L'heure limite approche aussi pour le CH
Hockey dimanche, 27 févr. 2011. 15:52 dimanche, 22 déc. 2024. 03:38
MONTRÉAL - Les joueurs du Canadien ont eu droit à un congé, dimanche, comme c'est pratiquement toujours le cas au lendemain de leur dernier match de la semaine. Sauf que cette fois, ils avaient l'esprit ailleurs lorsqu'ils ont pris leur café du matin ou se sont assis pour jouer avec leurs enfants.
Peu importe leur statut au sein de l'équipe, les Michael Cammalleri, Tomas Plekanec, Scott Gomez et compagnie ne pourront s'empêcher de penser à la date limite des transactions et au fait qu'ils pourraient changer de camp d'ici lundi après-midi. Ou, à tout le moins, voir l'un de leurs coéquipiers et amis subir un tel sort.
«Tu fais de ton mieux pour essayer de ne pas y penser mais reste que ça te trotte dans la tête, sachant que n'importe lequel d'entre nous pourrait être échangé à tout moment», a souligné Cammalleri après le match de samedi contre les Hurricanes de la Caroline, le dernier avant la limite de 15h, lundi.
«Dans cette ligue, tout dépendant du contexte dans lequel ton équipe se trouve, tu as généralement une idée de ce qui pourrait se passer. De toute évidence nous ne sommes pas des vendeurs, alors plusieurs des gars ont le sentiment qu'ils vont probablement être encore ici lundi», a par ailleurs avancé Cammalleri.
«En même temps, il y a toujours quelques morceaux du casse-tête qui bougent à ce temps-ci de l'année. Notre directeur général a été actif toute l'année, il a continuellement essayé d'apporter des ajustements à l'équipe.»
Pierre Gauthier a effectivement colmaté les brèches au fur et à mesure que celles-ci se sont manifestées cet hiver. Il est allé puiser plusieurs fois à Hamilton, ce qui a notamment permis à Yannick Weber et David Desharnais de se faire une niche à Montréal. Il a aussi effectué une série de transactions mineures, qui ont eu le mérite de renflouer les rangs d'une brigade défensive dégarnie.
Deux jours après le départ de Ryan O'Byrne à Denver, Andrei Markov a subi une nouvelle blessure au genou. La présence d'Alexandre Picard et le rappel de Weber ont permis à Gauthier de patienter.
Mais quand il a su que Josh Gorges serait lui aussi à l'écart pour le reste de la saison, Gauthier a obtenu les services de James Wisniewski. Puis, quand il a constaté que l'absence de Jaroslav Spacek se prolongeait, il est allé cherché Paul Mara pour boucher un trou à court terme, puis Brent Sopel pour combler une lacune à moyen terme.
Rien de spectaculaire, donc. Sauf que Gauthier a légèrement amélioré son équipe à certains égards, tout en évitant de l'affaiblir à d'autres chapitres. Ç'a lui a seulement coûté Maxim Lapierre, dont le départ a été comblé par d'autres, Ben Maxwell, qui n'avait plus d'avenir avec le grand club, et des choix de moindre importance au repêchage.
Gauthier a aussi veillé à regarnir les effectifs à Hamilton avec les acquisitions de Brett Festerling et Nigel Dawes, des joueurs qui pourraient dépanner en cas d'autres coups durs.
Wisniewski, Sopel et Mara ne seront peut-être plus là la saison prochaine. Mais dans le contexte, Gauthier a pris la sage décision de ne pas se lier les mains à long terme, tout en donnant confiance aux joueurs déjà en place qu'ils puissent bien faire au cours des prochaines séries.
Il restait à voir, dimanche et lundi, si le d.g. allait poursuivre dans la même veine ou tenter le grand coup dans le but de donner une nouvelle dimension à sa formation.
«Pierre (Gauthier) a travaillé fort, il n'a pas attendu à la dernière minute, a souligné Jacques Martin après la victoire de samedi aux dépens des Canes. Il connaît bien l'équipe et s'il peut l'améliorer, il le fera. Et s'il ne le peut pas, on sera heureux avec les joueurs qu'on aura sous la main.»
À l'abri des coups de tête
D'une manière ou d'une autre, Cammalleri doutait fort que Gauthier se laisse aller à un coup de tête. L'attaquant ne croyait pas que le d.g. du CH allait se laisser influencer par les déboires des dernières semaines du club montréalais, ni par les victoires éclatantes de samedi aux dépens des Canes, et de mardi dernier à Vancouver.
«Je doute qu'il juge les choses sur la base d'un seul match. C'est un gars intelligent qui est dans la ligue depuis longtemps, alors il est probable qu'il analyse davantage en fonction du portrait d'ensemble, a noté Cammalleri. En même temps, nous sommes dans un domaine d'activités où les résultats font foi de tout et les performances dans les jours qui mènent à la date-limite des échanges sont cruellement révélatrices. Elles peuvent donc, dans une certaine mesure, influencer la façon de voir du directeur général.»
«Il faut toujours regarder la situation et évaluer ce que ça coûterait de faire l'acquisition de certains joueurs, a ajouté Martin. Et parfois, il faut penser en fonction de ce qui est le mieux pour l'équipe à long terme.»
Comme c'est souvent le cas, les joueurs du Canadien seront à l'étranger lors de la dernière journée des transactions. Ils prendront l'avion lundi matin à l'aéroport Montréal-Trudeau et ne s'entraîneront qu'en après-midi à Atlanta. Ils affronteront les Thrashers mardi soir.
Peu importe leur statut au sein de l'équipe, les Michael Cammalleri, Tomas Plekanec, Scott Gomez et compagnie ne pourront s'empêcher de penser à la date limite des transactions et au fait qu'ils pourraient changer de camp d'ici lundi après-midi. Ou, à tout le moins, voir l'un de leurs coéquipiers et amis subir un tel sort.
«Tu fais de ton mieux pour essayer de ne pas y penser mais reste que ça te trotte dans la tête, sachant que n'importe lequel d'entre nous pourrait être échangé à tout moment», a souligné Cammalleri après le match de samedi contre les Hurricanes de la Caroline, le dernier avant la limite de 15h, lundi.
«Dans cette ligue, tout dépendant du contexte dans lequel ton équipe se trouve, tu as généralement une idée de ce qui pourrait se passer. De toute évidence nous ne sommes pas des vendeurs, alors plusieurs des gars ont le sentiment qu'ils vont probablement être encore ici lundi», a par ailleurs avancé Cammalleri.
«En même temps, il y a toujours quelques morceaux du casse-tête qui bougent à ce temps-ci de l'année. Notre directeur général a été actif toute l'année, il a continuellement essayé d'apporter des ajustements à l'équipe.»
Pierre Gauthier a effectivement colmaté les brèches au fur et à mesure que celles-ci se sont manifestées cet hiver. Il est allé puiser plusieurs fois à Hamilton, ce qui a notamment permis à Yannick Weber et David Desharnais de se faire une niche à Montréal. Il a aussi effectué une série de transactions mineures, qui ont eu le mérite de renflouer les rangs d'une brigade défensive dégarnie.
Deux jours après le départ de Ryan O'Byrne à Denver, Andrei Markov a subi une nouvelle blessure au genou. La présence d'Alexandre Picard et le rappel de Weber ont permis à Gauthier de patienter.
Mais quand il a su que Josh Gorges serait lui aussi à l'écart pour le reste de la saison, Gauthier a obtenu les services de James Wisniewski. Puis, quand il a constaté que l'absence de Jaroslav Spacek se prolongeait, il est allé cherché Paul Mara pour boucher un trou à court terme, puis Brent Sopel pour combler une lacune à moyen terme.
Rien de spectaculaire, donc. Sauf que Gauthier a légèrement amélioré son équipe à certains égards, tout en évitant de l'affaiblir à d'autres chapitres. Ç'a lui a seulement coûté Maxim Lapierre, dont le départ a été comblé par d'autres, Ben Maxwell, qui n'avait plus d'avenir avec le grand club, et des choix de moindre importance au repêchage.
Gauthier a aussi veillé à regarnir les effectifs à Hamilton avec les acquisitions de Brett Festerling et Nigel Dawes, des joueurs qui pourraient dépanner en cas d'autres coups durs.
Wisniewski, Sopel et Mara ne seront peut-être plus là la saison prochaine. Mais dans le contexte, Gauthier a pris la sage décision de ne pas se lier les mains à long terme, tout en donnant confiance aux joueurs déjà en place qu'ils puissent bien faire au cours des prochaines séries.
Il restait à voir, dimanche et lundi, si le d.g. allait poursuivre dans la même veine ou tenter le grand coup dans le but de donner une nouvelle dimension à sa formation.
«Pierre (Gauthier) a travaillé fort, il n'a pas attendu à la dernière minute, a souligné Jacques Martin après la victoire de samedi aux dépens des Canes. Il connaît bien l'équipe et s'il peut l'améliorer, il le fera. Et s'il ne le peut pas, on sera heureux avec les joueurs qu'on aura sous la main.»
À l'abri des coups de tête
D'une manière ou d'une autre, Cammalleri doutait fort que Gauthier se laisse aller à un coup de tête. L'attaquant ne croyait pas que le d.g. du CH allait se laisser influencer par les déboires des dernières semaines du club montréalais, ni par les victoires éclatantes de samedi aux dépens des Canes, et de mardi dernier à Vancouver.
«Je doute qu'il juge les choses sur la base d'un seul match. C'est un gars intelligent qui est dans la ligue depuis longtemps, alors il est probable qu'il analyse davantage en fonction du portrait d'ensemble, a noté Cammalleri. En même temps, nous sommes dans un domaine d'activités où les résultats font foi de tout et les performances dans les jours qui mènent à la date-limite des échanges sont cruellement révélatrices. Elles peuvent donc, dans une certaine mesure, influencer la façon de voir du directeur général.»
«Il faut toujours regarder la situation et évaluer ce que ça coûterait de faire l'acquisition de certains joueurs, a ajouté Martin. Et parfois, il faut penser en fonction de ce qui est le mieux pour l'équipe à long terme.»
Comme c'est souvent le cas, les joueurs du Canadien seront à l'étranger lors de la dernière journée des transactions. Ils prendront l'avion lundi matin à l'aéroport Montréal-Trudeau et ne s'entraîneront qu'en après-midi à Atlanta. Ils affronteront les Thrashers mardi soir.