Andrei Kostitsyn a discuté avec Martin
Hockey vendredi, 14 janv. 2011. 15:35 mardi, 26 nov. 2024. 15:39
BROSSARD, Qc - Jacques Martin avait une bonne raison de faire patienter les journalistes, vendredi, au terme de la séance d'entraînement du Canadien : une rencontre au sommet avec Andrei Kostitsyn.
L'événement n'est pas banal parce que c'est le Bélarussien lui-même qui a sollicité l'entretien. Et il ne s'est pas présenté dans le bureau de l'entraîneur afin de mettre le poing sur la table ou d'élever la voix.
«J'ai rencontré un gars réceptif», a confié Martin, en se réjouissant de l'initiative qu'a prise l'attaquant, qui est plongé dans une profonde période léthargique d'un but en 19 matchs.
«Nous avons eu une bonne discussion ensemble. Il a été question de sa performance et de mes attentes.»
Kostitsyn, qui a été relégué au sein du quatrième trio en compagnie de Jeff Halpern et de Travis Moen, n'a pas demandé à Martin d'évoluer avec les éléments à caractère plus offensif de l'équipe.
«Il ne s'est pas réellement plaint de l'identité de ses compagnons de trio, a révélé Martin. Il voulait savoir ce qu'il devait faire afin d'obtenir plus de temps de glace et d'être plus efficace.
«Comme entraîneur, on essaie de lui donner les outils nécessaires afin qu'il atteigne ses objectifs.»
On a demandé à Martin si Kostitsyn, qui fêtera bientôt son 26e anniversaire de naissance, n'avait pas écoulé toutes ses cartouches depuis le temps qu'on lui martèle le même message. La réponse qu'il a fournie voulait tout dire.
«J'ai appris depuis longtemps que comme entraîneur, tu dois composer avec les éléments que tu as sous la main, a-t-il souligné. Tu ne dois pas rêver à si tu avais la chance de diriger tel joueur ou un autre. Je dirige les joueurs qui sont ici et ma tâche est de soutirer le meilleur d'eux-mêmes.
«Comme organisation, tu fournis l'occasion aux joueurs de se faire valoir. Arrive un moment où tu fais des évaluations et tu apportes des changements quand tu juges que ça ne fonctionne plus. Entre-temps, tu dois travailler avec ces individus-là afin qu'ils t'en donnent davantage.»
En clair, le Canadien en a ras le bol d'Andrei K. Mais Martin n'a d'autre choix que de répéter le même discours à Kostitsyn, en attendant que le directeur général Pierre Gauthier trouve preneur.
Martin a passé une partie de la journée à livrer des messages aux joueurs. Peu de temps après le début de la séance d'entraînement, il s'est emporté sur la glace parce qu'il était insatisfait de l'effort déployé. À l'issue de la séance, on l'a vu piquer des brins de jasette avec les vétérans défenseurs Jaroslav Spacek et Roman Hamrlik ainsi qu'avec le jeune attaquant Benoit Pouliot. On a pu déceler qu'il s'agissait de messages d'encouragements.
L'événement n'est pas banal parce que c'est le Bélarussien lui-même qui a sollicité l'entretien. Et il ne s'est pas présenté dans le bureau de l'entraîneur afin de mettre le poing sur la table ou d'élever la voix.
«J'ai rencontré un gars réceptif», a confié Martin, en se réjouissant de l'initiative qu'a prise l'attaquant, qui est plongé dans une profonde période léthargique d'un but en 19 matchs.
«Nous avons eu une bonne discussion ensemble. Il a été question de sa performance et de mes attentes.»
Kostitsyn, qui a été relégué au sein du quatrième trio en compagnie de Jeff Halpern et de Travis Moen, n'a pas demandé à Martin d'évoluer avec les éléments à caractère plus offensif de l'équipe.
«Il ne s'est pas réellement plaint de l'identité de ses compagnons de trio, a révélé Martin. Il voulait savoir ce qu'il devait faire afin d'obtenir plus de temps de glace et d'être plus efficace.
«Comme entraîneur, on essaie de lui donner les outils nécessaires afin qu'il atteigne ses objectifs.»
On a demandé à Martin si Kostitsyn, qui fêtera bientôt son 26e anniversaire de naissance, n'avait pas écoulé toutes ses cartouches depuis le temps qu'on lui martèle le même message. La réponse qu'il a fournie voulait tout dire.
«J'ai appris depuis longtemps que comme entraîneur, tu dois composer avec les éléments que tu as sous la main, a-t-il souligné. Tu ne dois pas rêver à si tu avais la chance de diriger tel joueur ou un autre. Je dirige les joueurs qui sont ici et ma tâche est de soutirer le meilleur d'eux-mêmes.
«Comme organisation, tu fournis l'occasion aux joueurs de se faire valoir. Arrive un moment où tu fais des évaluations et tu apportes des changements quand tu juges que ça ne fonctionne plus. Entre-temps, tu dois travailler avec ces individus-là afin qu'ils t'en donnent davantage.»
En clair, le Canadien en a ras le bol d'Andrei K. Mais Martin n'a d'autre choix que de répéter le même discours à Kostitsyn, en attendant que le directeur général Pierre Gauthier trouve preneur.
Martin a passé une partie de la journée à livrer des messages aux joueurs. Peu de temps après le début de la séance d'entraînement, il s'est emporté sur la glace parce qu'il était insatisfait de l'effort déployé. À l'issue de la séance, on l'a vu piquer des brins de jasette avec les vétérans défenseurs Jaroslav Spacek et Roman Hamrlik ainsi qu'avec le jeune attaquant Benoit Pouliot. On a pu déceler qu'il s'agissait de messages d'encouragements.