Perdre contre le Canadien en première ronde n'est pas une option. C'est ce que le columniste Dan Shaughnessy du Boston Globe et le journaliste Steve Buckley du Boston Herald ont énoncé à la suite de la défaite des Bruins lors du premier match des séries.

Shaughnessy compare le Canadien aux Lakers de Los Angeles, aux Jets de New York, ainsi qu'aux Yankees.

Depuis la défaite inattendue des Bruins contre les Flyers en deuxième ronde des séries la saison dernière, après avoir pris les devants 3-0 dans la série et 3-0 lors du septième match, les Lakers ont battu les Celtics (en 7 matchs) et les Jets ont surpris les Patriots de la Nouvelle-Angleterre 14-2 dans les éliminatoires de la NFL. De leur côté, les Red Sox ont raté les séries, étant devancés par les Bombardiers du Bronx.

Cette fois, tous les gens de Boston sont préoccupés par la plus récente défaite des Bruins face à leur éternel rival montréalais.

« Frustration, mot qui décrit les Bruins, suggère-t-il. C'est inacceptable. Les Bruins nous mettent dans le pétrin et doivent stopper l'hémorragie. Les Bruins doivent viser la finale de la coupe Stanley. Perdre contre le Canadien en première ronde des séries n'est tout simplement une option. »

De son côté, Buckley raconte ce que le directeur général Peter Chiarelli a déclaré lors de son point de presse il y a quelques jours. À la question : jusqu'où doivent aller les Bruins pour que cette saison soit couronnée de succès, il a répondu prudemment que son équipe devait au moins franchir la première ronde. De leur côté, les amateurs ne visent que la coupe Stanley.

À la suite de la rencontre d'hier, est-ce que les Bruins seront en mesure de battre le Tricolore en première ronde? C'est la question que pose le journaliste du Boston Herald.

Le fait est que les Bruins ont connu un départ lent, analyse-t-il. Ils ont été 0 en 3 sur le jeu de puissance et n'ont pas intimidé les joueurs du Tricolore.

Évidemment, la série est jeune, mentionne-t-il, car les Bruins pourraient remporter la deuxième rencontre. Mais perdre le match numéro un signifie que les hommes de Claude Julien devront absolument remporter un match au Centre Bell, une tâche qui s'annonce difficile compte tenu de la façon dont les Bruins ont joué dans leur propre aréna.