Doigt d'honneur:Ference s'excuse, mais
Hockey jeudi, 21 avr. 2011. 22:04 dimanche, 24 nov. 2024. 09:35
Si les nombreux sourires retenaient l'attention dans le vestiaire des Bruins au terme de ce gain à l'arraché, le doigt d'honneur effectué par Andrew Ference à l'endroit des partisans montréalais était également un sujet sur toutes les lèvres.
Ference, qui n'est pas reconnu pour se défiler devant les journalistes, a accepté de donner son point de vue et il a même émis des excuses.
«Je viens juste de revoir la séquence et ce n'est vraiment pas beau, mais je peux vous assurer que ça ne fait pas partie de mon répertoire. Je ne sais pas si mon gant est resté coincé, mais ça ne fait pas partie de moi», a soutenu Ference.
«Je m'excuse pour ce que ça semble être, mais vous me connaissez depuis longtemps et je ne fais jamais cela. J'avoue que ça paraît mal, mais je ne sais pas quoi dire d'autre », a-t-il ajouté.
L'incident est survenu à 9:59 de la deuxième période après son premier but en séries 2011 qui rapprochait les Bruins à un seul but du Canadien. Selon la convention collective en vigueur, Ference pourrait écoper d'une amende de 2 500 dollars au maximum.
«Je ne l'ai pas vu donc je ne peux pas commenter», a répondu son entraîneur Claude Julien. «Mais si vous me demandez mon avis, je serais surpris que ce soit arrivé car Andrew n'est pas ce genre de joueur.»
L'opinion de Julien était répandue dans le vestiaire et Shawn Thornton ne s'en faisait pas trop.
«Je n'ai pas vu le geste, j'ai seulement vu sa main dans les airs. Je sais qu'il n'est pas ce genre de joueur et je vais lui donner le bénéfice du doute. Parfois, ton gant reste coincé et je doute qu'il ait fait cela», a commenté l'homme fort.
«Il a été un joueur de caractère depuis les quatre années que je le connais et je ne l'ai jamais vu faire un tel geste. Mais vous, les journalistes, avez des articles à écrire, donc vous allez sans doute en parler», a-t-il renchéri avec le sourire.
Patrice Bergeron partageait le même point de vue à quelques détails près.
«Je n'ai pas vu ce qui s'est passé. C'est sûr que les émotions étaient élevées, mais ce n'est pas son genre de faire un geste de ce type.»
Ryder, l'exemple du caractère des Bruins
Bousculés au pointage sur leur patinoire, les Bruins ont trouvé le moyen de combler le déficit de deux parties à Montréal et tous les joueurs étaient surtout fiers de leur travail dans la deuxième portion du quatrième match.
«On connaissait le caractère de notre équipe. On a gardé notre plan de match et nous avons récolté les dividendes», a vanté Thornton.
«Ça fait seulement quelques minutes que le match est terminé. Je me sens seulement bien après cette victoire et je ne pense pas encore à samedi. Disons que ç'aurait été très difficile de gagner la série en perdant ce match», a exprimé le gardien Tim Thomas qui a effectué 34 arrêts.
Pour la première fois dans cette série, ce n'est pas l'équipe qui a compté le premier but qui a eu le dernier mot. D'ailleurs, l'entraîneur des Bruins préfère ignorer cette statistique comme la plupart des autres.
«On lance les statistiques par la fenêtre. En première période, nous n'avons pas travaillé aussi fort qu'eux et nous l'avons mentionné à nos joueurs qui ont corrigé le tir», a-t-il révélé.
Avec deux buts et une aide, Michael Ryder a été un rouage important des Bruins en compagnie de ses partenaires de trio Chris Kelly et Rich Peverley.
«On savait qu'on devait revenir à notre recette pour obtenir du succès. C'est énorme pour nous de revenir et ça prouve qu'il ne faut jamais abandonner en séries», a précisé Ryder.
Même s'il a été humble, l'ancien numéro 73 du Canadien s'est attiré les éloges de plusieurs coéquipiers notamment car il a éprouvé plusieurs ennuis cette saison.
«C'est bien de voir cela, on a besoin de tous les joueurs et il a le potentiel pour grandement nous aider», a insisté Thomas.
«Je suis content pour Ryder. On savait qu'il jouait souvent bien ici et c'est agréable de voir que son travail a rapporté», s'est réjoui Thornton.
En tant qu'entraîneur, Julien a été plus sage dans ses propos et il préfère sûrement voir la suite avant de trop l'encenser.
«Ce qu'il a fait, c'est ce que nous attendons de lui. Il a un très bon lancer et il l'a utilisé, mais il a aussi travaillé très fort. Nous avons besoin de joueurs qui se lèvent en séries», a conclu le pilote d'expérience.
Ference, qui n'est pas reconnu pour se défiler devant les journalistes, a accepté de donner son point de vue et il a même émis des excuses.
«Je viens juste de revoir la séquence et ce n'est vraiment pas beau, mais je peux vous assurer que ça ne fait pas partie de mon répertoire. Je ne sais pas si mon gant est resté coincé, mais ça ne fait pas partie de moi», a soutenu Ference.
«Je m'excuse pour ce que ça semble être, mais vous me connaissez depuis longtemps et je ne fais jamais cela. J'avoue que ça paraît mal, mais je ne sais pas quoi dire d'autre », a-t-il ajouté.
L'incident est survenu à 9:59 de la deuxième période après son premier but en séries 2011 qui rapprochait les Bruins à un seul but du Canadien. Selon la convention collective en vigueur, Ference pourrait écoper d'une amende de 2 500 dollars au maximum.
«Je ne l'ai pas vu donc je ne peux pas commenter», a répondu son entraîneur Claude Julien. «Mais si vous me demandez mon avis, je serais surpris que ce soit arrivé car Andrew n'est pas ce genre de joueur.»
L'opinion de Julien était répandue dans le vestiaire et Shawn Thornton ne s'en faisait pas trop.
«Je n'ai pas vu le geste, j'ai seulement vu sa main dans les airs. Je sais qu'il n'est pas ce genre de joueur et je vais lui donner le bénéfice du doute. Parfois, ton gant reste coincé et je doute qu'il ait fait cela», a commenté l'homme fort.
«Il a été un joueur de caractère depuis les quatre années que je le connais et je ne l'ai jamais vu faire un tel geste. Mais vous, les journalistes, avez des articles à écrire, donc vous allez sans doute en parler», a-t-il renchéri avec le sourire.
Patrice Bergeron partageait le même point de vue à quelques détails près.
«Je n'ai pas vu ce qui s'est passé. C'est sûr que les émotions étaient élevées, mais ce n'est pas son genre de faire un geste de ce type.»
Ryder, l'exemple du caractère des Bruins
Bousculés au pointage sur leur patinoire, les Bruins ont trouvé le moyen de combler le déficit de deux parties à Montréal et tous les joueurs étaient surtout fiers de leur travail dans la deuxième portion du quatrième match.
«On connaissait le caractère de notre équipe. On a gardé notre plan de match et nous avons récolté les dividendes», a vanté Thornton.
«Ça fait seulement quelques minutes que le match est terminé. Je me sens seulement bien après cette victoire et je ne pense pas encore à samedi. Disons que ç'aurait été très difficile de gagner la série en perdant ce match», a exprimé le gardien Tim Thomas qui a effectué 34 arrêts.
Pour la première fois dans cette série, ce n'est pas l'équipe qui a compté le premier but qui a eu le dernier mot. D'ailleurs, l'entraîneur des Bruins préfère ignorer cette statistique comme la plupart des autres.
«On lance les statistiques par la fenêtre. En première période, nous n'avons pas travaillé aussi fort qu'eux et nous l'avons mentionné à nos joueurs qui ont corrigé le tir», a-t-il révélé.
Avec deux buts et une aide, Michael Ryder a été un rouage important des Bruins en compagnie de ses partenaires de trio Chris Kelly et Rich Peverley.
«On savait qu'on devait revenir à notre recette pour obtenir du succès. C'est énorme pour nous de revenir et ça prouve qu'il ne faut jamais abandonner en séries», a précisé Ryder.
Même s'il a été humble, l'ancien numéro 73 du Canadien s'est attiré les éloges de plusieurs coéquipiers notamment car il a éprouvé plusieurs ennuis cette saison.
«C'est bien de voir cela, on a besoin de tous les joueurs et il a le potentiel pour grandement nous aider», a insisté Thomas.
«Je suis content pour Ryder. On savait qu'il jouait souvent bien ici et c'est agréable de voir que son travail a rapporté», s'est réjoui Thornton.
En tant qu'entraîneur, Julien a été plus sage dans ses propos et il préfère sûrement voir la suite avant de trop l'encenser.
«Ce qu'il a fait, c'est ce que nous attendons de lui. Il a un très bon lancer et il l'a utilisé, mais il a aussi travaillé très fort. Nous avons besoin de joueurs qui se lèvent en séries», a conclu le pilote d'expérience.