Le Canadien, une équipe à deux visages
Hockey lundi, 10 janv. 2011. 15:55 lundi, 25 nov. 2024. 20:41
MONTRÉAL - Après un long passage à vide au cours duquel il n'a remporté que deux parties sur dix, le Tricolore semble de retour sur la bonne voie avec une récolte de sept points lors des quatre dernières rencontres. Mais est-ce le récent retour à domicile qui a replacé l'équipe?
On aura peut-être une meilleure idée mardi soir à l'issue du prochain match qui aura lieu à New York contre les Rangers.
Depuis le début de la saison, la troupe de Jacques Martin a réussi à s'établir comme l'une des meilleures formations de la Ligue nationale à domicile. C'est toutefois à l'étranger que les choses se gâtent. Après avoir amorcé le calendrier avec quatre gains et un revers sur les patinoires adverses, le Canadien n'est plus capable de gagner loin du Centre Bell et c'est impossible de penser connaître du succès en ne jouant bien qu'à la maison.
"Je crois que nous devons jouer avec plus d'émotion, plus de cœur, lance comme hypothèse Jaroslav Spacek. Nous perdons trop souvent nos batailles sur la route. Nous avons montré des signes encourageants en Floride, mais nous devons maintenant faire la même chose contre de meilleures équipes comme les Rangers."
"Les bonnes équipes sont capables de gagner sur la route. Il faut trouver une solution à notre problème", a brièvement résumé Scott Gomez.
"Il n'y a pas vraiment d'explications, il faut seulement qu'on sorte en force, croit Mathieu Darche. Il faut que tout le monde, du premier au vingtième joueur, prenne les choses en main au lieu d'attendre d'avoir notre foule derrière nous pour démontrer de l'enthousiasme."
Cammalleri sur le carreau, une belle chance pour Eller
Forcé de quitter en plein milieu du match samedi en raison du virus de la gastro-entérite, Michael Cammalleri n'a pas participé à l'entraînement et il n'accompagnera pas ses coéquipiers à New York. Lars Eller, qui a lui-même été malade la semaine dernière, profitera de l'occasion pour revenir au sein de la formation. Il se retrouvera à la place de Cammalleri avec Andrein Kostitsyn et Tomas Plekanec."
"Ce n'est jamais plaisant d'être laissé de côté, donc j'ai très hâte de revenir au jeu et de créer de bonnes occasions pour mes compagnons de trio", a dit le Danois.
Ce retour dans la formation pour Eller tombe pile car le jeune homme n'a jamais joué encore dans le mythique Madison Square Garden. C'est aussi vrai pour David Desharnais et P.K. Subban, qui n'ont pas caché leur joie à l'idée d'affronter les Rangers chez eux pour la première fois de leur carrière.
Parlant de Desharnais, il ne faudrait pas se surprendre de voir le petit joueur de centre de 24 ans être plus créatif dans son jeu mardi soir. Après trois matchs avec le Canadien, l'ancien des Saguenéens de Chicoutimi a relativement bien paru en compagnie de Darche et Benoît Pouliot, mais il considère qu'il pourrait en donner plus maintenant qu'il commence à s'habituer au rythme de la Ligue nationale.
"Les trois premiers matchs, j'essayais plus de ne pas faire d'erreurs, mais maintenant je crois qu'il faut apporter un peu plus à l'équipe. Je vais commencer à prendre confiance et tenter plus de choses", a prédit Desharnais.
"L'année passée, j'avais 33 ans et j'avoue qu'à mes premiers matchs à Montréal, je jouais davantage pour ne pas faire d'erreurs, se souvient Darche. Pour David, je crois que ça a été bon de jouer avec Benoît et moi parce qu'il nous connaît bien. Peut-être que ça lui a enlevé un élément de nervosité."
*D'après un reportage de Luc Gélinas.
On aura peut-être une meilleure idée mardi soir à l'issue du prochain match qui aura lieu à New York contre les Rangers.
Depuis le début de la saison, la troupe de Jacques Martin a réussi à s'établir comme l'une des meilleures formations de la Ligue nationale à domicile. C'est toutefois à l'étranger que les choses se gâtent. Après avoir amorcé le calendrier avec quatre gains et un revers sur les patinoires adverses, le Canadien n'est plus capable de gagner loin du Centre Bell et c'est impossible de penser connaître du succès en ne jouant bien qu'à la maison.
"Je crois que nous devons jouer avec plus d'émotion, plus de cœur, lance comme hypothèse Jaroslav Spacek. Nous perdons trop souvent nos batailles sur la route. Nous avons montré des signes encourageants en Floride, mais nous devons maintenant faire la même chose contre de meilleures équipes comme les Rangers."
"Les bonnes équipes sont capables de gagner sur la route. Il faut trouver une solution à notre problème", a brièvement résumé Scott Gomez.
"Il n'y a pas vraiment d'explications, il faut seulement qu'on sorte en force, croit Mathieu Darche. Il faut que tout le monde, du premier au vingtième joueur, prenne les choses en main au lieu d'attendre d'avoir notre foule derrière nous pour démontrer de l'enthousiasme."
Cammalleri sur le carreau, une belle chance pour Eller
Forcé de quitter en plein milieu du match samedi en raison du virus de la gastro-entérite, Michael Cammalleri n'a pas participé à l'entraînement et il n'accompagnera pas ses coéquipiers à New York. Lars Eller, qui a lui-même été malade la semaine dernière, profitera de l'occasion pour revenir au sein de la formation. Il se retrouvera à la place de Cammalleri avec Andrein Kostitsyn et Tomas Plekanec."
"Ce n'est jamais plaisant d'être laissé de côté, donc j'ai très hâte de revenir au jeu et de créer de bonnes occasions pour mes compagnons de trio", a dit le Danois.
Ce retour dans la formation pour Eller tombe pile car le jeune homme n'a jamais joué encore dans le mythique Madison Square Garden. C'est aussi vrai pour David Desharnais et P.K. Subban, qui n'ont pas caché leur joie à l'idée d'affronter les Rangers chez eux pour la première fois de leur carrière.
Parlant de Desharnais, il ne faudrait pas se surprendre de voir le petit joueur de centre de 24 ans être plus créatif dans son jeu mardi soir. Après trois matchs avec le Canadien, l'ancien des Saguenéens de Chicoutimi a relativement bien paru en compagnie de Darche et Benoît Pouliot, mais il considère qu'il pourrait en donner plus maintenant qu'il commence à s'habituer au rythme de la Ligue nationale.
"Les trois premiers matchs, j'essayais plus de ne pas faire d'erreurs, mais maintenant je crois qu'il faut apporter un peu plus à l'équipe. Je vais commencer à prendre confiance et tenter plus de choses", a prédit Desharnais.
"L'année passée, j'avais 33 ans et j'avoue qu'à mes premiers matchs à Montréal, je jouais davantage pour ne pas faire d'erreurs, se souvient Darche. Pour David, je crois que ça a été bon de jouer avec Benoît et moi parce qu'il nous connaît bien. Peut-être que ça lui a enlevé un élément de nervosité."
*D'après un reportage de Luc Gélinas.