir à lui, même s'il pouvait devenir joueur autonome avec compensation cet été.
« J'ai compris qu'il n'y a aucun danger que je perde le capital que j'ai gagné jusqu'ici avec l'équipe. C'est bon à entendre, a dit Gorges. Si on m'offrait une entente à long terme, c'est sûr que je l'accepterais tout de suite. »
Gorges a fait savoir que la date de l'opération n'était pas encore arrêtée, mais que l'intervention devrait être effectuée d'ici une semaine. Le scénario à venir s'éclaircira une fois que l'identité du chirurgien sera déterminée.
Il n'a pas exclu un retour au jeu pendant les séries si le Canadien devait prolonger son aventure printanière... Mais il faut y voir là un souhait plus qu'un pronostic réaliste.