Desharnais garde sa recette gagnante
Hockey lundi, 24 janv. 2011. 15:00 jeudi, 21 nov. 2024. 13:23
MONTRÉAL - La méthode utilisée par David Desharnais pour gravir les échelons à chacune des étapes de sa carrière de hockeyeur est en voie de rapporter les dividendes escomptés, au sommet de la pyramide.
Le joueur de centre de petite taille s'applique à s'acquitter de sa tâche chez le Canadien, sans trop faire de bruit, depuis son rappel des Bulldogs de Hamilton, il y a plus de trois semaines.
On dirait que cela fait parfaitement l'affaire de l'entraîneur Jacques Martin et du Tricolore, qui a demandé à Desharnais, en fin de semaine, de se dénicher un pied-à-terre à Montréal afin d'y passer la balance de la saison.
En 10 matchs depuis son rappel à la suite de l'échange de Maxim Lapierre aux Ducks d'Anaheim, le 31 décembre, le patineur originaire de Laurier-Station, sur la rive-sud de Québec, montre une fiche de deux buts et de deux passes, en plus d'un différentiel de zéro en défense. Cette dernière statistique lui plaît particulièrement.
«Je centre surtout les efforts à ne pas être nuisible à l'équipe, affirmait-il à La Presse Canadienne, la semaine dernière. Parce que c'est sûr qu'on ne me fera pas confiance si je suis sur la glace pour des buts de nos adversaires ou que je montre une fiche négative en défense.»
Desharnais, âgé de 24 ans, ne fait que mettre en application le procédé qui lui a permis de connaître du succès et de confondre les sceptiques qui le disaient trop petit pour réussir (à cinq pieds sept pouces), partout où il est passé.
«Que ce soit dans les rangs juniors, la `East Coast League' ou la Ligue américaine, j'ai toujours utilisé la même recette, explique-t-il. J'ai toujours fait tranquillement mon nid, en m'appliquant en défense et en récoltant des points en supériorité numérique. Une fois bien établi, je préconise un style plus offensif.»
Quand on analyse son dossier, on constate qu'il a toujours affiché une progression constante au chapitre de la production dans tous les calibres de jeu.
Dans la LHJMQ, il est passé de 51 à 118 points à ses trois premières saisons, dans l'uniforme des Saguenéens de Chicoutimi, avant de connaître une dernière campagne de 108 points. À ses débuts chez les professionnels, il a brûlé la «East Coast» avec 106 points en 66 matchs, aidant les Cyclones de Cincinnati à remporter la Coupe Kelly grâce à 33 autres points en 22 matchs des séries éliminatoires.
Dans la Ligue américaine, il a d'abord connu une saison de 58 points en 2008-09, avant une autre ensuite de 78 points. Il était rendu à 45 points après 35 matchs cette saison.
«La recette a fonctionné partout, a-t-il souligné. Je ne la modifierai pas au moment où je cogne à la porte d'entrée de la Ligue nationale.»
La marche demeure haute, mais Desharnais se dit plus à l'aise et moins intimidé en comparaison avec les essais qu'il a obtenus, la saison dernière.
«C'est (la LNH) une grosse coche au-dessus de la Ligue américaine, mais je suis mieux outillé cette saison pour relever le défi, a-t-il avancé. Je sais davantage à quoi m'attendre et d'être entouré de plusieurs anciens coéquipiers des Bulldogs (Max Pacioretty, Mathieu Darche, Tom Pyatt, P.K. Subban et Yannick Weber) m'aide à faire la transition. Je me dis que je peux réussir moi aussi.»
En fin de semaine dernière, Desharnais a peut-être même eu le sentiment d'être un vétéran de l'équipe, en jetant un coup d'oeil autour de lui. En plus des Pacioretty, Darche, Pyatt, Subban et Weber, il y avait Andreas Engqvist et Ryan White à ses côtés. Engqvist a été retourné aux Bulldogs, dimanche.
Mais Desharnais, qui forme un troisième trio efficace en compagnie de Darche et de Benoît Pouliot, n'est pas du genre à tenir les choses pour acquises ou à s'asseoir sur ses lauriers.
«Je ne ralentirai pas le rythme si près de l'objectif, a-t-il mentionné. Mais, avant toute chose, je veux être utile à l'équipe, sans me soucier de ma fiche à l'attaque.»
Jusqu'à maintenant, l'entraîneur l'envoie dans la mêlée dans toutes les situations, à hauteur d'une douzaine de minutes par rencontre.
D'avoir finalement marqué un premier but dans la Ligue nationale, à son cinquième match (son 10e en carrière) de la saison le 12 janvier, lui a insufflé une bonne dose de confiance. Il a ajouté un but et une passe depuis ce temps et il espère poursuivre dans cette voie, après avoir eu l'assurance qu'il terminera la saison à Montréal.
Le joueur de centre de petite taille s'applique à s'acquitter de sa tâche chez le Canadien, sans trop faire de bruit, depuis son rappel des Bulldogs de Hamilton, il y a plus de trois semaines.
On dirait que cela fait parfaitement l'affaire de l'entraîneur Jacques Martin et du Tricolore, qui a demandé à Desharnais, en fin de semaine, de se dénicher un pied-à-terre à Montréal afin d'y passer la balance de la saison.
En 10 matchs depuis son rappel à la suite de l'échange de Maxim Lapierre aux Ducks d'Anaheim, le 31 décembre, le patineur originaire de Laurier-Station, sur la rive-sud de Québec, montre une fiche de deux buts et de deux passes, en plus d'un différentiel de zéro en défense. Cette dernière statistique lui plaît particulièrement.
«Je centre surtout les efforts à ne pas être nuisible à l'équipe, affirmait-il à La Presse Canadienne, la semaine dernière. Parce que c'est sûr qu'on ne me fera pas confiance si je suis sur la glace pour des buts de nos adversaires ou que je montre une fiche négative en défense.»
Desharnais, âgé de 24 ans, ne fait que mettre en application le procédé qui lui a permis de connaître du succès et de confondre les sceptiques qui le disaient trop petit pour réussir (à cinq pieds sept pouces), partout où il est passé.
«Que ce soit dans les rangs juniors, la `East Coast League' ou la Ligue américaine, j'ai toujours utilisé la même recette, explique-t-il. J'ai toujours fait tranquillement mon nid, en m'appliquant en défense et en récoltant des points en supériorité numérique. Une fois bien établi, je préconise un style plus offensif.»
Quand on analyse son dossier, on constate qu'il a toujours affiché une progression constante au chapitre de la production dans tous les calibres de jeu.
Dans la LHJMQ, il est passé de 51 à 118 points à ses trois premières saisons, dans l'uniforme des Saguenéens de Chicoutimi, avant de connaître une dernière campagne de 108 points. À ses débuts chez les professionnels, il a brûlé la «East Coast» avec 106 points en 66 matchs, aidant les Cyclones de Cincinnati à remporter la Coupe Kelly grâce à 33 autres points en 22 matchs des séries éliminatoires.
Dans la Ligue américaine, il a d'abord connu une saison de 58 points en 2008-09, avant une autre ensuite de 78 points. Il était rendu à 45 points après 35 matchs cette saison.
«La recette a fonctionné partout, a-t-il souligné. Je ne la modifierai pas au moment où je cogne à la porte d'entrée de la Ligue nationale.»
La marche demeure haute, mais Desharnais se dit plus à l'aise et moins intimidé en comparaison avec les essais qu'il a obtenus, la saison dernière.
«C'est (la LNH) une grosse coche au-dessus de la Ligue américaine, mais je suis mieux outillé cette saison pour relever le défi, a-t-il avancé. Je sais davantage à quoi m'attendre et d'être entouré de plusieurs anciens coéquipiers des Bulldogs (Max Pacioretty, Mathieu Darche, Tom Pyatt, P.K. Subban et Yannick Weber) m'aide à faire la transition. Je me dis que je peux réussir moi aussi.»
En fin de semaine dernière, Desharnais a peut-être même eu le sentiment d'être un vétéran de l'équipe, en jetant un coup d'oeil autour de lui. En plus des Pacioretty, Darche, Pyatt, Subban et Weber, il y avait Andreas Engqvist et Ryan White à ses côtés. Engqvist a été retourné aux Bulldogs, dimanche.
Mais Desharnais, qui forme un troisième trio efficace en compagnie de Darche et de Benoît Pouliot, n'est pas du genre à tenir les choses pour acquises ou à s'asseoir sur ses lauriers.
«Je ne ralentirai pas le rythme si près de l'objectif, a-t-il mentionné. Mais, avant toute chose, je veux être utile à l'équipe, sans me soucier de ma fiche à l'attaque.»
Jusqu'à maintenant, l'entraîneur l'envoie dans la mêlée dans toutes les situations, à hauteur d'une douzaine de minutes par rencontre.
D'avoir finalement marqué un premier but dans la Ligue nationale, à son cinquième match (son 10e en carrière) de la saison le 12 janvier, lui a insufflé une bonne dose de confiance. Il a ajouté un but et une passe depuis ce temps et il espère poursuivre dans cette voie, après avoir eu l'assurance qu'il terminera la saison à Montréal.