Mise sur pied de la Fondation Pacioretty
Hockey lundi, 7 nov. 2011. 13:30 vendredi, 29 nov. 2024. 13:42
BROSSARD, Qc - Max Pacioretty n'a côtoyé que brièvement Saku Koivu, au début de sa carrière chez le Canadien en 2008-09. Mais Pacioretty connaît bien la Fondation que l'ancien capitaine du CH a mise sur pied en 2002, après avoir combattu le cancer, et il sait, pour avoir entendu Koivu en parler, combien il en était fier.
C'est animé des mêmes objectifs que Pacioretty veut poursuivre la tradition instaurée par son ancien coéquipier, en créant une fondation qui portera son nom.
Le principal objectif est d'aider l'Hôpital général de Montréal à amasser les fonds nécessaires, soit au-delà de 3,5 millions$, pour faire l'acquisition d'un appareil révolutionnaire d'imagerie par résonance magnétique pour son Centre de traumatisme crânio-cérébral.
Actuellement, dit-on, seulement trois pays sont dotés d'un appareil sophistiqué semblable: les États-Unis, la Suisse et l'Allemagne.
Il y a huit mois à peine, Pacioretty a failli voir sa prometteuse carrière prendre fin de façon abrupte lors d'un match du Canadien. Il a subi une sévère commotion cérébrale, en plus d'une blessure cervicale, après avoir encaissé la mise en échec du géant Zdeno Chara, des Bruins de Boston.
«J'ai reçu d'excellents soins de santé à l'Hôpital général de Montréal. Je me considère choyé d'avoir pu complètement recouvrer la santé et je veux redonner à la communauté, a expliqué Pacioretty.
«J'ai peu joué avec Saku, mais j'ai beaucoup entendu parler de sa fondation. Je sais combien il en était fier, pour l'avoir entendu en parler. Après mon accident, ça m'a donné l'idée de l'imiter.»
Pacioretty a pu recevoir le soutien du même personnel de l'Hôpital général qui avait secondé Koivu, à l'époque.
Soulignant que l'implication de Koivu pour l'acquisition d'un appareil de haute technologie vital dans la détection précoce du cancer et des traitements nécessaires avait permis de soigner plusieurs Québécois, le médecin du Canadien, David Mulder, n'a pu qu'applaudir à l'initiative de Pacioretty.
L'appareil TEP/CT avait nécessité une levée de fonds d'environ 8 millions $.
Pour ce qui est de l'appareil que la Fondation Max-Pacioretty, on se donne un an et demi afin d'amasser les fonds requis à l'acquisition de l'appareil.
«Cet appareil nous fournira une capacité de 30 à 40 fois plus puissante qu'actuellement de visualiser ce qui se passe dans le cerveau, en temps réel. Nous passerons à un autre niveau», a expliqué le docteur Vassili Papadopoulos, directeur de l'Institut de recherche du Centre universitaire de santé du CUSM et directeur du projet «TBI».
Le docteur Mulder a ajouté que la nouvelle technologie «revolutionnera la compréhension que nous avons des blessures de type crânio-cérébrale».
La LNH intéressée
Le propriétaire du Canadien, Geoff Molson, a confirmé que la LNH suivra avec intérêt la démarche de la Fondation Max-Pacioretty, dans la foulée du fléau des commotions cérébrales.
Le docteur Mulder a mentionné que la LNH est une des ligues professionnelles les plus pro-actives en matière de traumatisme crânio-cérébral.
«Elle a été la première ligue qui a mené une étude sur les commotions cérébrales. Elle a été la première qui a mis de l'avant des tests neuropsycologiques que les joueurs doivent subir avant la saison régulière. La Ligue nationale a amélioré l'équipement et la sécurité dans les amphithéâtres. Elle a, selon moi, instauré la meilleure formule de détection de commotions lors des matchs. Les joueurs qui reçoivent un coup à la tête doivent être amenés à l'écart et se soumettre à une série de tests psychologiques et physiques.»
Mulder a ajouté que «rien n'est parfait encore», que le dossier des commotions cérébrales nécessite d'être aux aguets et d'y consacrer temps et effort sur une base régulière.
Geoff Molson, qui avait lancé un cri d'alarme à la suite de l'accident de Pacioretty, s'est dit satisfait des initiatives qu'a prises la LNH depuis la saison dernière, entre autres du travail de Brendan Shanahan comme directeur de la sécurité des joueurs (préfet de discipline).
C'est animé des mêmes objectifs que Pacioretty veut poursuivre la tradition instaurée par son ancien coéquipier, en créant une fondation qui portera son nom.
Le principal objectif est d'aider l'Hôpital général de Montréal à amasser les fonds nécessaires, soit au-delà de 3,5 millions$, pour faire l'acquisition d'un appareil révolutionnaire d'imagerie par résonance magnétique pour son Centre de traumatisme crânio-cérébral.
Actuellement, dit-on, seulement trois pays sont dotés d'un appareil sophistiqué semblable: les États-Unis, la Suisse et l'Allemagne.
Il y a huit mois à peine, Pacioretty a failli voir sa prometteuse carrière prendre fin de façon abrupte lors d'un match du Canadien. Il a subi une sévère commotion cérébrale, en plus d'une blessure cervicale, après avoir encaissé la mise en échec du géant Zdeno Chara, des Bruins de Boston.
«J'ai reçu d'excellents soins de santé à l'Hôpital général de Montréal. Je me considère choyé d'avoir pu complètement recouvrer la santé et je veux redonner à la communauté, a expliqué Pacioretty.
«J'ai peu joué avec Saku, mais j'ai beaucoup entendu parler de sa fondation. Je sais combien il en était fier, pour l'avoir entendu en parler. Après mon accident, ça m'a donné l'idée de l'imiter.»
Pacioretty a pu recevoir le soutien du même personnel de l'Hôpital général qui avait secondé Koivu, à l'époque.
Soulignant que l'implication de Koivu pour l'acquisition d'un appareil de haute technologie vital dans la détection précoce du cancer et des traitements nécessaires avait permis de soigner plusieurs Québécois, le médecin du Canadien, David Mulder, n'a pu qu'applaudir à l'initiative de Pacioretty.
L'appareil TEP/CT avait nécessité une levée de fonds d'environ 8 millions $.
Pour ce qui est de l'appareil que la Fondation Max-Pacioretty, on se donne un an et demi afin d'amasser les fonds requis à l'acquisition de l'appareil.
«Cet appareil nous fournira une capacité de 30 à 40 fois plus puissante qu'actuellement de visualiser ce qui se passe dans le cerveau, en temps réel. Nous passerons à un autre niveau», a expliqué le docteur Vassili Papadopoulos, directeur de l'Institut de recherche du Centre universitaire de santé du CUSM et directeur du projet «TBI».
Le docteur Mulder a ajouté que la nouvelle technologie «revolutionnera la compréhension que nous avons des blessures de type crânio-cérébrale».
La LNH intéressée
Le propriétaire du Canadien, Geoff Molson, a confirmé que la LNH suivra avec intérêt la démarche de la Fondation Max-Pacioretty, dans la foulée du fléau des commotions cérébrales.
Le docteur Mulder a mentionné que la LNH est une des ligues professionnelles les plus pro-actives en matière de traumatisme crânio-cérébral.
«Elle a été la première ligue qui a mené une étude sur les commotions cérébrales. Elle a été la première qui a mis de l'avant des tests neuropsycologiques que les joueurs doivent subir avant la saison régulière. La Ligue nationale a amélioré l'équipement et la sécurité dans les amphithéâtres. Elle a, selon moi, instauré la meilleure formule de détection de commotions lors des matchs. Les joueurs qui reçoivent un coup à la tête doivent être amenés à l'écart et se soumettre à une série de tests psychologiques et physiques.»
Mulder a ajouté que «rien n'est parfait encore», que le dossier des commotions cérébrales nécessite d'être aux aguets et d'y consacrer temps et effort sur une base régulière.
Geoff Molson, qui avait lancé un cri d'alarme à la suite de l'accident de Pacioretty, s'est dit satisfait des initiatives qu'a prises la LNH depuis la saison dernière, entre autres du travail de Brendan Shanahan comme directeur de la sécurité des joueurs (préfet de discipline).