Roman Hamrlik devrait jouer samedi
Hockey vendredi, 7 janv. 2011. 12:33 lundi, 25 nov. 2024. 08:33
MONTRÉAL - Même s'il tire de la langue au stade de la mi-saison, Roman Hamrlik est prêt à en donner plus alors que la liste des blessés s'allonge chez les défenseurs du Canadien. Et ce, dès le match de samedi face aux Bruins de Boston.
Déjà fortement sollicité depuis deux saisons à cause de l'absence répétée et prolongée d'Andrei Markov, Hamrlik risque de jouer encore plus maintenant qu'on a confirmé que Josh Gorges ne jouera plus de la campagne. Sa moyenne de 21:57 minutes passées sur la patinoire par match va fort probablement grimper davantage.
« Vous voulez dire qu'après avoir joué 22 minutes par match jusqu'ici, je vais devoir en jouer 42? », a lancé le Tchèque de 36 ans, qui s'est dit optimiste de revenir au jeu ce week-end après avoir raté la rencontre de jeudi face aux Penguins de Pittsburgh, à cause d'un mal au bas du corps.
Hamrlik a toutefois reconnu qu'il n'est pas irréaliste pour un joueur de frôler le plateau des 40 minutes de jeu... à l'occasion.
« J'ai déjà eu un match de 38 minutes quand j'étais à Tampa Bay. Il faut dire que j'étais un jeune poulain à l'époque », a lancé celui dont la carrière s'est amorcée en 1992 avec le Lightning.
Hamrlik, tout comme Jaroslav Spacek d'ailleurs, ne cache pas qu'il doit continuellement composer avec le poids d'une fatigue accumulée depuis deux saisons. Sauf qu'il continue d'aborder les matchs un à la fois.
Vendredi, après avoir pris part à une séance optionnelle en compagnie de David Desharnais, Yannick Weber, Carey Price et Alex Auld, Hamrlik a indiqué qu'il reviendrait probablement au jeu contre les Bruins. Jacques Martin a été plus prudent, affirmant qu'une décision concernant son vétéran défenseur ne serait prise que dans la journée de samedi.
« On y va au jour le jour. Mais je me sens bien et on dirait bien que je serai prêt (samedi) », a déclaré Hamrlik.
De l'absence prolongée de Gorges, qui s'ajoute à celle de Markov, l'arrière tchèque a dit que « c'est un défi, mais pas juste pour moi, pour tout le monde. C'est à tout le monde d'élever son niveau de jeu ».
Dans ce but, Hamrlik s'est dit prêt à jouer, plus que jamais, un rôle de mentor auprès des plus jeunes défenseurs de l'équipe - qu'il s'agisse de P.K. Subban, Weber ou Alexandre Picard.
« Il s'agit de leur rappeler qu'il faut commencer le match en complétant des jeux simples pour ainsi gagner en confiance de minute en minute. En espérant qu'ils puissent appendre de nous, les vétérans défenseurs, et réaliser qu'ils peuvent jouer à ce niveau », a noté Hamrlik.
Auteur d'un but et six aides en 36 affrontements cette saison, Gorges était un élément important de la défensive du Tricolore. Il disputait plus de 20 minutes par match en moyenne, le plus souvent avec Hal Gill. Les deux arrières formaient le duo par excellence du CH en désavantage numérique.
Hamrlik ne pourra donc combler ce vide à lui seul. Il faudra effectivement que d'autres mettent l'épaule à la roue.
Chez les jeunes, Subban risque d'être le plus sollicité. Il a d'ailleurs passé 24:52 minutes sur la glace, jeudi face aux Penguins de Pittsburgh, alors que sa moyenne globale de la présente saison s'élève à 20:32.
« C'est sûr que (Subban) va avoir plus de responsabilités, notamment en désavantage numérique avec Hal Gill, a indiqué Martin. Mais quand tu perds un joueur de la trempe de Josh Gorges, c'est à tout le monde d'en donner plus. C'est P.K. qui remplace Josh aux côtés de Hal, mais il reviendra aussi aux autres défenseurs d'en prendre plus sur leurs épaules, ainsi qu'aux avants de se replier encore mieux. »
Weber et Picard, qui ont disputé un peu plus de 16 minutes par match en moyenne, risquent de se voir confier un peu plus de temps de glace, tout dépendant de la qualité de leurs prestations.
« Même s'il y a des blessés, il reste encore sept défenseurs avec l'équipe, donc un en trop, a noté Weber. Il va falloir continuer de jouer de la même manière, avec autant d'ardeur. »
L'éclosion de Gorges
Martin a par ailleurs reconnu que l'absence de Gorges sera difficile à combler au chapitre du leadership. Et ce, même s'il s'attend à ce que le défenseur de 26 ans continue de graviter dans l'entourage du club.
« Il ne voyagera plus avec l'équipe et il aura un horaire différent des autres lorsque tout le monde sera à Montréal, mais il continuera de faire partie de notre groupe de meneurs, j'en suis sûr, a dit Martin. Car il fait partie de ce groupe-là. Je suis certain qu'il va continuer de contribuer de cette manière. »
Toutefois, c'est seulement au cours de la deuxième moitié de la saison dernière que Gorges a véritablement gagné ses galons à ce niveau, a précisé Martin.
« Josh s'est engagé davantage envers la réussite de sa carrière vers la mi-saison (2009-10), a dit l'entraîneur. Il a alors réalisé à quel point un athlète professionnel doit se dévouer, sur la glace et en dehors. C'est à ce moment-là que ses qualités de meneur sont vraiment apparues. Hal Gill a eu une bonne influence sur lui à ce niveau.
« Mais on ne l'a pas mis en position de meneur. Il l'a lui même méritée. »
Déjà fortement sollicité depuis deux saisons à cause de l'absence répétée et prolongée d'Andrei Markov, Hamrlik risque de jouer encore plus maintenant qu'on a confirmé que Josh Gorges ne jouera plus de la campagne. Sa moyenne de 21:57 minutes passées sur la patinoire par match va fort probablement grimper davantage.
« Vous voulez dire qu'après avoir joué 22 minutes par match jusqu'ici, je vais devoir en jouer 42? », a lancé le Tchèque de 36 ans, qui s'est dit optimiste de revenir au jeu ce week-end après avoir raté la rencontre de jeudi face aux Penguins de Pittsburgh, à cause d'un mal au bas du corps.
Hamrlik a toutefois reconnu qu'il n'est pas irréaliste pour un joueur de frôler le plateau des 40 minutes de jeu... à l'occasion.
« J'ai déjà eu un match de 38 minutes quand j'étais à Tampa Bay. Il faut dire que j'étais un jeune poulain à l'époque », a lancé celui dont la carrière s'est amorcée en 1992 avec le Lightning.
Hamrlik, tout comme Jaroslav Spacek d'ailleurs, ne cache pas qu'il doit continuellement composer avec le poids d'une fatigue accumulée depuis deux saisons. Sauf qu'il continue d'aborder les matchs un à la fois.
Vendredi, après avoir pris part à une séance optionnelle en compagnie de David Desharnais, Yannick Weber, Carey Price et Alex Auld, Hamrlik a indiqué qu'il reviendrait probablement au jeu contre les Bruins. Jacques Martin a été plus prudent, affirmant qu'une décision concernant son vétéran défenseur ne serait prise que dans la journée de samedi.
« On y va au jour le jour. Mais je me sens bien et on dirait bien que je serai prêt (samedi) », a déclaré Hamrlik.
De l'absence prolongée de Gorges, qui s'ajoute à celle de Markov, l'arrière tchèque a dit que « c'est un défi, mais pas juste pour moi, pour tout le monde. C'est à tout le monde d'élever son niveau de jeu ».
Dans ce but, Hamrlik s'est dit prêt à jouer, plus que jamais, un rôle de mentor auprès des plus jeunes défenseurs de l'équipe - qu'il s'agisse de P.K. Subban, Weber ou Alexandre Picard.
« Il s'agit de leur rappeler qu'il faut commencer le match en complétant des jeux simples pour ainsi gagner en confiance de minute en minute. En espérant qu'ils puissent appendre de nous, les vétérans défenseurs, et réaliser qu'ils peuvent jouer à ce niveau », a noté Hamrlik.
Auteur d'un but et six aides en 36 affrontements cette saison, Gorges était un élément important de la défensive du Tricolore. Il disputait plus de 20 minutes par match en moyenne, le plus souvent avec Hal Gill. Les deux arrières formaient le duo par excellence du CH en désavantage numérique.
Hamrlik ne pourra donc combler ce vide à lui seul. Il faudra effectivement que d'autres mettent l'épaule à la roue.
Chez les jeunes, Subban risque d'être le plus sollicité. Il a d'ailleurs passé 24:52 minutes sur la glace, jeudi face aux Penguins de Pittsburgh, alors que sa moyenne globale de la présente saison s'élève à 20:32.
« C'est sûr que (Subban) va avoir plus de responsabilités, notamment en désavantage numérique avec Hal Gill, a indiqué Martin. Mais quand tu perds un joueur de la trempe de Josh Gorges, c'est à tout le monde d'en donner plus. C'est P.K. qui remplace Josh aux côtés de Hal, mais il reviendra aussi aux autres défenseurs d'en prendre plus sur leurs épaules, ainsi qu'aux avants de se replier encore mieux. »
Weber et Picard, qui ont disputé un peu plus de 16 minutes par match en moyenne, risquent de se voir confier un peu plus de temps de glace, tout dépendant de la qualité de leurs prestations.
« Même s'il y a des blessés, il reste encore sept défenseurs avec l'équipe, donc un en trop, a noté Weber. Il va falloir continuer de jouer de la même manière, avec autant d'ardeur. »
L'éclosion de Gorges
Martin a par ailleurs reconnu que l'absence de Gorges sera difficile à combler au chapitre du leadership. Et ce, même s'il s'attend à ce que le défenseur de 26 ans continue de graviter dans l'entourage du club.
« Il ne voyagera plus avec l'équipe et il aura un horaire différent des autres lorsque tout le monde sera à Montréal, mais il continuera de faire partie de notre groupe de meneurs, j'en suis sûr, a dit Martin. Car il fait partie de ce groupe-là. Je suis certain qu'il va continuer de contribuer de cette manière. »
Toutefois, c'est seulement au cours de la deuxième moitié de la saison dernière que Gorges a véritablement gagné ses galons à ce niveau, a précisé Martin.
« Josh s'est engagé davantage envers la réussite de sa carrière vers la mi-saison (2009-10), a dit l'entraîneur. Il a alors réalisé à quel point un athlète professionnel doit se dévouer, sur la glace et en dehors. C'est à ce moment-là que ses qualités de meneur sont vraiment apparues. Hal Gill a eu une bonne influence sur lui à ce niveau.
« Mais on ne l'a pas mis en position de meneur. Il l'a lui même méritée. »