Cole n'est pas un sauveur selon Martin
Hockey vendredi, 14 oct. 2011. 15:36 samedi, 23 nov. 2024. 14:08
MONTRÉAL - Le courant ne passe pas encore très bien entre Erik Cole et l'entraîneur Jacques Martin. Le vétéran ailier du Canadien a admis, vendredi, qu'il faudra du temps avant que tous deux soient à l'aise ensemble.
«C'est un processus d'aprentissage pour Jacques et moi, a déclaré Cole, au terme de la séance d'entraînement de l'équipe à Brossard. Je suis un des rares nouveaux joueurs du groupe. Il faudra du temps à Jacques avant d'être à l'aise avec moi, et vice-versa.»
Il est à souhaiter pour le Canadien que le canal de communication s'établisse rapidement entre les deux hommes, sinon on pourrait assister à la répétition du scénario de la saison de misère de Cole chez les Oilers d'Edmonton en 2008-09.
Cette saison-là, le courant entre Cole et l'entraîneur Craig MacTavish n'avait jamais passé. Au point où les Oilers, qui avaient acquis ses services dans un échange avec les Hurricanes de la Caroline, l'ont impliqué dans une transaction à trois équipes, qui l'a renvoyé aux Hurricanes.
Le passage de Cole dans l'Ouest canadien n'avait pas été mémorable, comme en fait foi sa fiche de 27 points (16 buts) en 63 matchs. Cole avait terminé la saison très fort, à son retour en Caroline, en amassant 15 points en 17 rencontres.
Malgré cette mauvaise expérience, l'Américain âgé de bientôt 33 ans (le 6 novembre) a accepté de se déraciner de la Caroline, l'été dernier, en acceptant l'offre contractuelle de 18 millions$ US pour quatre ans du CH.
Martin a affirmé qu'il n'existe pas de problème entre Cole et lui. Il a reconnu que c'est normal qu'il y ait une période d'adaptation pour lui. Mais il a souligné que des joueurs comme Brian Gionta sont déjà passés par là, à leur arrivée à Montréal après avoir passé toute leur carrière au même endroit.
Pas un sauveur
L'entraîneur a parlé d'une situation particulière, en évoquant le match de jeudi à titre d'exemple.
«C'est plus difficile pour lui d'aller chercher du temps de glace quand il n'y a seulement que 12 minutes de jeu à cinq contre cinq, comme ç'a été le cas en première période, jeudi», a noté Martin.
Cole n'obtient pas beaucoup de temps d'utilisation en supériorité numérique. La saison dernière, il n'a réussi que trois de ses 26 buts en supériorité. Le Canadien l'a engagé principalement afin de combler un manque de production à égalité numérique.
«Erik Cole apporte un élément à notre équipe, mais ce n'est pas le sauveur, a-t-il déclaré. Il est comme les autres joueurs d'avant, il doit cadrer dans le style d'équipe qu'on a qui doit bien travailler et exécuter les stratégies afin d'avoir du succès.»
«C'est un processus d'aprentissage pour Jacques et moi, a déclaré Cole, au terme de la séance d'entraînement de l'équipe à Brossard. Je suis un des rares nouveaux joueurs du groupe. Il faudra du temps à Jacques avant d'être à l'aise avec moi, et vice-versa.»
Il est à souhaiter pour le Canadien que le canal de communication s'établisse rapidement entre les deux hommes, sinon on pourrait assister à la répétition du scénario de la saison de misère de Cole chez les Oilers d'Edmonton en 2008-09.
Cette saison-là, le courant entre Cole et l'entraîneur Craig MacTavish n'avait jamais passé. Au point où les Oilers, qui avaient acquis ses services dans un échange avec les Hurricanes de la Caroline, l'ont impliqué dans une transaction à trois équipes, qui l'a renvoyé aux Hurricanes.
Le passage de Cole dans l'Ouest canadien n'avait pas été mémorable, comme en fait foi sa fiche de 27 points (16 buts) en 63 matchs. Cole avait terminé la saison très fort, à son retour en Caroline, en amassant 15 points en 17 rencontres.
Malgré cette mauvaise expérience, l'Américain âgé de bientôt 33 ans (le 6 novembre) a accepté de se déraciner de la Caroline, l'été dernier, en acceptant l'offre contractuelle de 18 millions$ US pour quatre ans du CH.
Martin a affirmé qu'il n'existe pas de problème entre Cole et lui. Il a reconnu que c'est normal qu'il y ait une période d'adaptation pour lui. Mais il a souligné que des joueurs comme Brian Gionta sont déjà passés par là, à leur arrivée à Montréal après avoir passé toute leur carrière au même endroit.
Pas un sauveur
L'entraîneur a parlé d'une situation particulière, en évoquant le match de jeudi à titre d'exemple.
«C'est plus difficile pour lui d'aller chercher du temps de glace quand il n'y a seulement que 12 minutes de jeu à cinq contre cinq, comme ç'a été le cas en première période, jeudi», a noté Martin.
Cole n'obtient pas beaucoup de temps d'utilisation en supériorité numérique. La saison dernière, il n'a réussi que trois de ses 26 buts en supériorité. Le Canadien l'a engagé principalement afin de combler un manque de production à égalité numérique.
«Erik Cole apporte un élément à notre équipe, mais ce n'est pas le sauveur, a-t-il déclaré. Il est comme les autres joueurs d'avant, il doit cadrer dans le style d'équipe qu'on a qui doit bien travailler et exécuter les stratégies afin d'avoir du succès.»